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Citons les exemples des maires de Florence et de Vérone…
« Citons les exemples des maires de Florence et de Vérone en Italie qui ont décidé de prohiber les échoppes de kebab et les enseignes McDonald’s dans leur centre historique pour préserver la beauté architecturale et privilégier la cuisine italienne et les produits locaux. Comme ces maires, il est nécessaire de comprendre que la liberté, notamment économique, n’est pas absolue et qu’elle doit se voir opposer les limites, légitimes, des peuples qui défendent leur identité. »
Thibault Mercier
Discriminer, c’est distinguer nous et les autres, entretien accordé à Éléments, 29 décembre 2023
On valorise désormais la compassion et l’émotion…
« On valorise désormais la compassion et l’émotion au détriment de la raison et de la force. Ayant récusé l’ordre naturel des choses, y compris ses aspects tragiques, ses limites, ses fatalités, nous vivons dans un monde rempli d’individus pleurnicheurs, infantiles, envieux et plaintifs qui agissent en justice pour chaque pseudo-humiliation ou blessure de l’ego. »
Thibault Mercier
Discriminer, c’est distinguer nous et les autres, entretien accordé à Éléments, 29 décembre 2023
Les inquiets, les ardents, les hommes d’action…
« Les inquiets, les ardents, les hommes d’action, ceux-là s’éloignent quand les cheveux blancs arrivent, sans qu’ils soient encore chefs d’une armée de volontaires, capitaines de bandits aux Batignolles, faute de mieux ! Tristes d’avoir épuisé leur jeunesse dans une lutte sans témoins, contre des dangers sans grandeur, sous un ciel gris, ils s’en vont au pays du soleil et des aventures, dans les nouvelles Californies qu’on découvre, sur les côtes brûlées du Mexique, dans les pampas de la Plata, avec Santanna ou Geffrard, Raousset-Boulbon ou Walker, n’importe, pourvu qu’il y ait à jouer avec la mort ! – De rudes gas, ces coureurs de batailles ! Donnez-moi trois cents de ces hommes, quelque chose comme un drapeau, jetez-moi sur une terre où il faille faire honneur à la France, dans les rues de Venise, si vous voulez ! jetez-moi là sous la mitraille, en face des régiments, et vous verrez ce que j’en fais et des canons et des artilleurs, à la tête de mes réfractaires ! »
Jules Vallès
Les Réfractaires (1866), G. Charpentier éditeur, 1881
Ceux que l’on traîne dans des charrettes, les lâches qui ne savent pas mourir…
« Ceux que l’on traîne dans des charrettes, les lâches qui ne savent pas mourir, qui sont déjà des cadavres quand arrive le châtiment, ceux-là ne hurlent pas sous la main du bourreau. Il en est aussi, dans ce milieu, qui n’ont pas conscience de leur supplice. Ceux qui ne se sentent pas vivre ne peuvent pas se sentir mourir. »
Jules Vallès
Les Réfractaires (1866), G. Charpentier éditeur, 1881
La guerre rogne un peu ses héros…
« La guerre rogne un peu ses héros ; on nous coupe, au lendemain d’une victoire, une jambe, un bras, on nous met des yeux de verre et des mentons d’argent. Une fois le coup de scie donné, tout est dit. Mais le cœur mutilé, lui, poignardé dans cette lutte sourde, atteint par les coups de feu de la vie, on ne l’arrache pas de la poitrine pour en clouer un autre. – On ne fait pas des cœurs en bois. – Il reste là attaché, saignant, avec le poignard au milieu. »
Jules Vallès
Les Réfractaires (1866), G. Charpentier éditeur, 1881
Le christianisme a introduit un écart inédit entre ce que font les hommes et ce qu’ils disent…
« Le christianisme a introduit un écart inédit entre ce que font les hommes et ce qu’ils disent. […] La parole chrétienne demande aux hommes d’aimer ce qu’ils haïssent naturellement — leurs ennemis — et de haïr ce qu’ils aiment naturellement — eux-mêmes. »
Pierre Manent
Les Métamorphoses de la cité. Essai sur le dynamisme de l’Occident, éditions Flammarion, 2010
Il existe de par les chemins une race de gens qui ont juré d’être libres…
« Il existe de par les chemins une race de gens qui (…) ont juré d’être libres ; qui, au lieu d’accepter la place que leur offrait le monde, ont voulu s’en faire une tout seuls, à coups d’audace ou de talent ; qui, se croyant la taille à arriver d’un coup, par la seule force de leur désir, au souffle brûlant de leur ambition, n’ont pas daigné se mêler aux autres, prendre un numéro dans la vie ; qui n’ont pu, en tous cas, faire le sacrifice assez long, qui ont coupé à travers champs au lieu de rester sur la grand’route ; et s’en vont maintenant battant la campagne, le long des ruisseaux de Paris.
