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« Nous ne reculerons pas. Nous défendrons nos droits en Europe. Nous ne céderons ni au chantage politique, ni au chantage financier. L’on peut peut-être transiger dans les questions relevant du temps tactique, voire du temps stratégique, mais dans celles relevant du temps historique, jamais. » Telles sont les paroles du premier ministre hongrois Viktor Orbán, et c’est avec la même détermination que son directeur politique a rédigé ce livre de stratégie.
S’appuyant sur des études approfondies ainsi que sur une série d’exemples tirés de l’histoire et de la culture populaire, l’auteur permet aux lecteurs qui ne connaissent pas la géographie et l’histoire uniques de la Hongrie de comprendre comment ces facteurs continuent à façonner la pensée hongroise. Il y décrit la stratégie du gouvernement hongrois et démonte les idées fausses entretenues par les médias occidentaux sur la nature et les objectifs de ce dernier.
Tout en s’opposant au discours dominant de l’Occident sur la Hongrie, Balázs Orbán plaide pour une Europe dans laquelle il est possible de gouverner selon des principes enracinés dans l’histoire et les valeurs nationales plutôt que selon le consensus libéral aujourd’hui hégémonique.
Avant-propos de Viktor Orbán. Préface de Thibaud Gibelin.
« L’arrivée de populations issues d’autres civilisations affaiblit en effet la conscience nationale et crée une nouvelle base d’électeurs pour les forces progressistes et libérales croyant dans les institutions politiques supranationales. »
« Les classes moyennes veulent conserver un mode de vie façonné par des valeurs vieilles de plusieurs siècles, alors que les élites attendent du changement de mode de vie nécessaire en raison de l’immigration l’instauration d’une meilleure organisation de la société, d’une société ouverte. Il faut cependant bien constater que l’immigration conduit à l’émergence de sociétés parallèles fermées et non à une société ouverte. »
« Essayer des idées nouvelles venues de l’étranger est une expérience pouvant facilement mal se passer. Pensons seulement au cas actuel de l’Europe de l’Ouest et de l’immigration. Les Hongrois ont compris qu’ils ne pouvaient pas se permettre le luxe de mener des expériences pouvant être mortelles pour eux-mêmes. »
« Après 1990, les mêmes personnes proclamaient avec la même ferveur la nécessité d’adopter les modèles de la démocratie libérale. Ce n’était pas difficile pour eux, puisque le libéralisme progressiste et le socialisme raté partagent de nombreuses similitudes. Le libéralisme est également semblable au marxisme et au socialisme en ce qu’il est devenu l’idéologie directrice d’une idée impériale. »
« Le trait caractéristique du libéralisme progressiste — et en cela il est très proche du marxisme — est qu’il suit une vision linéaire de l’histoire, selon laquelle l’histoire a une fin, et que cette fin consiste en la pleine réalisation du libéralisme progressiste. »
« Inutile de tergiverser : pour bon nombre d’hommes politiques hongrois, la nation est une valeur dont le renforcement et la protection sont leur devoir le plus important. »
« Il devient de plus en plus évident que la mondialisation crée autant de problèmes qu’elle n’en résout, et un nombre croissant de chercheurs et de penseurs sérieux estiment que le nationalisme, pris dans un sens positif exempt de toute connotation chauvine, apporte une solution à une part importante des problèmes actuels. »
« Le christianisme a été la pierre angulaire de la pensée politique hongroise à travers les époques et, plus encore, le cadre de son renouveau. Le renforcement de la pensée chrétienne et l’utilisation de la force dynamique des fondements culturels chrétiens ont toujours été un élément naturel de l’ascension hongroise. »