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Le mur interdit le passage ; la frontière le régule…
« Le mur interdit le passage ; la frontière le régule. Dire d’une frontière qu’elle est une passoire, c’est lui rendre son dû : elle est là pour filtrer. »
Régis Debray
Éloge des frontières, éditions Gallimard, 2010
J’aimais ceux qui résistent quand tous abandonnent…
« J’aimais ceux qui résistent quand tous abandonnent, ceux qui refusent quand tous acceptent, ceux qui restent fidèles quand tous trahissent. »
Jean Mabire
Thulé : le soleil retrouvé des Hyperboréens, éditions Robert Laffont, 1978, éditions Pardès, 2002
Le long, long sentier par les marécages et les forêts, qui l’a frayé ?
« Le long, long sentier par les marécages et les forêts, qui l’a frayé ? L’homme, l’être humain. Avant lui, pas de sentier. Après lui, de temps à autre, sur la lande et par les marais, un animal suivit la faible trace et la marqua d’une empreinte plus nette. Des Lapons, flairant la piste du renne, commencèrent ensuite à emprunter le sentier dans leurs courses de fjeld en fjeld. Ainsi naquit le sentier dans l’Almenning, le vaste territoire qui n’appartenait à personne, le pays sans maître. »
Knut Hamsun
L’Éveil de la glèbe (Markens Grøde), 1917, trad. Jean Petithuguenin, éditions Flammarion, 1937, éditions Calmann-Lévy, 1992, Le Livre de Poche Biblio, 1999, éditions ACE, 2023
Le jour de mon départ, nous nous sommes longuement serré la main…
« Le jour de mon départ, nous nous sommes longuement serré la main. Ce n’est pas un de ces imbéciles qui vous broient les phalanges pour vous faire croire à leur franchise. Non il préfère un chaud contact, paume contre paume, l’enveloppante caresse de l’amitié. On ne lui échappe pas. Sa méfiance naturelle une fois évanouie, son regard dit tout. Figurez-vous que je suis très fier de lui avoir plu, d’avoir été, du moins en certaines circonstances, à sa hauteur. Il m’a fait don d’un peu de son courage et auprès de lui, j’ai retrouvé ma qualité d’homme. Naturellement, il était tard aux yeux des autres, aux yeux de Daniel surtout, mais je ne quête plus d’autre approbation que la mienne. »
Michel Déon
Les poneys sauvages, éditions Gallimard, 1970, coll. Folio, 2013
Voilà cinquante ans que j’emprunte ce chemin de la Garenne…
En Algérie, nous combattions pour nous-mêmes…
« En Algérie, nous combattions pour nous-mêmes, pour notre droit à un destin, pour notre dignité. Nous combattions pour relever le défi des défaites passées, pour effacer l’humiliation intolérable et la douleur. Nous combattions pour garder notre bien, pour conserver une terre acquise par le droit de conquête, de sang, de sueur et de colonisation. Nous combattions pour défendre sur cette terre, nos berceaux et nos cimetières. Nous combattions pour protéger les nôtres en danger. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
La notion de “tradition indo-européenne” recouvre un vaste ensemble…
« La notion de “tradition indo-européenne” recouvre un vaste ensemble de données qui nécessitent une forme de reconstruction que l’on peut qualifier de métalinguistique, car elle prolonge celle de la langue pour s’étendre d’abord au discours, puis, à travers lui, à la vision du monde. Ce qui dans cette démarche se rapproche le plus de la reconstruction linguistique est celle du formulaire, qui sert à la fois à la transmission orale de son contenu et à la composition poétique. »
Jean Haudry
Sur les pas des Indo-Européens. Religion – Mythologie – Linguistique, Yoran Embanner, 2022
La gloire qui seule assure la survie…
« L’un des ressorts principaux de la vie des sociétés indo-européennes anciennes est la volonté de s’immortaliser par la gloire : la “gloire impérissable” de la célèbre formule, la gloire qui seule assure la survie après la perte de la vie périssable. C’est sans aucun doute en raison de cette ambition que les peuples indo-européens se sont lancés, de génération en génération, pendant des millénaires, à la conquête du monde. Or, l’expression de cette volonté de survie après la mort s’exprime par des symboles cosmiques : conquérir la belle saison de l’année, traverser l’eau de la ténèbre hivernale. Ici encore, le social se fonde sur le cosmique, l’humain sur le divin. »
Jean Haudry
La religion cosmique des Indo-Européens, Archè/Les Belles Lettres, 1987
À la base des castes, on ne trouve pas une fonction sociale, mais un principe cosmique et spirituel…
« Les couleurs des trois cieux – le blanc du ciel diurne (on a vu que c’est celui des nuages), le rouge du ciel auroral et crépusculaire, le noir du ciel nocturne, qui est aussi celui de la terre, symbolisent les trois principes constitutifs de la société et de l’individu. C’est pourquoi la société comporte initialement trois castes, que ce soit une société du type germanique, avec ses nobles, ses paysans libres et ses serviteurs, ou une société du type indo-iranien, avec ses prêtres, ses nobles et ses producteurs. La répartition des fonctions diffère, mais la symbolique des couleurs concorde : dans les deux types de société, la couleur de la caste supérieure est le blanc, la couleur de la caste intermédiaire le rouge et la couleur de la caste inférieure le noir. À la base des castes, on ne trouve pas une fonction sociale, mais un principe cosmique et spirituel. C’est pourquoi il faut parler de “castes” et non de “classes”. Des trois couleurs dérivent aussi les trois natures de l’être individuel : en chaque individu domine la nature qui correspond à sa caste. »