Je les appelle des réfractaires. »
Jules Vallès
Les Réfractaires (1866), G. Charpentier éditeur, 1881
C’était un réfractaire…
« Il ne reconnaissait pas, cet homme des champs, de loi humaine qui pût lui prendre sa liberté, faire de lui un héros quand il voulait rester un paysan. Non pas qu’il frémît à l’idée du danger, au récit des batailles ; il avait peur de la caserne, non du combat : peur de la vie, non de la mort. Il préférait, à ce voyage glorieux à travers le monde, les promenades solitaires, la nuit, sous le feu des gendarmes, autour de la cabane où était mort son aïeul aux longs cheveux blancs. Au matin du jour où devaient partir les conscrits, quand le soleil n’était encore levé, il faisait son sac, le sac du rebelle ; il décrochait le vieux fusil pendu au-dessus de la cheminée, le père lui glissait des balles, la mère apportait un pain de six livres, tous trois s’embrassaient ; il allait voir encore une fois les bœufs dans l’étable, puis il partait et se perdait dans la campagne.
C’était un réfractaire. »
Jules Vallès
Les Réfractaires (1866), G. Charpentier éditeur, 1881
Il suit son instinct de corps franc…
« Il suit la gauche et la droite sans être vraiment ni de gauche ni de droite. Il suit son instinct de corps franc qui lui vient de la guerre. Il sait qu’une révolution doit être faite et se tient prêt à soutenir le premier groupe qui y sera prêt. Ce que Drieu veut, ce qui ne changera jamais, c’est un groupe qui entreprenne une action spirituelle assez large pour renouer l’alliance du corps et de l’esprit. »
Jeremy Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2024
On conçoit généralement les voyages comme un déplacement dans l’espace…
« On conçoit généralement les voyages comme un déplacement dans l’espace. C’est peu. Un voyage s’inscrit simultanément dans l’espace, le temps, et dans la hiérarchie sociale. »
Claude Lévi-Strauss
Tristes Tropiques, éditions Plon, coll. Terre Humaine, 1955, réédition, 1993, éditions Pocket, 2001
Un pays qui a passé de la barbarie à la décadence sans connaitre la civilisation…
« Un esprit malicieux a défini l’Amérique comme un pays qui a passé de la barbarie à la décadence sans connaitre la civilisation. On pourrait, avec plus de justesse, appliquer la formule aux villes du Nouveau Monde : elles vont de la fraîcheur à la décrépitude sans s’arrêter à l’ancienneté. »
Claude Lévi-Strauss
Tristes Tropiques, éditions Plon, coll. Terre Humaine, 1955, réédition, 1993, éditions Pocket, 2001
Ce que j’appelle enfance…
« Ce que j’appelle enfance, c’est ce qu’il reste de sauvagerie dans un homme. »
Jean Cau
L’agonie de la vieille, éditions de La Table ronde, coll. La Table Ronde de combat, Les brûlots n°15, 1970
Un vrai joueur joue toujours au-dessus de ses moyens…
« “Un vrai joueur joue toujours au-dessus de ses moyens”, dit-on. Voilà le sel d’une vie : soyez quelque chose au-dessus de ce que vous êtes.
Et si l’éthique était une esthétique ? La morale, une allure ? »
Jean Cau
L’agonie de la vieille, éditions de La Table ronde, coll. La Table Ronde de combat, Les brûlots n°15, 1970
C’est le visage moderne de l’homme qui est laid…
« C’est le visage moderne de l’homme qui est laid, mais l’humanité, elle, conserve ce fond de joie que Drieu souhaite voir revenir à la surface de la vie. La décadence touche la planète et le corps de l’homme car ils étaient une terre et un corps de moderne. Mettre fin à la décadence, c’est donc mettre fin à la modernité. Brûler la modernité, la détruire, c’est revenir aux débuts de l’histoire, à la pleine expression poétique de la vie. »
Jeremy Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2024
Puisque l’homme est à faire, qu’il travaille !
