« Le combat des idées ne se joue pas sur le terrain du bien, mais sur celui du vrai. »
Alain de Benoist
L’exil intérieur. Carnets intimes, Krisis / éditions La Nouvelle Librairie, 2022
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« Le combat des idées ne se joue pas sur le terrain du bien, mais sur celui du vrai. »
Alain de Benoist
L’exil intérieur. Carnets intimes, Krisis / éditions La Nouvelle Librairie, 2022
« Le travail bien fait, il aime ça, il trouve que c’est un moyen de donner du sens à une vie qui n’en a aucun. »
Erik L’Homme
Un peu de nuit en plein jour, éditions Calmann-Lévy, 2019
« L’Être n’est plus considéré comme quelque chose de bon, mais tout au plus comme un fait neutre, voire, dans certains cas extrêmes, comme mauvais. Le nihilisme en tire les conséquences et vise à la destruction de ce qu’il considère comme indigne d’être.
Mais il épargne le présent, tout simplement parce que celui-ci abrite le sujet de la destruction. Il cherche à détruire tout, sauf le présent. C’est-à-dire ce qui reste une fois qu’on a fait abstraction du présent, à savoir le passé et l’avenir. La logique du nihilisme est donc celle de ce que l’on pourrait appeler un « présentisme » absolu. Il vise à la destruction du passé et de l’avenir. »
Rémi Brague
Modérément moderne, éditions Flammarion, 2014
« Je préfère les natures humaines qui ressemblent aux lacs gelés à celles qui ressemblent au marais. Les premières sont dures et froides en surface mais profondes, tourmentées et vivantes en dessous. Les secondes sont douces et spongieuses d’apparence mais leur fond est inerte et imperméable. »
Sylvain Tesson
Dans les forêts de Sibérie, éditions Gallimard, 2011
« Tout ce qui est bien, tout ce qui a fait quelque chose de bien, ou s’y efforce, est toujours une minorité. Et les gens d’une minorité se sentent toujours en exil. »
Henry de Montherlant
La possession de soi-même in Service inutile, 1935, éditions Gallimard, 1973, coll. Folio Essais, 2005
« Quand s’affrontent les droits inconciliables de deux peuples, il n’y a pas de cause juste et injuste. Il n’y a que la guerre, arbitre impartial et froid pour décider entre deux forces, deux logiques, deux mondes, lequel va l’emporter. »
Dominique Venner
Le cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
« Le divorce est consommé entre libéralisme et démocratie. Quand les marchés sont libres, les citoyens ne le sont plus guère, et s’ils peuvent l’être, si certains le sont, c’est la société qui ne l’est plus, tenue par autre chose, d’autres règles, d’autres lois qui lui sont étrangères, qui s’imposent à elle pour la dissoudre et pour lui substituer la collection d’individus séparés, par tout, et d’abord par leurs intérêts immédiats. La question de la justice, celle du social et de l’être-ensemble sont devant nous. Elles sont question de frontières et de séparations. Elles sont affaires de vie ou de mort.
C’est fini. L’« insurrection de la différence » (selon la formule de Georges Balandier) est devant nous. Elle répondra à l’utopie criminelle de la démocratie sans terre, qui conduit le libéralisme à détruire la démocratie – c’est-à-dire à nier la capacité de communautés humaines à décider souverainement de leur devenir – faute d’accepter la condition de leur constitution, qui est la séparation, l’écart et la singularité. Une société qui ne sait se nommer, se compter et se distinguer ne peut se conduire, elle perd la capacité du bien comme du mal. La confusion n’est pas amie de la liberté. »
Hervé Juvin
Le renversement du monde. Politique de la crise, éditions Gallimard, 2010
« Le bourgeois ne prétend pas que les choses aillent bien ; tout ce qu’il affirme, c’est qu’elles ne peuvent aller mieux. »
Emmanuel Berl
Mort de la pensée bourgeoise, 1929, éditions Robert Laffont, 1992
« L’homme cherche sa propre densité et non pas son bonheur. »
Antoine de Saint-Exupéry
Citadelle, éditions Gallimard, 1948
« Le souverain bien est le bonheur ou « euthymie », très différent du plaisir, contrairement à ce qu’ont cru ceux qui l’ont mal compris, attitude dans laquelle l’âme est en repos et calme, et ne se laisse troubler par aucune crainte, superstition, ou affection. »
Diogène Laërce
Vie et doctrine des philosophes illustres, IIIe siècle de notre ère, trad. Robert Genaille, éditions Garnier-Flammarion, en deux tomes, 1965
« Notre temps est si rongé de bonnes intentions, si désireux de faire le bien qu’il voit le mal partout. »
Philippe Muray
Après l’Histoire, éditions Gallimard, 2007