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La moindre course dans la montagne dissout le temps…
Étranges les marques d’affection…
Chaque chose remplit son seul usage…
« Tempérance : Pourquoi jouissons-nous des heures dans les refuges ? Parce que les refuges proposent une paix modeste où les objets pourvoient à l’homme leur fonction suffisante. Chaque chose remplit son seul usage. Le poêle chauffe, la table est large, la fenêtre ouverte sur la montagne. La soupe fume, les bûches craquent. L’innovation n’a pas sa place dans ce monde amical. La technique procure ce qu’il faut. La technologie procure ce dont on ignore avoir besoin. »
Sylvain Tesson
Blanc, éditions Gallimard, 2022
L’aventure est la direction…
Notre civilisation est un patrimoine…
« Les scénarios qui se profilent à l’horizon, du reste, ne laissent aucune place à l’imagination : notre civilisation est un patrimoine à défendre et non un mythe à déconstruire. Le choix doit être clair : il faut à nouveau considérer l’Europe comme notre terre ancestrale, comme une source à laquelle puiser pour redécouvrir nos racines, nécessaires pour faire face aux défis décisifs qui nous attendent. »
Pietro Ciapponi
Les défis de l’Europe. Les racines d’une civilisation et les limites d’une bureaucratie, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2023
Le mot Europe…
« Le mot Europe devrait susciter dans l’âme de chacun de nous, avant toute chose, une perspective historique et politique qui évoque l’esprit d’identité d’une civilisation plurimillénaire : une idée d’empire et de hiérarchie qui n’a rien à voir avec un “marché commun” uniforme et sans colonne vertébrale. »
Pietro Ciapponi
Les défis de l’Europe. Les racines d’une civilisation et les limites d’une bureaucratie, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2023
L’Europe, pour nous, c’est l’unité ethnique…
« La différence se situe donc à la base : inéluctablement, un identitaire verra dans l’Europe autre chose qu’une simple expression géographique ou qu’un rouage quelconque d’un système planétaire piloté par le capitalisme. L’Europe, pour nous, c’est l’unité ethnique, anthropologique, culturelle, spirituelle et politique ; ce sont des millénaires d’histoire et d’identité condensés en un héritage qui ne peut être réduit à une matière imperceptible. »
Pietro Ciapponi
Les défis de l’Europe. Les racines d’une civilisation et les limites d’une bureaucratie, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2023
Retrouver une dimension continentale…
« Il s’agit donc de retrouver une dimension continentale, un ordre impérial en phase avec son temps, où le récit identitaire se substitue à la pratique monétaire. »
Pietro Ciapponi
Les défis de l’Europe. Les racines d’une civilisation et les limites d’une bureaucratie, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2023
Un trésor des identités…
« Une autre opération importante – sur le plan culturel, écologique et économique – doit être de réinvestir les villages abandonnés, un trésor des identités locales et du folklore, mais aussi une garantie éternelle pour la préservation du paysage et du rapport avec la nature, avec la volonté de faire perdurer la gastronomie et le vin. »
Pietro Ciapponi
Les défis de l’Europe. Les racines d’une civilisation et les limites d’une bureaucratie, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2023
Les rues de New York…
« On dit : en Europe la rue est vivante, en Amérique elle est morte. C’est faux. Rien de plus intense, de plus électrisant, de plus vital et de plus mouvementé que les rues de New York. La foule, le trafic, la publicité l’occupent tantôt avec violence, tantôt avec désinvolture. Des millions de gens l’occupent, errants, nonchalants, violents, comme s’ils n’avaient rien d’autre à faire, et sans doute n’ont-ils réellement rien à faire que de produire le scénario permanent de la ville. […] La rue américaine ne connaît peut-être pas de moments historiques, mais elle est toujours mouvementée, vitale, cinétique, et cinématique, à l’image du pays lui-même, où la scène proprement historique et politique compte peu, mais où la virulence du changement, qu’il soit alimenté par la technologie, la différence des races, les media, est grande : c’est la violence même du mode de vie. »
Jean Baudrillard
Amérique, éditions Grasset, 1986, Le Livre de Poche, coll. Biblio essais, 1988
On naît moderne…
« Ce n’est pas seulement un décalage, c’est un abîme de modernité qui nous sépare. On naît moderne, on ne le devient pas. Et nous ne le sommes jamais devenus. Ce qui saute aux yeux à Paris, c’est le XIXème siècle. Venu de Los Angeles, on atterrit dans le XIXème siècle. Chaque pays porte une sorte de prédestination historique, qui en marque presque définitivement les traits. Pour nous, c’est le modèle bourgeois de 89 et la décadence interminable de ce modèle qui dessine le profil de notre paysage. Rien n’y fait : tout tourne ici autour du rêve bourgeois du XIXème siècle. »
Jean Baudrillard
Amérique, éditions Grasset, 1986, Le Livre de Poche, coll. Biblio essais, 1988
Si le “genre humain” a incontestablement une réalité zoologique…
« Si le “genre humain” a incontestablement une réalité zoologique comme n’importe quelle espèce animale, il n’est, dans la réalité historique, qu’une abstraction, une absurdité. »
Giorgio Locchi
Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste, traduit de l’italien par Philippe Baillet et Pierluigi Locchi, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2022
En fait, la “théorie” marxiste est un “projet historique”…
« En fait, la “théorie” marxiste est un “projet historique”, rendu possible, comme tout autre projet, par la liberté historique de l’homme, mais voué à supprimer, avec l’histoire, cette liberté historique de l’homme, ressentie et regardée comme un mal, comme privatisation de cet être absolu où liberté et nécessité, elles-mêmes absolues, devraient se confondre. »