« Puisque l’homme est à faire, qu’il travaille ! puisqu’il est le fils de ses œuvres, qu’il travaille ! A‑t‑il fait bien, a‑t‑il fait mal, qu’il travaille ! Ici, pour l’ordre de la nature, le travail obvie à tout. Il distille la volonté, élargit la source du cœur et approfondit la conscience. »
Antoine Blanc de Saint-Bonnet
La douleur, 1849, Jérôme Million éditions, 2008, FV éditons, 2019
L’image du stoïque chevalier m’a souvent accompagné dans mes révoltes…
« L’image du stoïque chevalier m’a souvent accompagné dans mes révoltes. Il est vrai que je suis un cœur rebelle et que je n’ai pas cessé de m’insurger contre la laideur envahissante, contre la bassesse promue en vertu et contre les mensonges élevés au rang de vérités. Je n’ai pas cessé de m’insurger contre ceux qui, sous mes yeux, ont voulu la mort de l’Europe […]. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident., Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre- Guillaume de Roux, 2013, réédition La Nouvelle Librairie, 2022
C’est le secret de la vie…
« C’est le secret de la vie que trouve spontanément la foule. »
Maurice Barrès
Le Culte du Moi : Le Jardin de Bérénice, Éd. Émile-Paul, Paris, 1910
Le solitaire Chevalier de Dürer…
« […] le solitaire Chevalier de Dürer, ironique sourire aux lèvres, continue de chevaucher, indifférent et calme. Au Diable, il n’accorde pas un regard. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre- Guillaume de Roux, 2013, réédition La Nouvelle Librairie, 2022
Héritier d’une tradition millénaire, je sais au plus profond de moi…
« Héritier d’une tradition millénaire, je sais au plus profond de moi qu’il n’y a pas de crise, pas de situation politique que la France n’ait su surmonter. Et une fois encore, je suis convaincu qu’existent des solutions pour bâtir l’avenir de notre pays dès lors qu’il n’est pas guidé par l’idéologie, mais abordé en termes de réalités, celles des hommes et du sol, et dans cette recherche du bien commun. »
Louis-Alphonse de Bourbon
« Que Pâques soit un moment d’espérance individuelle et de renouveau social », Marianne, 7 avril 2023
L’ordre public, la santé publique, sont intéressés…
« L’ordre public, la santé publique, sont intéressés à ce que les sentiments religieux s’épanouissent dans des cadres fermement établis sous une discipline et une hiérarchie. Et j’ajoute qu’en France la religion ne peut recevoir cette discipline salutaire et nécessaire que de Rome. »
Maurice Barrès
Mes Cahiers, tome 10, 1913– 1914, Plon, 1936
En tant qu’archétypes, le masculin et le féminin…
« En tant qu’archétypes, le masculin et le féminin sont les deux pôles opposés et indispensables de la vie. Indispensables parce que complémentaires. Si l’un des pôles disparaît, tout se détraque. Le masculin seul engendrerait un monde de brutalité et de mort. Le féminin seul, c’est notre monde : les pères ont disparu, les enfants sont devenus des petits monstres capricieux, mous et tyranniques. Les criminels ne sont pas coupables, mais des victimes ou des malades qu’il faut dorloter. Les psys se multiplient tandis que les psychopathes monstrueux narguent leurs victimes et ricanent au nez des juges. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2013, réédition La Nouvelle Librairie, 2022
Une métaphysique, quelle qu’elle fût, me perdrait…
« Une métaphysique, quelle qu’elle fût, me perdrait, dérangerait fatalement l’équilibre que le livre a héroïquement maintenu entre toutes les puissances et ordres : voix du passé, âme du pays, ambition mystique, ordre hiérarchique. »
Maurice Barrès
Mes Cahiers, tome 10, 1913– 1914, Plon, 1936
Je m’intéresse moins à la politique quotidienne qu’à la métapolitique…
« Je m’intéresse moins à la politique quotidienne qu’à la métapolitique. C’est-à-dire aux influences sur la sensibilité générale, le climat moral et culturel. La métapolitique est peut-être, d’ailleurs, le vrai chemin du pouvoir dans les sociétés avancées. Elle est, en tout cas, le lieu de sourdes et grandes batailles. Cette guerre est la mienne. Il faut de la guerre dans une vie. Et si la misère est de n’avoir qu’une vie, mettons‑y du moins plusieurs existences. »