Jean Haudry
La religion cosmique des Indo-Européens, Archè/Les Belles Lettres, 1987
La relation entre le mode de vie des Indo-Européens et leur idéologie est souvent inversée…
« La relation entre le mode de vie des Indo-Européens et leur idéologie est souvent inversée : ainsi Marija Gimbutas présente en ces termes le contraste entre la “vieille Europe” agricole, pacifique et égalitaire et les Indo-Européens pasteurs, guerriers et aristocratiques : “une économie fondée sur l’agriculture, l’autre sur l’élevage et le pâturage ont produit deux idéologies contrastées”. Pourquoi donc poser la relation en ce sens ? Rien obligeait la “vieille Europe” à privilégier l’agriculture ; rien n’interdisait au peuple des kourganes de s’y consacrer exclusivement : le sol de l’Ukraine s’y prête. Mais, apparemment, leur mentalité ne s’y prêtait pas. De même, il n’y a pas lieu de faire appel à des changements climatiques pour expliquer les migrations des Indo-Européens : leur goût des larges espaces, leur volonté de domination et leur désir d’une nombreuse descendance ne se conciliaient que si l’excédent de la population s’en allait chercher ailleurs gloire, puissance et fortune. »
Jean Haudry
Les Indo-Européens (1981), Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1992
S’il fallait définir d’un mot la vision du monde que reflètent les traditions indo-européennes…
« S’il fallait définir d’un mot la vision du monde que reflètent les traditions indo-européennes, le plus approprié serait celui de politique : tout ce qui concerne l’univers et son histoire, la nature et la destinée de l’homme y est obscur, flottant, parfois contradictoire ; tout ce qui concerne la société, ou plus exactement les diverses communautés dans leur rapports mutuels y est clair, stable et ordonné. On voit même appliquer au monde et à l’individu les schémas typiques de l’ordre social, comme si la clarté qui règne dans ce domaine permettrait d’y voir mieux dans les deux zones d’ombre qui l’entourent. »
Jean Haudry
Les Indo-Européens (1981), Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1992
Je pars de cette constatation que les Européens sont vulnérables…
« Je pars de cette constatation que les Européens sont vulnérables parce qu’ils n’ont pas conscience de ce qu’ils sont. Ils ne sont pas conscients de leur identité ni de leurs valeurs spécifiques. La tâche la plus urgente est donc de leur donner les fondements d’une structure mentale, d’une conscience de leur identité. »
Dominique Venner
Carnets rebelles – volume I, éditions La Nouvelle Librairie, 2021
Une idéologie de vieillards et de rentiers, imaginée par des bourgeois…
« À 18 ou à 20 ans, comment un garçon épris d’absolu, d’engagement, de sacrifice, de foi… pourrait-il être démocrate, système basé sur le compromis, le scepticisme et la relativisation des idées, la réduction de toute chose aux petits intérêts et à la tranquillité bourgeoise. C’est une idéologie de vieillards et de rentiers, imaginée par des bourgeois (des gens qui pensent bassement) pour leur satisfaction propre. »
Dominique Venner
Carnets rebelles – volume I, éditions La Nouvelle Librairie, 2021
La « génération Mitterrand » est morte, engluée dans le ridicule…
« La “génération Mitterrand” est morte, engluée dans le ridicule et paralysée par l’échec. Il faut maintenant que se lève la génération dissidente. À elle, maintenant, d’imaginer l’inimaginable. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 1998 et 2011, éditions L’AEncre/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
Il n’est pas excessif de dire que le droit moderne…
« Il n’est pas excessif de dire que le droit moderne d’essence libérale tend, en quelque sorte, vers l’a‑justice. »
Aristide Leucate
Aux temps de la justice. En quête des sources pures du droit, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2023
La grande erreur des modernes réside précisément dans ce hiatus anthropologique…
« La grande erreur des modernes réside précisément dans ce hiatus anthropologique qu’elle entretient en permanence entre, d’une part, la loi naturelle, ravalée à un vulgaire avatar des lois de la biologie et, d’autre part, la raison, seule capable de tenir l’homme à distance des superstitions naturalistes. »
Aristide Leucate
Aux temps de la justice. En quête des sources pures du droit, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2023
Nous sommes en face d’un vide idéologique tonitruant…
« Nous sommes en face d’un vide idéologique tonitruant, de valeurs éculées et émoussées, d’une impuissance de sens. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 1998 et 2011, éditions L’AEncre/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
Il ne faut pas être passéiste, ni restaurateur, ni réactionnaire…
« Il ne faut pas être passéiste, ni restaurateur, ni réactionnaire, puisque le passé des quelques derniers siècles a généré la vérole qui nous ronge. Il s’agit de redevenir archaïque et ancestral tout en imaginant un futur qui ne soit plus le prolongement du présent. Contre le modernisme, le futurisme. Contre le passéisme, l’archaïsme. La modernité échoue, elle s’écroule, et ses sectateurs, ce sont eux les réactionnaires. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 1998 et 2011, éditions L’AEncre/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023