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Quelques toquées assurant qu’on ne naît pas femme, mais qu’on le devient…
« Il a fallu les chambardements du XXème siècle pour qu’on écoute quelques toquées assurant qu’on ne naît pas femme, mais qu’on le devient. Sans doute pensaient-elles aussi qu’on ne naît pas cerf ou biche mais qu’on le devient en broutant de l’herbe. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
Les hommes ont besoin de donner du sens à leur vie…
« A la différence des autres mammifères, les hommes ont besoin de donner du sens à leur vie. Ils en ont besoin plus encore que de pain ou de riz. Ils n’existent que par les « représentations » qu’ils se font d’eux-mêmes, de l’existence et de ses finalités. Ces représentations changent selon les cultures, les croyances et les époques, seule leur nécessité est universelle. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
Aller en forêt est beaucoup plus qu’un besoin physique…
« Aller en forêt est beaucoup plus qu’un besoin physique, c’est une nécessité spirituelle. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
Victimes de notre absence de mémoire identitaire…
« Victimes de notre absence de mémoire identitaire, nous en sommes restés au stade primitif de la quête d’efficacité. Nous analysons le déclin comme une simple défaillance technique, politique ou structurelle. Mais cela aura une fin. Face aux grandes épreuves qui viennent, nous n’aurons pas d’autre choix que d’en appeler nous aussi à notre foyer d’énergie spirituelle. Celui d’où avait surgi l’impulsion primordiale de notre civilisation voici plusieurs millénaires, et qui a continué d’animer sa meilleure part. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
Plus on en bave, plus forte est l’ivresse…
« Le cœur aventureux se reconnaît à ce qu’il tire son plaisir de ce qui serait pour les autres un enfer. Plus on en bave, plus forte est l’ivresse. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
Par la chasse, je fais retour à mes sources nécessaires…
« Avec ou sans arme, par la chasse, je fais retour à mes sources nécessaires : la forêt enchantée, le silence, le mystère du sang sauvage, l’ancien compagnonnage clanique. A mes yeux, la chasse n’est pas un sport. C’est un rituel nécessaire où chacun, prédateur ou proie, joue la partition que lui impose sa nature. Avec l’enfantement, la mort et les semailles, je crois que la chasse, si elle est vécue dans les règles, est le dernier rite primordial à échapper partiellement aux défigurations et manipulations de la modernité rationnelle et scientifique. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
Je n’existe que par mes racines…
« Je n’existe que par mes racines, une tradition, une histoire, un territoire. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
Les grandes civilisations ne sont pas des régions sur une planète…
« Les grandes civilisations ne sont pas des régions sur une planète, ce sont des planètes différentes. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
Sont purs tous les sentiments qui vous saisissent et vous élèvent…
« Sont purs tous les sentiments qui vous saisissent et vous élèvent ; impur, le sentiment qui ne s’empare que d’un seul aspect de votre être et, ainsi, vous déchire. Tout ce que vous pouvez penser eu égard à votre enfance est bien. Tout ce qui fait de vous plus que ce que vous avez été jusque-là dans vos meilleurs moments est juste. Toute élévation est bonne lorsqu’elle parcourt tout votre sang, lorsqu’elle n’est point ivresse, lorsqu’elle n’est pas trouble mais joie de part en part transparente. »
Rainer Maria Rilke
Lettres à un jeune poète (Briefe an einen jungen Dichter), 1929, trad. Marc Buhot de Launay, éditions Gallimard, coll. Poésie, 1993
Vous rappelez vous à quel point cette vie a voulu sortir de l’enfance…
« Vous rappelez vous à quel point cette vie a voulu sortir de l’enfance, aspirant aux « grandes choses » ? Je constate aujourd’hui que, à partir des grandes choses, elle continue d’aspirer aux plus grandes. C’est pourquoi elle ne cessera pas d’être difficile, mais c’est aussi pourquoi elle ne cessera de croître. »
Rainer Maria Rilke
Lettres à un jeune poète (Briefe an einen jungen Dichter), 1929, trad. Marc Buhot de Launay, éditions Gallimard, coll. Poésie, 1993
Et pourtant, ceux-là qui depuis longtemps ne sont plus, ils sont en nous…
« Et pourtant, ceux-là qui depuis longtemps ne sont plus, ils sont en nous comme une tendance, un poids sur notre destin, un sang qui court, un comportement qui remonte à la nuit des temps. »
Rainer Maria Rilke
Lettres à un jeune poète (Briefe an einen jungen Dichter), 1929, trad. Marc Buhot de Launay, éditions Gallimard, coll. Poésie, 1993
La paix n’habite que les hauteurs…
« La paix n’habite que les hauteurs. C’est en montant, montant toujours, que la lutte devient harmonie, et que l’apparente incohérence des efforts de l’homme aboutit à cette grande lumière, la gloire, qui est encore, quoi que l’on dise, ce qui a le plus de chance de n’être pas tout à fait une vanité. »
Ernest Renan
in Discours de réception à l’Académie Française, 3 avril 1879
La gloire est quelque chose d’homogène…
