« Cette sincérité sans doute est peu discrète ; Mais toujours de mon cœur ma bouche est l’interprète. »
Racine
Britanicus, 1697, éditions Librairie Générale Française, coll. Le Livre de Poche, le Théâtre de Poche, 1986
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.
« Cette sincérité sans doute est peu discrète ; Mais toujours de mon cœur ma bouche est l’interprète. »
Racine
Britanicus, 1697, éditions Librairie Générale Française, coll. Le Livre de Poche, le Théâtre de Poche, 1986
« La communauté scientifique est prise dans un étau : comment à la fois obéir à la censure du politiquement correct, céder au terrorisme intellectuel de l’égalitarisme et proclamer des vérités scientifiques éventuellement thérapeutiquement utiles ? »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’Æncre, 1998 et 2011, éditions L’Æncre/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
« Le Stagirite a clairement conscience des limites de l’homme. Aussi sa doctrine est-elle avant tout une méthode ou, mieux, un cheminement, souvent escarpé et tortueux, vers la lumière, toujours vacillante, du juste. »
Aristide Leucate
Aux temps de la justice. En quête des sources pures du droit, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2023
« Les grands savants sont toujours d’une profonde honnêteté intellectuelle. Ils suivent la réalité partout où celle-ci les mène. Ils ne cherchent jamais à lui substituer leurs propres désirs, ni à la cacher quand elle devient gênante. »
Alexis Carrel
L’homme, cet inconnu, éditions Plon, 1935
« Le fait que l’homme puisse discerner la vérité, le bien du mal, le juste de l’injuste, mais aussi le beau du laid, n’est pas sans conséquences importantes en philosophie politique. Cela veut dire que le souverain, c’est- à‑dire, quel que soit son titre, le chef de la nation, doit avoir en vue et pour but le bien de la nation, et non se laisser guider par telles ou telles idées passagères qui, parce qu’elles sont à la mode, prétendraient de ce fait s’imposer. »
Marc Froidefont
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue mémoire, 2023
« Est diabolique celui qui instaure le règne du mensonge et contraint d’autres humains à y demeurer. Cela va plus loin que la flétrissure d’une relégation spirituelle, on instaure là le règne du monde à l’envers, où l’Antéchrist porte le masque du Rédempteur, comme dans la fresque de Signorelli sur les murs d’Orvieto. Le diable n’est pas celui qui tue, il est Diabolos, le calomniateur, il est le dieu pour qui le mensonge n’est pas pleutrerie, comme il l’est chez l’homme, mais pouvoir souverain. Il fait crouler le dernier orifice laissé au désespoir, la connaissance, il institue l’empire de l’insane, car il faut être dément pour faire du mensonge sa demeure. »
Arnold Gehlen
Morale et hypermorale, trad. François Poncet, Paris, Krisis, 2023
« Le corps humain pourrait bien n’être qu’une apparence. Il cache notre réalité. Il s’épaissit sur notre lumière ou sur notre ombre. La réalité c’est l’âme. »
Victor Hugo
Les Travailleurs de la mer, Émile Testard éditeur, 1891
« Le mythe est au-delà du vrai et du faux, tout simplement parce qu’il est plus originel. Il montre ce qui est de toute éternité. »
Alain de Benoist
L’exil intérieur. Carnets intimes, Krisis / éditions La Nouvelle Librairie, 2022
« Le combat des idées ne se joue pas sur le terrain du bien, mais sur celui du vrai. »
Alain de Benoist
L’exil intérieur. Carnets intimes, Krisis / éditions La Nouvelle Librairie, 2022
« Et la question : “Est-ce que c‘est vrai ?”, a été progressivement remplacée par l’interrogation angoissée : “A‑t-on le droit de le dire ?”. »
Jean-Yves Le Gallou
La société de propagande. Manuel de résistance au goulag mental, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2022
« L’incompréhension dont font preuve les adversaires est incompréhensible. Ce doit être un anachronisme, une allergie à la vérité, l’anti-pensée ou l’anti-modernité, une pure négativité. Tout fonctionne donc sur le principe de la dystopie : imaginer ce qui se produirait demain si nous ne savions réagir maintenant. La grande peur politique ou grande peur climatique, sont devenues les dernières passions admissibles de ceux qui ne veulent être jugés que sur des ennemis et des périls. »
François-Bernard Huyghe
L’art de la guerre idéologique, éditions du Cerf, 2019
« S’il faut une opposition pour défendre et sauver la personne, nous sommes de cette opposition. Mais nous refusons, en combattant pour la personne, de combattre pour cette réalité agressive et avare qui se retranche derrière elle. Une personne, ce n’est pas un faisceau de revendications tournées vers le dedans à l’intérieur d’une frontière arbitraire, et je ne sais quel désir d’affirmation. C’est un style réducteur des influences, mais largement ouvert à elles, une puissance orientée d’attente et d’accueil. C’est une force nerveuse de création et de maîtrise, mais au sein d’une communion humaine où toute création est un rayonnement, toute maîtrise un service. C’est une liberté d’initiative, c’est-à-dire un foyer de commencements, une première pente vers le monde, une promesse d’amitiés multiples, une offre de soi. On ne se trouve qu’en se perdant ; on ne possède que ce qu’on aime. Allons plus loin, jusqu’au bout de la vérité qui nous sauvera : on ne possède que ce qu’on donne. Ni revendication, ni démission : nous refusons le mal de l’Orient et le mal de l’Occident. Mais un mouvement croisé d’intériorisation et de don […]. »
Emmanuel Mounier
« Pour une réhabilitation de la communauté », in Krisis n°16, juin 1994