Thème
Citations sur le temps
L’Histoire est ce qui passe…
« L’Histoire est ce qui passe au milieu de ce qui demeure. »
Sylvain Tesson
Blanc, éditions Gallimard, 2022
Ils reviendront, ces Dieux…
La mort, en soi, n’est peut-être pas une chose si horrible…
« La mort, en soi, n’est peut-être pas une chose si horrible, après tout. Nous l’aurons tous. Mais malheur à nous si nous savons, même si c’est dans un siècle ou deux siècles, le temps précis où elle viendra. »
Dino Buzzati
Équivalence, in Les nuits difficiles, nouvelles, 1971, trad. Michel Sager, éditions Robert Laffont, Coll. Pavillon, 1972
Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent…
« Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
Une chance extraordinaire d’avoir voyagé…
« Je considère comme une chance extraordinaire d’avoir voyagé, en me rendant à Chitral, non seulement dans l’espace mais également dans le temps, et d’avoir pu regarder ce que d’autres ne peuvent désormais que lire. »
Erik L’Homme
Des pas dans la neige. Aventures au Pakistan, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Pôle fiction, 2010
Aimer la corrida…
« Je l’ai dit et répété : aimer la corrida, (plus profondément et justement exprimé, aimer les toros) c’est espérer, c’est croire à la Terre promise, c’est passer des après-midi à être l’orpailleur qui, quand le soir tombe, n’aperçoit dans son tamis que quelques paillettes d’or. »
Jean Cau
Les Oreilles et la queue, 1961, éditions Gallimard, coll. Hors série Connaissance, 1990
Il ne faut rien habiter sinon l’espace dans…
« Il ne faut rien habiter sinon l’espace dans lequel se déploient nos âmes. Ça s’est gâté pour nos ancêtres quand le monde a rétréci jusqu’à entrer dans le périmètre d’un enclos et que le temps s’est réduit à la maturité d’une graine. »
Erik L’Homme
Déchirer les ombres, éditions Calmann-Lévy, 2018
On est toujours enclin à gaspiller ce dont on dispose en quantité…
« J’aspirais à une vie extraordinaire, même s’il fallait pour cela qu’elle fût brève – on est toujours enclin à gaspiller ce dont on dispose en quantité, en l’occurrence son temps quand on est jeune. »
Erik L’Homme
Des pas dans la neige. Aventures au Pakistan, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Pôle fiction, 2010
La science elle-même se déploie dans le temps…
« La science elle-même se déploie dans le temps, bien sûr : elle découvre peu à peu de nouvelles connaissances, de nouvelles vérités, qui ajustent l’une après l’autre notre représentation du réel. Mais si la science a une histoire, c’est celle d’un mouvement vers cette vérité qui n’en a pas, et dont la nécessité est étrangère à nos découvertes. L’histoire des sciences a un sens, parce que les sciences s’approchent peu à peu dans le temps de ce qui est extérieur au temps. Et on peut parler de ce cheminement de la science comme d’un progrès, si l’on considère ce cheminement par rapport à l’objectif immuable que constitue la vérité, vers laquelle tout chercheur tente simplement d’avancer.
On ne peut donc parler de progrès que pour décrire un mouvement qui se connaît pour but un point d’arrivée immobile. »
François-Xavier Bellamy
Demeure. Pour échapper à l’ère du mouvement perpétuel, Éditions Grasset, 2018
L’avenir n’existe pas…
« L’avenir n’existe pas. Il n’existe absolument pas. Cette représentation mentale du temps comme une flèche est un piège intellectuel ; elle nie la consistance du présent en le réduisant à n’être que le point de passage vers un avenir déjà défini. Or cette flèche est une fiction, et l’avenir n’est pas écrit. Seuls existent le présent, et le passé qui se condense en lui. Le “non-encore être” est encore du non-être ; et même le possible doit être créé. En réalité, notre avenir ne sera rien d’autre que le résultat de nos choix. »
François-Xavier Bellamy
Demeure. Pour échapper à l’ère du mouvement perpétuel, Éditions Grasset, 2018
Nous ne craignons pas ce qui peut sortir de nos mains…
« Nous ne craignons pas ce qui peut sortir de nos mains ; nous aussi voulons être emportés par le murmure de notre civilisation. Rythmons le courant du temps, empoignant avec nous la torche de l’éternité européenne ! »
Thibaud Cassel
Le Chant des alouettes, édition Institut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2017
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