Louis Pauwels
Comment devient-on ce que l’on est ?, éditions Stock, 1978
Mais il faut remarquer aussi que l’homme naît original…
« Mais il faut remarquer aussi que l’homme naît original, et qu’il subsiste un devoir de le maintenir dans cet état. Il existe, à côté de la formation et du dressage par les institutions, un rapport immédiat au monde, et c’est de lui que nous vient notre force profonde. L’œil doit conserver la force, ne serait-ce que le temps d’un battement de paupière, de voir les œuvres de la terre comme au premier jour, c’est-à-dire dans leur splendeur divine. Il est des époques – et des états peut-être – où ce don est réparti parmi les hommes comme la rosée sur les feuilles. Il en est d’autres, par contre, où s’évanouit cet éther doré qui baigne les images, et les choses ne subsistent plus que sous les formes où nous les comprenons. La vision immédiate, qu’on nommera si l’on veut poésie, peut alors acquérir la valeur immense d’une source qui jaillit du désert. »
Ernst Jünger
Le cœur aventureux (Das abenteuerliche Herz), 1938, trad. Henri Thomas, Gallimard, 1942
La tradition telle que je l’entends n’est pas le passé…
« La tradition telle que je l’entends n’est pas le passé, mais au contraire ce qui ne passe pas et qui revient toujours sous des formes différentes. Elle désigne l’essence d’une civilisation sur la très longue durée ce qui résiste au temps et survit aux influences perturbatrices de religions, de modes ou d’idéologie importées. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2013, réédition La Nouvelle Librairie, 2022
Les deux visages de la guerre, l’ambiguïté de la guerre…
« La Guerre
Les deux visages de la guerre, l’ambiguïté de la guerre.
– La part horrible, cruelle, atroce.
– Et la noblesse de la guerre : le courage, le don de soi total, l’oubli de soi pour une cause supérieure à la vie elle-même. Ce qui fait sortir l’homme, l’arrache, le place dos au mur. »
Dominique Venner
Carnets rebelles — volume I, éditions La Nouvelle Librairie, 2021
Il est mort pour la patrie. C’était sa mère…
« Un soldat de Bagnères-de-Bigorre, jardinier à Lourdes, grièvement blessé meurt à l’hôpital de l’Institut : sa femme, appelée par dépêche, arrive trop tard. Devant le corps glacé, elle dit simplement : “Il est mort pour la patrie. C’était sa mère, je ne suis que sa femme”. »
Maurice Barrès
Les traits éternels de la France, 1916, éditions Croisées, 2020, FV éditions 2021
Nous ne demandons pas à être éternels…
Les récits de famille ont cela de bon, qu’ils se gravent plus fortement dans la mémoire…
« Les récits de famille ont cela de bon, qu’ils se gravent plus fortement dans la mémoire que les narrations écrites ; ils sont vivants comme le conteur vénéré, et ils allongent notre vie en arrière, comme l’imagination qui devine peut l’allonger en avant dans l’avenir. »
Alfred de Vigny
Servitude et grandeur militaires, 1835, éditions Gallimard, coll. Folio Classique, 1992
Les dieux ne connaissent pas le repos…
En décidant d’amener son drapeau, de retirer ses troupes…
« En décidant d’amener son drapeau, de retirer ses troupes, de replier la population européenne, d’abandonner ses partisans indigènes, la France ne se mettait pas à labri comme certains l’imaginaient. Elle retirait la garde quelle montait depuis 1830 en Algérie, ouvrant son propre territoire a l’invasion de populations en surnombre. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
Ne pas plier dans l’adversité, ne pas s’avouer vaincu…
« Ne pas plier dans l’adversité, ne pas s’avouer vaincu, cela distingue un homme. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
Les lieux de paix ne survivent que par les vertus…
« Les lieux de paix ne survivent que par les vertus exigées dans la guerre. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
L’art contemporain a évacué la notion capitale de talent…
« L’art contemporain a évacué la notion capitale de talent. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’Æncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
Le vrai bonheur coûte peu…
« Le vrai bonheur coûte peu ; s’il est cher, il n’est pas d’une bonne espèce. »
