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Il faut juger les mythes…
« Il faut juger les mythes comme des moyens d’agir sur le présent : toute discussion sur la manière de les appliquer matériellement sur le cours de l’histoire est dépourvue de sens. C’est l’ensemble du mythe qui importe seul. Ses parties n’offrent d’intérêt que par le relief qu’ils donnent à l’idée contenue dans la construction. »
Georges Sorel
Réflexions sur la violence, 1908, coéditions Krisis/La Nouvelle Librairie, 2023
Les inventions techniques d’aujourd’hui…
« Les inventions techniques d’aujourd’hui sont l’instrument d’une extraordinaire domination sur les masses. […] Le choix entre la liberté et l’asservissement n’est pas donné dans la technique en tant que telle. Celle-ci peut être révolutionnaire ou réactionnaire, elle peut servir la liberté ou l’oppression, la centralisation ou la décentralisation. »
Carl Schmitt
La notion de politique (Der Begriff des Politischen), 1927, éditions Calmann-Lévy, 1972, trad. Marie-Louise Steinhauser, éditions Flammarion, coll. Champs classiques, 2009
Dans la pensée libérale, le concept politique de lutte se…
« Dans la pensée libérale, le concept politique de lutte se mue en concurrence du côté de l’économie, en débat du côté de l’esprit ; la claire distinction de ces deux états différents que sont la guerre et la paix est remplacée par la dynamique d’une concurrence perpétuelle et de débats sans fin. […] Le peuple politiquement un sera, d’une part, tantôt un ensemble de travailleurs et d’employés, tantôt une masse de consommateurs. La souveraineté et la puissance publique deviendront propagande et suggestion des foules dans le champ d’attraction de l’esprit, elles se mueront en contrôle dans celui de l’économie. Toutes ces opérations de substitution visent très précisément à soumettre l’État et la politique à une morale individualiste. »
Carl Schmitt
La notion de politique (Der Begriff des Politischen), 1927, éditions Calmann-Lévy, 1972, trad. Marie-Louise Steinhauser, éditions Flammarion, coll. Champs classiques, 2009
Qu’un peuple n’ait plus la force…
« Qu’un peuple n’ait plus la force ou la volonté de se maintenir dans la sphère du politique, ce n’est pas la fin du politique dans le monde. C’est seulement la fin d’un peuple faible. »
Carl Schmitt
La notion de politique (Der Begriff des Politischen), 1927, éditions Calmann-Lévy, 1972, trad. Marie-Louise Steinhauser, éditions Flammarion, coll. Champs classiques, 2009
C’est la guerre civile qui décidera…
« Tous les États connaissent sous une forme quelconque, plus ou moins sévère ou clémente, ce que le droit public dans les démocraties grecques connaissait comme désignation officielle d’hostis. […] Ce sont toutes les formes intra-étatiques de désignation officielle de l’ennemi public : bannissement, ostracisme, proscription, mise hors la loi. Cette désignation est, selon le comportement de celui qui a été déclaré ennemi de l’État, le signal de la guerre civile, c’est-à-dire de la désintégration de l’État en tant qu’unité politique organisée. […] C’est la guerre civile qui décidera alors du sort ultérieur de cet État. Cela n’est pas moins vrai, mais bien au contraire encore plus évident pour un État de droit de caractère bourgeois. »
Carl Schmitt
La notion de politique (Der Begriff des Politischen), 1927, éditions Calmann-Lévy, 1972, trad. Marie-Louise Steinhauser, éditions Flammarion, coll. Champs classiques, 2009
L’État dispose du jus belli…
« L’État, unité essentiellement politique, dispose du jus belli, c’est-à-dire de la possibilité effective de désigner l’ennemi, le cas échéant, par une décision qui lui soit propre, et de le combattre. […] Le jus belli implique qu’il en soit disposé ainsi : il représente cette double possibilité, celle d’exiger de ses nationaux qu’ils soient prêts à mourir et à donner la mort, celle de tuer des êtres humains qui se trouvent dans le camp ennemi. Mais la tâche d’un État normal est avant tout de réaliser une pacification complète à l’intérieur des limites de l’État et de son territoire, à faire régner « la tranquillité, la sécurité et l’ordre. »
Carl Schmitt
La notion de politique (Der Begriff des Politischen), 1927, éditions Calmann-Lévy, 1972, trad. Marie-Louise Steinhauser, éditions Flammarion, coll. Champs classiques, 2009
Au nom de la paix…
« De nos jours encore, parmi les peuples industrialisés, les grandes masses demeurent adeptes d’une obscure religion de la technicité car elles sont, comme toutes les masses, avides de conclusions extrêmes et inconsciemment convaincues d’y avoir trouvé la dépolitisation absolue, […] qui signifie la fin de toute guerre et l’aube de la paix universelle. […] Nous savons qu’aujourd’hui c’est toujours au nom de la paix qu’est menée la guerre la plus effroyable, que l’oppression s’exerce au nom de la liberté et l’inhumanité la plus atroce au nom de l’humanité. »
Carl Schmitt
La notion de politique (Der Begriff des Politischen), 1927, éditions Calmann-Lévy, 1972, trad. Marie-Louise Steinhauser, éditions Flammarion, coll. Champs classiques, 2009
Relisons Machiavel : l’opinion est versatile…