« La gloire est quelque chose d’homogène et d’identique. Tout ce qui vibre la produit. Il n’y a pas plusieurs espèces de gloire, pas plus qu’il n’y a plusieurs espèces de lumière. À un degré inférieur, il y a les mérites divers ; mais la gloire de Descartes, celle de Pascal, celle de Molière, sont composées des mêmes rayons. »
Ernest Renan
in Discours de réception à l’Académie Française, 3 avril 1879
Le talent qu’inspire une doctrine est la mesure de sa vérité…
« Le talent qu’inspire une doctrine est, à beaucoup d’égards, la mesure de sa vérité. Ce n’est pas sans raison qu’on ne peut être grand poète qu’avec l’idéalisme, grand artiste qu’avec la foi et l’amour, bon écrivain qu’avec la logique, éloquent orateur qu’avec la passion du bien et de la liberté. »
Ernest Renan
in Discours de réception à l’Académie Française, 3 avril 1879
L’esprit est content avec des phrases…
« L’esprit est content avec des phrases, le corps c’est pas pareil, il est plus difficile lui, il lui faut des muscles. C’est quelque chose de toujours vrai un corps, c’est pour cela que c’est presque toujours triste et dégoûtant à regarder. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque…
« Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
L’homme n’est pas longtemps honnête quand il est seul…
« L’homme n’est pas longtemps honnête quand il est seul, allez ! Vous verrez ! »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent…
« Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
Tout ce qui est intéressant se passe dans l’ombre…
« Tout ce qui est intéressant se passe dans l’ombre, décidément. On ne sait rien de la véritable histoire des hommes. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins…
« La grande défaite, en tout, c’est d’oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu’à quel point les hommes sont vaches. Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins nous autres, mais faudra pas oublier non plus, faudra raconter tout sans changer un mot, de ce qu’on a vu de plus vicieux chez les hommes et puis poser sa chique et puis descendre. Ça suffit comme boulot pour une vie toute entière. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
Il vaut la peine d’admirer aussi ce point de l’œuvre de Lycurgue…
« Il vaut la peine d’admirer aussi ce point de l’œuvre de Lycurgue : il est parvenu à imposer dans la cité que la belle mort est préférable à la vie honteuse ; et en effet, si on procédait à un examen précis, on trouverait qu’il en meurt moins parmi les tenants de cette mort que parmi ceux qui ont choisi de s’éloigner du lieu effrayant. A dire vrai, le salut accompagne la vertu pour un temps plus long qu’il n’accompagne la lâcheté ; et en effet, la vertu est plus aisée, plus agréable, plus fertile et plus solide. »
Xénophon
Constitution des Lacédémoniens, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
Dans les autres cités, chaque fois que surgit un lâche…
« Dans les autres cités, chaque fois que surgit un lâche, il a juste l’appellation de lâche et le lâche va sur l’agora, siège et s’exerce au même endroit que le brave, s’il le veut ; à Lacédémone, chacun rougirait d’avoir le lâche pour commensal, de l’avoir pour compagnon d’exercices à la lutte. »
Xénophon
Constitution des Lacédémoniens, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
Je ne pense pas que même le Pouvoir…
« Je ne pense pas que même le Pouvoir ou la Domination soit le véritable centre de mon histoire. Cela fournit le thème de la Guerre, d’une chose suffisamment sombre et menaçante pour paraître d’une importance extrême, à cette époque ; mais il s’agit avant tout d’un “cadre” permettant aux personnages de se révéler. Le véritable thème, pour moi, est lié à quelque chose de beaucoup plus intemporel et difficile : la Mort et l’Immortalité : le mystère de l’amour du monde dans le cœur d’un peuple “condamné” à le quitter et à le perdre (apparemment). »
John Ronald Reuel Tolkien
Lettres (1981), n° 186, éditer par Humphrey Carpenter et Christopher Tolkien, trad. Delphine Martin et Vincent Ferré, Christian Bourgois éditeur, 2005
Mes opinions politiques penchent de plus en plus vers l’Anarchie…
« Mes opinions politiques penchent de plus en plus vers l’Anarchie (au sens philosophique, désignant l’abolition du contrôle, non pas des hommes moustachus avec des bombes) – ou vers la Monarchie “non constitutionnelle”. J’arrêterais quiconque utilise le mot État (dans un sens autre que le domaine inanimé qui recouvre l’Angleterre et ses habitants, chose qui n’a ni pouvoir, ni droits, ni esprit) ; et après lui avoir laissé une chance de se rétracter, l’exécuterais s’il s’obstinait ! »
John Ronald Reuel Tolkien
Lettres (1981), n° 52, éditer par Humphrey Carpenter et Christopher Tolkien, trad. Delphine Martin et Vincent Ferré, Christian Bourgois éditeur, 2005
Zoom sur…
Jean-François Gautier
Jean-François Gautier, né à Paris le 9 janvier 1950, mort le 6 décembre 2020, est docteur en philosophie, musicographe et étiopathe. Il collabore régulièrement à la revue Éléments et a publié de nombreux essais consacrés à […] ➝ lire la suite
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