François-René de Chateaubriand
Mémoires d’outre-tombe, tome 1, Livre I à XII, 1848, éditions Livre de Poche, coll. Classiques, 1989, réédition, 2001
Vous qui avez souffert, vous ne savez pas combien…
« Vous qui avez souffert, vous ne savez pas combien vous êtes devenus précieux ; vous ne savez pas quelle lumière sort de vos yeux et quel miel coule de vos lèvres ! »
Antoine Blanc de Saint-Bonnet
La douleur, 1849, Jérôme Million éditions, 2008, FV éditons, 2019
Rien n’est tel que la douleur pour chasser la légèreté…
« Rien n’est tel que la douleur pour chasser la légèreté, éteindre l’indifférence, donner son prix à la sagesse et à tout ce qui vient du cœur. Ne confiez que peu de choses aux personnes qui n’ont pas souffert. »
Antoine Blanc de Saint-Bonnet
La douleur, 1849, Jérôme Million éditions, 2008, FV éditons, 2019
De belles images se transforment en poésie…
« Lecteur de Nietzsche, Drieu sait qu’il faut une sauvagerie physique pour que de belles images se transforment en poésie. L’oubli du corps brise donc la chaîne de cette discipline qu’est l’art, cette contrainte que l’esprit impose à la chair afin d’en sublimer les instincts.
La France est malheureuse car elle a perdu le sens de cette incarnation, elle est donc incapable de création. »
Jeremy Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2024
Drieu s’assimile terriblement à la France…
« En fait, Drieu s’assimile terriblement à la France, son pays lui fait mal d’être en décadence, d’être si faible devant d’autres nations. »
Jeremy Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2024
Les journalistes qualifient systématiquement de déséquilibrés…
« Les journalistes qualifient systématiquement de déséquilibrés nombre d’agresseurs musulmans qui, sans raison apparente, blessent ou tuent des malheureux qui ont eu le tort de croiser leur chemin au mauvais moment. Dans une société où règne la tyrannie du “surtout pas d’amalgame”, Wafa Sultan ose expliquer ces actes par l’oppression mentale qu’exerce l’islam sur ses disciples, dès leur plus tendre enfance. »
Alain de Peretti
L’islam sans voile, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2021
En creux, les “Lumières” disent qu’avant elles, tout était obscur…
« En creux, les “Lumières” disent qu’avant elles, tout était obscur ; elles font croire, par leur nom, qu’elles constituent par nature un progrès de l’intelligence. Pourtant, c’est absolument faux : à peine se présentent-elles qu’elles sont déjà en train de mentir. Le siècle qui les précède, le XVIIe siècle, appelé plus tard “le siècle classique” ou “le Grand Siècle”, vaut par exemple mille fois les “Lumières” sur le plan intellectuel. Rien qu’en France, Pascal, Bossuet, Malebranche, Descartes, Racine, Corneille, Fénelon, Perrault, Boileau, et tant d’autres, tous chrétiens et naturellement royalistes, écrasent sans conteste de leur génie la plupart des fameux “philosophes” et écrivains de salon qui les suivront. »
Julien Rochedy
Philosophie de droite, éditions Hétairie, 2022
Garder son sang-froid peut être salutaire…
« Garder son sang-froid peut […] être salutaire : dès que l’adversaire passe aux attaques personnelles, on répond calmement qu’elles n’ont rien à voir avec l’objet du débat, on y ramène immédiatement la conversation, et on continue de lui montrer à quel point il a tort, sans tenir compte de ses insultes, comme le dit Thémistocle à Eurybiade […]. Mais ce genre de comportement n’est pas donné à tout le monde. »
Arthur Schopenhauer
L’Art d’avoir toujours raison (Die Kunst, Recht zu behalten), vers 1830 – 1831, Mille et une nuits édition, 2021
Un véritable rouleau compresseur qui nie les frontières…
« Derrière le “pas-de-vaguisme” (pas de couilles, pas d’embrouilles…), l’idéologie dominante qu’on appelle gentiment “politiquement correcte” ou qu’on qualifie de “pensée unique” est un véritable rouleau compresseur qui nie les frontières : entre les hommes, entre les sexes, entre les territoires et les terroirs. »
Jean-Yves Le Gallou
La société de propagande. Manuel de résistance au goulag mental, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2022
