« Si je tombe, je ne tombe pas à genoux. »
Ezra Pound
« Canto LXXIV », in Cantos Pisans, trad. Denis Roche, Éditions de l’Herne, 1965
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter faisant un don.
« Si je tombe, je ne tombe pas à genoux. »
Ezra Pound
« Canto LXXIV », in Cantos Pisans, trad. Denis Roche, Éditions de l’Herne, 1965
« Nous devons produire le plus possible de symboles ostentatoires. Ce sont les symboles qui sont mobilisateurs, qui dynamisent les discours, qui dynamitent les adversaires. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« Ils sortaient de soixante-dix ans de joug soviétique. Ils avaient subi dix années d’anarchie eltsinienne. Aujourd’hui, ils se revanchaient du siècle rouge, revenaient à grands pas sur l’échiquier mondial. Ils disaient des choses que nous jugions affreuses : ils étaient fiers de leur histoire, ils se sentaient pousser des idées patriotiques, ils plébiscitaient leur président, souhaitaient résister à l’hégémonie de l’OTAN et opposaient l’idée de l’eurasisme aux effets très sensibles de l’euro-atlantisme. En outre, ils ne pensaient pas que les États-Unis avaient vocation à s’impatroniser dans les marches de l’ex-URSS. Pouah ! Ils étaient devenus infréquentables. »
Sylvain Tesson
Berezina, éditions Guérin, coll. Démarches, 2015
« Vous avez créé de toutes pièces au cœur de notre monde blanc un problème racial qui le détruira et c’est là votre but. Aucun de vous n’a la fierté de sa peau blanche et de ce qu’elle signifie.
— Ni la fierté ni la conscience, précisa l’une des statues. L’égalité entre les hommes est à ce prix. Nous le paierons. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« Le culte du héros commence avec le premier livre de la tradition occidentale, L’Iliade, d’Homère, écrite vers le VIIe siècle avant notre ère. C’est le personnage d’Achille qui restera un modèle pour l’éducation grecque : celui-ci préfère une vie courte et glorieuse à une vie longue et sans gloire. Achille dit qu’on lui a appris à toujours vouloir être le premier et à surpasser tous les autres. »
Ivan Blot
Le héros dans notre civilisation : héros tragiques et héros historiques, premier opus du cycle de conférences sur « L’homme héroïque », 2 septembre 2015
« Européens conscients et fiers de l’être, nous voilà pour ainsi dire condamnés à être insoumis, dissidents et rebelles. Insoumis à l’injonction du “vivre ensemble” au sein de sociétés multiculturelles, en voie d’africanisation et d’islamisation accélérées. Dissidents du nouvel ordre mondial marchand, de la pensée conforme et du caquetage médiatique. Rebelles enfin, aujourd’hui comme hier, à toute forme de totalitarisme. Rebelles par fidélité. »
Grégoire Gambier
Conclusion à Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne, Philippe Conrad dir., édition Institut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018
« Sans pose ni complexe, Venner rejoint le courant qui, de Balzac à Déon, maintient et restaure un type de posture face à l’adversité, ces auteurs qui savent la prééminence du polemos héraclitéen – le conflit, père de toutes choses. Et qui refusent le désespoir, conscients que l’histoire, dont l’ironie est féroce, surprendra toujours les esprits oublieux des traditions ancestrales. L’Inde part à la conquête du monde sous l’étendard écarlate de Shiva, l’islam sous celui de Mahomet ; la Chine réapprend Confucius. Quand redeviendrons-nous homériques ? »
Christopher Gérard
Quolibets – Journal de lecture, éditions L’Âge d’Homme, 2013
« Savoir commander et aussi savoir obéir fièrement : être posté à sa place, dans son rang, mais aussi à tout moment, de conduire ; préférer le danger aux aises ; ne pas peser sur une balance d’épicier ce qui est permis et ce qui est défendu ; être l’ennemi de ce qui est mesquin, rusé, parasitaire, plus que de ce qui est mal… Qu’apprend-on à la dure école ? À commander et à obéir. »
Frédéric Nietzsche
Fragments posthumes, Tome XIV, 1888 – 1889, trad. Jean-Claude Hémery, éditions Gallimard, 1977
« La véritable géographie homérique réside dans cette architecture : la patrie, le foyer, le royaume. L’île d’où l’on vient, le palais où l’on règne, l’alcôve où l’on aime, le domaine où l’on bâtit. On ne saurait se montrer fier de son propre reflet si l’on ne peut pas se prétendre de quelque part. »
Sylvain Tesson
Un été avec Homère, Éditions des Équateurs, 2018
« Je suis content et fier d’y avoir été, même s’il a fallu payer le prix de la captivité, parce que là-haut… Ah ! Comment dire ?… Là-haut, on a eu des exemples, mon vieux. Des maîtres. Des patrons. Des capitaines ! Des hommes bien ! Je ne parle pas seulement du courage, ce qui est essentiel… Je parle aussi de la manière aussi, la manière !… […]
Oh je sais bien que ce n’est pas parce qu’on accepte de se faire tuer pour une cause que cette cause est juste. Mais je m’en fous de la cause… je vous parle des hommes… je pourrais vous donner la liste. De toutes les origines, de tous les rangs de l’armée. Il y en a je ne sais même pas leur nom. Je ne les ai vus qu’une fois. Je sens encore… leurs doigts sur mon cœur. Un seul type bien, vraiment bien, et ça change tout. Un seul ! Là-haut il y en avait plein ! Et ils avaient la manière. Je peux vous le dire… »
Pierre Schoendoerffer
Là-haut, Éditions Grasset, 1981
« Être homme, c’est précisément être responsable. C’est connaître la honte en face d’une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C’est être fier d’une victoire que les camarades ont remportée. C’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde. »
Antoine de Saint-Exupéry
Terre des hommes, Le Livre de Poche, 1939, p. 59