« Comme tant de femmes dont l’époux ou le fils part pour la guerre, elle ne pouvait qu’espérer et souffrir. »
René Barjavel
L’Enchanteur, éditions Denoël, 1984
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« Comme tant de femmes dont l’époux ou le fils part pour la guerre, elle ne pouvait qu’espérer et souffrir. »
René Barjavel
L’Enchanteur, éditions Denoël, 1984
« Le réalisme n’est souvent qu’un fatalisme découragé. […] L’Histoire n’est pas réaliste. […] L’essence de l’Histoire est réelle et irréaliste. Parce que son moteur est composé d’un carburant, la volonté de puissance et d’un comburant, la puissance de la volonté. […] Comme disait Guillaume d’Orange : “là où il y a une volonté, il y a un chemin.” »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
« Pour traverser les âges sombres qui peuvent advenir, il nous faut des sanctuaires. Mais le pire n’est pas une fatalité. L’histoire n’est écrite nulle part. Et il y a de l’imprévu dans l’histoire. »
Jean-Yves Le Gallou
Dominique Venner. La flamme se maintient, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2023
« Le dissident, à la différence du super-héros, est une personne normale mais qui a un comportement héroïque face au Système ou face à la fatalité, et qui se réveille quand la majorité se soumet. Dans le sombre futur des dystopies, il incarne l’espérance. »
Michel Geoffroy
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2023
« La mort, en soi, n’est peut-être pas une chose si horrible, après tout. Nous l’aurons tous. Mais malheur à nous si nous savons, même si c’est dans un siècle ou deux siècles, le temps précis où elle viendra. »
Dino Buzzati
Équivalence, in Les nuits difficiles, nouvelles, 1971, trad. Michel Sager, éditions Robert Laffont, Coll. Pavillon, 1972
« Une arme est beaucoup plus qu’une arme, c’est un défi au désespoir, un appel au courage, une rupture avec la fatalité. »
Dominique Venner
Carnets rebelles – volume I, éditions La Nouvelle Librairie, 2021
« Ainsi la publicité vide de leur sens les mots les plus essentiels, et rend absurde le langage. Derrière elle, le marché trahit des réalités qu’il absorbe : rendre tout bien échangeable et liquide, c’est à la fin détruire ce qui ne saurait devenir l’objet d’un échange marchand. La mobilisation générale qui constitue la dynamique du marché, cette extension perpétuelle pour ne rien laisser en dehors de la marche de l’économie, c’est, au sens littéral du terme, une liquidation générale. Vendre de la “présence”, c’est seulement révéler et emmurer encore notre infinie solitude ; commercialiser l’humain, c’est de toute évidence contribuer à construire un monde inhumain. Si elle va au bout de ce renversement universel, la société la plus prospère peut aussi bien devenir celle la plus grande misère… Cette misère n’a rien d’une fatalité : elle est un choix, le produit d’une vision du monde. »
François-Xavier Bellamy
Demeure. Pour échapper à l’ère du mouvement perpétuel, Éditions Grasset, 2018
« Face à la décadence, trois genres de réaction révèlent un type d’homme : les uns, la majorité, acceptent sans broncher de ne pas voir ce qui les tue et frémissent ou ricanent si d’aventure un éveillé tente de leur ouvrir les yeux. Cynisme ou perversion, une minorité jouit des décadences comme s’il était possible de ne pas être englouti par la montée des eaux d’égout. Une autre minorité, les purs, refuse les fatalités trompeuses ; elle prend les armes et combat. »
Christopher Gérard
Préface au Chant des alouettes de Thibaud Cassel, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2017
« Les Russes sont tous atteints à des degrés divers par cette torpeur métaphysique. Les Européens de l’Ouest, eux, ont oublié ce qu’ils doivent au stoïcisme, à Marc Aurèle, à Epictète. Ils méprisent ce penchant à l’inertie. Ils lui donnent le nom de fatalisme, font la moue devant la passivité slave et repartent vaquer à leurs occupations, les manches retroussées et les sourcils froncés. L’Europe de Schengen est peuplée de hamsters affairés qui, dans leur cage de plastique tournant sur elle-même, ont oublié les vertus de l’acceptation du sort. »
Sylvain Tesson
S’abandonner à vivre, éditions Gallimard, 2014
« Et ouvertement je vouais mon cœur à la terre grave et souffrante, et souvent, dans la nuit sacrée, je lui promis de l’aimer fidèlement jusqu’à la mort, sans peur, avec son lourd fardeau de fatalité, et de ne mépriser aucune de ses énigmes. »
Friedrich Hölderlin
La Mort d’Empédocle (Der Tod des Empedokles), inachevé, 1798, trad. Eloi Recoing, éditions Actes Sud, coll. Babel, 2004
« Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations. »
Dominique Venner
« Les raisons d’une mort volontaire », dernière lettre, 21 mai 2013