« Dieu soit remercié pour le jambon moelleux, le pain odorant, le vin frais ! À la santé du vieux monde et de ceux qui s’y trouvent encore bien ! »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
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« Dieu soit remercié pour le jambon moelleux, le pain odorant, le vin frais ! À la santé du vieux monde et de ceux qui s’y trouvent encore bien ! »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« Ce qui peut nous sauver, c’est quelque chose comme l’esprit d’une “beauté” qui s’épanche dans notre sang, vivifie notre vie, redonne de l’élan à notre être.
Serons-nous capables d’assumer un jour que c’est de quelque chose de tel qu’il s’agit ?
Serons-nous capables de comprendre que seul un tel dieu peut être celui que nous recherchions ?
Un dieu qui, comme celui de Nietzsche, sache danser.
Un dieu dont la marque du beau, de l’inouï, soit gravée au feu sur son cœur ivre et joyeux. »
Javier Portella
Les esclaves heureux de la liberté, éditions David Reinharc, 2012
« Le héros se caractérise par son courage exceptionnel mais aussi par son amour pour une cause plus grande que lui, sa famille, sa patrie ou son dieu. L’alliance de l’héroïsme et du christianisme donne la chevalerie. »
Ivan Blot
Le héros dans notre civilisation : héros tragiques et héros historiques, premier opus du cycle de conférences sur « L’homme héroïque », 2 septembre 2015
« Son Dieu portait un glaive à la ceinture, et son Christ aussi devait porter un glaive de clarté, quand avec lui il marchait au combat. En cette heure, il voyait le tranchant de l’arme blanche voler contre l’allié félon. On en voyait le feu ardre dans ses yeux. »
Walter Flex
Le pèlerin entre deux mondes (Der Wanderer zwischen beiden Welten), 1916, trad. Philippe Marcq, éditions ACE, 2020
« Notre Dieu a vaincu la mort, Jésus Christ est notre vrai Dieu. Nous y sommes restés fidèles depuis un millénaire, fidèles à la foi russe orthodoxe, et à notre Dieu que nous avons accepté par tout le peuple lors du baptême de la Sainte Russie. »
Alexandre Douguine
Appel aux Russes éveillés, 2 août 2014, trad. Vladimir Berezovsky
« Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est maître sans limitation ni mesure. Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul en face de l’esprit. (Et même il est seul en face des autres matières.)
Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul devant Dieu. »
Charles Péguy
Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne, 1914, in Œuvres complètes, Tome IX : Œuvres posthumes, éditions de la Nouvelle Revue Française, 1924
« Leurs prières aux dieux n’avaient d’autre objet que ce si rare accord entre soi et soi, et, au milieu des urgences, entre soi et la Cité, ou, plus largement encore, entre soi, la Cité et les divinités sans calcul. Prier, ce n’était pas faire du monde le premier langage du Dieu unique ; c’était agir en sorte que le monde fut le premier sanctuaire des dieux pluriels, l’oratoire de leur diversité et, par là même, le réceptacle d’une collégialité civique en équilibre. »
Jean-François Gautier
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2020
« La nécessité d’un échange vital entre le sujet et l’objet domine notre idée du réalisme… Ce paysan est réaliste parce que sa connaissance, son amour et son travail de la terre procèdent d’un contact intime entre la terre et lui ; cet homme politique est réaliste parce que les lois qui régissent le fait social se reflètent fidèlement dans son esprit ; et les saints sont les plus grands réalistes parce qu’ils sont unis à la réalité suprême. Inversement, nos pensées, nos affections et nos actes sont entachés d’irréalisme lorsqu’ils ne sont pas nourris par un contact suffisant avec leur objet. Ce citadin qui s’enivre d’un « retour à la terre » comme d’une idylle ou d’une féerie, ce politicien qui croit qu’un changement d’institutions suffira à ramener sur terre l’âge d’or, ce faux mystique au rayonnement malsain sont irréalistes parce qu’ils n’ont pas de liens vitaux avec la nature, avec l’homme, ou avec Dieu, et qu’ils substituent leurs rêves à la vérité objective. »
Gustave Thibon
L’irréalisme moderne, in Les hommes de l’éternel : Conférences au grand public (1940−1985), éditions Mame, Coll. Raisons d’Être, 2012
« Les dieux ne sont pas morts : seule est morte notre perception des dieux. Ils ne sont pas partis : nous avons cessé de les voir […] Mais ils continuent d’être là et de vivre comme ils ont toujours vécu, dans la même perfection et la même sérénité. »
Fernando Pessoa
Le livre de l’intranquillité (Livro do Desassossego por Bernardo Soares, 2 vol.),1982 (posthume), trad. Françoise Laye, Christian Bourgeois éditeur, 2 vol., 1988 – 1992