« Relisons Machiavel […] l’opinion est versatile. […] C’est le dos au mur, devant la douleur pressante, que les opinions basculent. Tout parti révolutionnaire doit se dire qu’il ne pourra accéder au pouvoir qu’à la suite d’une crise, d’un cas d’urgence qui fera accepter ce qui était inacceptable, et non pas dans le cadre tiède d’une situation de pourrissement lent où la propagande neutralisera les révoltes et les prises de conscience. Un parti révolutionnaire doit se présenter comme un sauveur. […] Être révolutionnaire c’est raisonner en thérapeute et non en réformiste. Le réformiste prescrit des médicaments analgésiques anti-douleur. Un révolutionnaire préconise l’intervention chirurgicale et un traitement capable d’éradiquer définitivement la maladie. Un révolutionnaire ne réforme pas un système déjà organiquement malade, il change de régime. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
Tout parti politique, dont l’objectif n’est pas le carriérisme…
« Tout parti politique, dont l’objectif n’est pas le carriérisme de ses cadres mais le salut de sa nation, ne doit plus raisonner en termes réformistes, mais révolutionnaires. La mentalité révolutionnaire peut se caractériser comme un état de guerre. Une opposition “classique” considère le pouvoir dont elle veut s’emparer comme un adversaire dont les corps constitués sont composés de collègues politiques. Une opposition révolutionnaire considère le pouvoir et ses membres comme des ennemis. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
C’est la modernité « émancipatrice » qui a rogné les libertés…
« C’est la modernité “émancipatrice” qui a rogné les libertés concrètes en proclamant une liberté abstraite. Alors qu’en Europe, l’immigrant illégal devient pratiquement inexpulsable, […] les citoyens qui jouent le jeu du pacte social sont de plus en plus fichés, surveillés, financièrement encadrés, ponctionnés, surfiscalisés. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
Une pensée victorieuse ne peut réussir…
« Une pensée victorieuse ne peut réussir que si elle se pose à contre-courant d’un ordre déjà en déclin. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
Le réalisme n’est souvent qu’un fatalisme découragé…
« Le réalisme n’est souvent qu’un fatalisme découragé. […] L’Histoire n’est pas réaliste. […] L’essence de l’Histoire est réelle et irréaliste. Parce que son moteur est composé d’un carburant, la volonté de puissance et d’un comburant, la puissance de la volonté. […] Comme disait Guillaume d’Orange : “là où il y a une volonté, il y a un chemin.” »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
Plus est en nous…
« Gardons toujours à l’esprit que « Plus est en nous », et que ce sont les minorités agissantes qui font l’histoire. Refusons donc l’esprit du temps et le fatalisme de nostalgiques aigris. Il n’y a pas plus de sens de l’histoire que de destin imposé. »
Solenn Marty
Dominique Venner. La flamme se maintient, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2023
Un message pour la jeunesse…
« Au-delà de l’esprit du temps, au-delà des embûches et des vents contraires, s’il est un message pour la jeunesse, ce doit être un message de volonté. Jean-René Huguenin disait que « Seuls les hommes de volonté résisteront à la civilisation moderne ». Alors s’il doit en être ainsi, que notre vie entière soit un plaidoyer pour la force et le mouvement ! »
Solenn Marty
Dominique Venner. La flamme se maintient, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2023
Être jeune, c’est surtout être fidèle…
« Être jeune, c’est surtout être fidèle à ses vingt ans, fidèle aux idéaux de sa jeunesse, refuser la renonciation, refuser encore plus de la camoufler sous les noms de sagesse, de mesure, d’adoucissement et de raison. C’est vivre comme on pense, pour ne pas penser comme on vit. »
Solenn Marty
Dominique Venner. La flamme se maintient, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2023
Des musées européens…
« Notre objectif n’est pas de bâtir des musées européens, qui feraient l’étalage de ce que nous avons perdu. Il n’est pas non plus de revenir à un passé fantasmé. Il n’est pas de vénérer des cendres, mais d’allumer des feux, de transmettre une flamme. En réalité, la question n’est pas de savoir si c’était mieux avant mais plutôt de s’atteler à ce que demain soit plus beau. Nous sommes la jeunesse du monde, celle qui s’engage et celle qui s’enflamme, celle qui croit en l’avenir et qui entend bien le construire. »
Solenn Marty
Dominique Venner. La flamme se maintient, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2023
L’avenir est à qui le prendra…
« Si l’avenir est à qui le prendra, il est aussi à ceux qui choisiront de le construire, d’y vivre, de s’y forger un destin, avec toujours l’intime conviction qu’aucun déterminisme, aucune fatalité, aucune norme ne saurait les arrêter dans cette pulsion de vie, qui fait ce qu’Hélie Denoix de Saint-Marc nommait dans sa Lettre à un jeune de vingt ans, « l’honneur de vivre ». »
Solenn Marty
Dominique Venner. La flamme se maintient, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2023
Être et durer…
« Être et durer, transmettre et créer, choisir, aimer, agir… Telle est l’aspiration de cette jeunesse que nous voulons incarner, jeunesse qui embrasse et embrase la vie, n’ayant de limites que celles qu’elle se fixe. Nous voulons être une jeunesse de pureté, de combats et de passion. Nous voulons chérir la vie, les étoiles, les flammes, les bosquets en fleurs et l’écho de la mer quand elle vient se déchirer au pied des falaises. »
Solenn Marty
Dominique Venner. La flamme se maintient, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2023