Giorgio Locchi
Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste, traduit de l’italien par Philippe Baillet et Pierluigi Locchi, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2022
Les marxistes de tout acabit…
« Les marxistes de tout acabit, c’est un fait connu, ont la prétention grotesque de vouloir accaparer la “révolution”, l’aversion pour la “bourgeoisie” et la lutte contre le capitalisme. »
Giorgio Locchi
Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste, traduit de l’italien par Philippe Baillet et Pierluigi Locchi, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2022
Tout ce qui devient historiquement…
« Toute réalité historique est, dans l’“espace unidimensionnel” de la conscience humaine, co-extension de passé, d’actualité et d’avenir, elle est présence de tout ce qui devient historiquement, de même que le « Moi » est à la fois mémoire, action et projet. »
Giorgio Locchi
Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste, traduit de l’italien par Philippe Baillet et Pierluigi Locchi, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2022
La “décadence” intervient chez un peuple lorsque le “contenu idéal”…
« La “décadence” intervient chez un peuple lorsque le “contenu idéal” du symbole qu’est le trésor a été oublié au profit de son seul “contenu matériel”, qui finit par tomber entre les mains d’hommes et de lignée qui n’ont aucun droit à le détenir. C’est alors que les peuples cessent d’être des “peuples” pour devenir populace, masse. »
Giorgio Locchi
Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste, traduit de l’italien par Philippe Baillet et Pierluigi Locchi, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2022
Le corps humain pourrait bien n’être qu’une apparence…
« Le corps humain pourrait bien n’être qu’une apparence. Il cache notre réalité. Il s’épaissit sur notre lumière ou sur notre ombre. La réalité c’est l’âme. »
Victor Hugo
Les Travailleurs de la mer, Émile Testard éditeur, 1891
Il était arrivé en même temps aux rhumatismes et à l’aisance…
S’adapter est le nom que l’impuissance donne à l’action…
« “S’adapter” est le nom que l’impuissance donne à l’action. “Sens de l’Histoire” est le nom que des dirigeants incapables donnent au mouvement qu’ils ne savent empêcher. Ainsi s’épargnent-ils la charge de veiller tendrement sur les héritages de l’Histoire. »
Sylvain Tesson
Blanc, éditions Gallimard, 2022
La permanence de l’impermanent…
« Le nouvel ordre productif a institué la permanence de l’impermanent. La requête du “changement” a fini par affoler les hommes. En quelques décennies, l’organisation globale a érigé “l’innovation” en dogme. Toujours plus, toujours différent, toujours ailleurs. De là, nécessité de vivre vite. Puisque tout se transforme, on sera toujours en retard. Alors, sous la menace de l’obsolescence, le résultat ne sera jamais satisfaisant : frustration, ressentiment, violence. La requête de la “mise à jour” numérique transposée dans le champ anthropologique fait de l’Histoire une valse musette avec substitution de cavalier à chaque mesure. »
Sylvain Tesson
Blanc, éditions Gallimard, 2022
La Raison, la faculté de penser…
« Nietzsche ne fait que remettre la Raison à sa place. Il la considère, ainsi que nous pourrions considérer aujourd’hui un “cerveau électronique”, comme une machine logique destinée à nous servir, qui reçoit de nous son information et ne peut fournir que les réponses contenues en puissance dans l’information reçue. Car ce n’est pas l’homme qui est au service d’une Raison abstraite, universelle et transcendante. C’est la Raison, la faculté de penser et d’agir logiquement, qui est placée au service de l’homme et de sa volonté. En ce sens, toute affirmation est effectivement arbitraire, parce qu’elle est humaine, et que chaque homme représente une perspective unique ouverte sur l’univers des choses. »
Giorgio Locchi
Définitions. Les textes qui ont révolutionné la culture non conforme, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2022
Le philosophe doit être un artiste…
« Nietzsche n’est pas un philosophe comme les autres. Il ne veut pas l’être, et il le proclame hautement. Désormais, affirme-t-il, la tâche du philosophe ne se borne plus à une simple réflexion sur le passé ni à une organisation du savoir. Le philosophe doit être un artiste qui fait de l’homme lui-même sa matière première. Il doit être celui qui assigne des buts à l’humanité et qui, grâce à son œuvre, la contraint à rechercher les moyens d’y parvenir. »
Giorgio Locchi
Définitions. Les textes qui ont révolutionné la culture non conforme, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2022
L’Europe n’existe que lorsqu’elle cesse d’être l’Occident du monde…
« L’Europe n’existe, et n’est possible, que lorsqu’elle cesse d’être l’Occident du monde. Tant que les Européens ne renonceront pas à cette logique, tout projet politique aura pour effet de les clouer au destin historique issu de Yalta. »
Giorgio Locchi
Définitions. Les textes qui ont révolutionné la culture non conforme, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2022
Il y a un peuple…
« Dans la société indo-européenne non altérée, il n’y a pas seulement une “masse” ou seulement des “individus”. Il y a un peuple, dont la “personnalité”, le génie, l’aristocratie sont les organes d’expression, de conception et de représentation. Masse et individu sont en effet des notions purement “synchroniques”, qui ne se définissent que dans l’espace social, et auxquelles fait défaut la dimension temporelle, dont le peuple participe au contraire pleinement. »
Giorgio Locchi
Définitions. Les textes qui ont révolutionné la culture non conforme, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2022