Des idées impensables sont progressivement devenues…
« C’est ainsi qu’au cours des trois dernières décennies des idées impensables sont progressivement devenues d’abord radicales, puis envisageables, acceptables, raisonnables, populaires, sinon obligatoires. Pendant que des idées initialement évidentes sont progressivement devenues critiquables, contestables, radicales, sinon extrémistes, voire interdites. »
Jean-Yves Le Gallou
La société de propagande. Manuel de résistance au goulag mental, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2022
Une profonde transgression du sacré…
« Pour les Anciens, la démesure correspondait à une profonde transgression du sacré, fondée sur le refus de l’ordre naturel, de ses limites et de ses hiérarchies : elle représentait à leurs yeux l’imprudence la plus absolue, qui conduit l’homme à vouloir rivaliser avec les dieux. À l’appétit du “toujours plus”, il nous revient donc d’opposer la logique du “toujours mieux”. »
Henri Levavasseur
L’identité, socle de la cité, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2021
Faites la guerre ! Faites la guerre à vos lâchetés…
« Faites la guerre ! Faites la guerre à vos lâchetés, à votre paresse, à votre inculture, à votre prétention, à votre malheur ! »
Jean Cau
L’agonie de la vieille, éditions de La Table ronde, coll. La Table Ronde de combat, Les brûlots n°15, 1970
Deux mobiles différents portent les hommes à se faire la guerre…
« Deux mobiles différents portent les hommes à se faire la guerre : l’hostilité d’instinct et l’hostilité réfléchie. (…) Chez les peuples barbares c’est l’instinct qui domine ; chez les peuples policés c’est la réflexion qui dirige. Ce n’est cependant pas à la différence entre l’état sauvage et l’état de civilisation qu’il faut attribuer le phénomène ; il prend naissance dans les circonstances et dans les institutions, de sorte que, bien que manquant parfois, il se manifeste néanmoins dans la majorité des cas. Il peut arriver même que deux nations des plus policées s’enflamment l’une contre l’autre des sentiments de la haine la plus passionnée. »
Carl von Clausewitz
Théorie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bourdon de Vatry, Librairie militaire de L. Baudoin et Cie, 1889
La guerre est un combat singulier agrandi…
« La guerre est un combat singulier agrandi, et la lutte entre deux hommes est l’image qui permet le mieux à la pensée de se représenter en un acte unique le nombre indéterminé de combats dont une guerre se compose. Or, dans la lutte, chacun des adversaires cherche, au moyen de sa force physique, à terrasser l’autre et à briser sa résistance. La guerre est donc un acte de la force par lequel nous cherchons à contraindre l’adversaire à se soumettre à notre volonté. »
Carl von Clausewitz
Théorie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bourdon de Vatry, Librairie militaire de L. Baudoin et Cie, 1889
Les historiens ont cherché l’explication du miracle hellénique…
« Jusqu’à ce jour, les historiens ont cherché l’explication du miracle hellénique dans le pays et dans la race des Hellènes. Ces deux facteurs en furent certes les conditions indispensables. Si l’Europe semble une ramification de l’Asie, la Grèce, terminée par le Péloponnèse et entourée de ses îles, semble la branche la plus délicate et le bouquet fleuri de l’Europe. Golfes et caps, vallées ombreuses et sommets nus, toutes les figures de la montagne et de la mer s’y profilent et s’y emboîtent dans une harmonie savante, avec une sobriété pleine de richesse. On dirait les cimes abruptes et neigeuses de la Thessalie sculptées par les Titans. N’ont-elles pas été taillées pour être le trône des Olympiens, et les grottes tapissées de lierre du Cithéron pour recouvrir les amours des dieux épris des femmes de la terre, et les bois de myrte et les sources de l’Arcadie pour abriter les dryades et les nymphes ? »
Édouard Schuré
Le Miracle hellénique, in Revue des Deux Mondes, tome 7, 1912
Elle ne pouvait qu’espérer et souffrir…
« Comme tant de femmes dont l’époux ou le fils part pour la guerre, elle ne pouvait qu’espérer et souffrir. »
René Barjavel
L’Enchanteur, éditions Denoël, 1984