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Auteur

Dominique Venner

Dominique Venner, né le 16 avril 1935 à Paris et mort le 21 mai 2013 dans la même ville, est un essayiste et militant politique français. Il est auteur de nombreux livres d’histoire. Lauréat du prix Broquette-Gonin de l'Académie française, il est également un spécialiste reconnu des armes, sur lesquelles il a écrit de nombreux ouvrages. Sous-officier pendant la guerre d'Algérie, il milite à Jeune Nation dans les années 1950, s’engage pour la défense de l’Algérie française et fonde le groupe Europe-Action dans les années 1960. Il se retire par la suite du militantisme politique pour se consacrer à l’écriture et à l’édition, en fondant et dirigeant successivement les revues Enquête sur l'histoire et La Nouvelle Revue d'histoire. Son sacrifice volontaire dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, pour s’insurger notamment « contre le crime visant au remplacement de nos populations », est à l’origine de la création de l’Institut Iliade.

Découvrez 118 citations de Dominique Venner

L’image du stoïque chevalier m’a souvent accompagné dans mes révoltes…

« L’image du stoïque che­va­lier m’a sou­vent accom­pa­gné dans mes révoltes. Il est vrai que je suis un cœur rebelle et que je n’ai pas ces­sé de m’insurger contre la lai­deur enva­his­sante, contre la bas­sesse pro­mue en ver­tu et contre les men­songes éle­vés au rang de véri­tés. Je n’ai pas ces­sé de m’insurger contre ceux qui, sous mes yeux, ont vou­lu la mort de l’Europe […]. »

Domi­nique Venner
Un samou­raï d’Occident., Le Bré­viaire des insou­mis, édi­tions Pierre- Guillaume de Roux, 2013, réédi­tion La Nou­velle Librai­rie, 2022

En tant qu’archétypes, le masculin et le féminin…

« En tant qu’archétypes, le mas­cu­lin et le fémi­nin sont les deux pôles oppo­sés et indis­pen­sables de la vie. Indis­pen­sables parce que com­plé­men­taires. Si l’un des pôles dis­pa­raît, tout se détraque. Le mas­cu­lin seul engen­dre­rait un monde de bru­ta­li­té et de mort. Le fémi­nin seul, c’est notre monde : les pères ont dis­pa­ru, les enfants sont deve­nus des petits monstres capri­cieux, mous et tyran­niques. Les cri­mi­nels ne sont pas cou­pables, mais des vic­times ou des malades qu’il faut dor­lo­ter. Les psys se mul­ti­plient tan­dis que les psy­cho­pathes mons­trueux narguent leurs vic­times et ricanent au nez des juges. »

Domi­nique Venner
Un samou­raï d’Occident. Le Bré­viaire des insou­mis, édi­tions Pierre-Guillaume de Roux, 2013, réédi­tion La Nou­velle Librai­rie, 2022

La tradition telle que je l’entends n’est pas le passé…

« La tra­di­tion telle que je l’entends n’est pas le pas­sé, mais au contraire ce qui ne passe pas et qui revient tou­jours sous des formes dif­fé­rentes. Elle désigne l’essence d’une civi­li­sa­tion sur la très longue durée ce qui résiste au temps et sur­vit aux influences per­tur­ba­trices de reli­gions, de modes ou d’idéologie importées. »

Domi­nique Venner
Un samou­raï d’Occident. Le Bré­viaire des insou­mis, édi­tions Pierre-Guillaume de Roux, 2013, réédi­tion La Nou­velle Librai­rie, 2022

En décidant d’amener son drapeau, de retirer ses troupes…

« En déci­dant d’amener son dra­peau, de reti­rer ses troupes, de replier la popu­la­tion euro­péenne, d’abandonner ses par­ti­sans indi­gènes, la France ne se met­tait pas à labri comme cer­tains l’imaginaient. Elle reti­rait la garde quelle mon­tait depuis 1830 en Algé­rie, ouvrant son propre ter­ri­toire a l’inva­sion de popu­la­tions en surnombre. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

Mes choix profonds n’étaient pas d’ordre intellectuel mais esthétique…

« Mes choix pro­fonds n’étaient pas d’ordre intel­lec­tuel mais esthé­tique. L’important pour moi n’était pas la forme de l’État — une appa­rence — mais le type d’homme domi­nant la socié­té. Je pré­fé­rais une répu­blique où l’on culti­vait le sou­ve­nir de Sparte à une monar­chie vau­trée dans le culte de l’argent. Il y avait dans ces sim­pli­fi­ca­tions un grand fond de véri­té. Je crois tou­jours aujourd’hui que ce n’est pas la loi qui est garante de l’homme, mais la qua­li­té de l’homme qui garan­tit la loi. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

En Algérie, nous combattions pour nous-mêmes…

« En Algé­rie, nous com­bat­tions pour nous-mêmes, pour notre droit à un des­tin, pour notre digni­té. Nous com­bat­tions pour rele­ver le défi des défaites pas­sées, pour effa­cer l’humiliation into­lé­rable et la dou­leur. Nous com­bat­tions pour gar­der notre bien, pour conser­ver une terre acquise par le droit de conquête, de sang, de sueur et de colo­ni­sa­tion. Nous com­bat­tions pour défendre sur cette terre, nos ber­ceaux et nos cime­tières. Nous com­bat­tions pour pro­té­ger les nôtres en danger. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

Je pars de cette constatation que les Européens sont vulnérables…

« Je pars de cette consta­ta­tion que les Euro­péens sont vul­né­rables parce qu’ils n’ont pas conscience de ce qu’ils sont. Ils ne sont pas conscients de leur iden­ti­té ni de leurs valeurs spé­ci­fiques. La tâche la plus urgente est donc de leur don­ner les fon­de­ments d’une struc­ture men­tale, d’une conscience de leur iden­ti­té. »

Domi­nique Venner
Car­nets rebelles – volume I, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, 2021

Une idéologie de vieillards et de rentiers, imaginée par des bourgeois…

« À 18 ou à 20 ans, com­ment un gar­çon épris d’absolu, d’enga­ge­ment, de sacri­fice, de foi… pour­rait-il être démo­crate, sys­tème basé sur le com­pro­mis, le scep­ti­cisme et la rela­ti­vi­sa­tion des idées, la réduc­tion de toute chose aux petits inté­rêts et à la tran­quilli­té bour­geoise. C’est une idéo­lo­gie de vieillards et de ren­tiers, ima­gi­née par des bour­geois (des gens qui pensent bas­se­ment) pour leur satis­fac­tion propre. »

Domi­nique Venner
Car­nets rebelles – volume I, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, 2021

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