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Citations sur le socialisme

Le libéralisme progressiste et le socialisme raté partagent de nombreuses similitudes…

« Après 1990, les mêmes per­sonnes pro­cla­maient avec la même fer­veur la néces­si­té d’adopter les modèles de la démo­cra­tie libé­rale. Ce n’était pas dif­fi­cile pour eux, puisque le libé­ra­lisme pro­gres­siste et le socia­lisme raté par­tagent de nom­breuses simi­li­tudes. Le libé­ra­lisme est éga­le­ment sem­blable au mar­xisme et au socia­lisme en ce qu’il est deve­nu l’idéologie direc­trice d’une idée impériale. »

Balázs Orbán
Com­prendre la stra­té­gie hon­groise, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Iliade, 2023

Il prétend être dévoué au peuple et vit dans un palais…

« Il pré­tend être dévoué au peuple et vit dans un palais. Il prêche le socia­lisme et s’as­sure un trai­te­ment qui ferait vivre une province. »

Oscar Wilde
Véra ou les Nihi­listes, 1883, in La jeu­nesse est un art. Épi­grammes choi­sies et tra­duites par Léo Lack, éd. Jean Jacques Pau­vert, 1974

Lorsqu’un jeune bourgeois « va au peuple »…

« Lorsqu’un jeune bour­geois va au peuple”, il lui faut sur­mon­ter deux ten­ta­tions : la pre­mière tient à ce qu’on peut appe­ler ses habi­tudes de caste : répu­gnance et dégoût devant le tra­vail manuel, la sale­té, la sueur, la pau­vre­té et, il faut bien le dire aus­si, l’étroitesse petite-bour­geoise qui tient lieu de ver­tu aux meilleurs repré­sen­tants de la classe ouvrière ; la seconde ten­ta­tion, contraire à la pre­mière, n’est en réa­li­té que le résul­tat du refou­le­ment de celle-ci : elle se mani­feste par un désir fré­né­tique d’idéaliser l’homme aux mains sales, de le véné­rer, de le consi­dé­rer comme un oracle, et d’adopter à son égard une atti­tude maso­chiste, aus­si sotte que malsaine. »

Pierre Gri­pa­ri
La Scie­rie (pré­face), édi­tions L’Âge d’Homme, 1975

Subjugués par la gauche…

« Il est vrai que les courtes périodes au cours des­quelles les socia­listes lais­sèrent le pou­voir, entre 1986 et 1988 puis entre 1993 et 1997, ne chan­gèrent rien à leur pré­émi­nence, car la droite n’a jamais modi­fié aucune des orien­ta­tions fon­da­men­tales que la gauche a pu don­ner à notre pays. Le RPR, l’UDF et aujourd’hui l’UMP ont tou­jours été sub­ju­gués par la gauche et se sont tou­jours pla­cés idéo­lo­gi­que­ment à la remorque du PS. »

Bru­no Mégret
L’Autre scé­na­rio pour la France et l’Europe, Édi­tions Cité liber­té, 2006

Je ne proposerai pas une alternative socialiste…

« Non, certes, armé de l’expérience du pays du socia­lisme réa­li­sé, de toute façon je ne pro­po­se­rai pas une alter­na­tive socia­liste. Que tout socia­lisme en géné­ral comme dans toutes ses nuances abou­tit à l’anéantissement uni­ver­sel de l’essence spi­ri­tuelle de l’homme et au nivel­le­ment de l’humanité dans la mort. »

Alexandre Sol­je­nit­syne
Le déclin du cou­rage, dis­cours à l’université de Har­vard du 8 juin 1978, trad. Gene­viève et José Johan­net, édi­tions Les Belles Lettres, 2019

Notre maison était la maison de la joie…

« Je lisais il y a quelques temps le récit que Jean Gué­hen­no a fait de sa jeu­nesse. On s’y débat dans le social le plus noir. Son père était cor­don­nier. Il en a fait un dam­né de la terre. Le mien aus­si était cor­don­nier, et à la même époque, notre mai­son était la mai­son de la joie, mais il faut dire que le social” n’y avait pas mis les pieds. On y fai­sait très atten­tion : s’il essayait, on le fou­tait à la porte. »

Jean Gio­no
Les ter­rasses de l’île d’Elbe, 1976, édi­tions Gal­li­mard, coll. L’I­ma­gi­naire, 2017

C’est l’Indochine la mieux connue. Il y a l’autre…

« C’est l’In­do­chine la mieux connue. Il y a l’autre : celle des contre­forts de l’Hi­ma­laya au nord, de la cor­dillère Anna­mi­tique au centre, des pla­teaux mon­ta­gnards du sud : plus de quatre-vingts eth­nies, peu­plades, tri­bus, clans ! À peu près intacts, pas dégé­né­rés, aus­si libres qu’on peut l’être sur terre ! Nulle part au monde une telle diver­si­té, une telle den­si­té… Voi­là que je vous fais un cours de géo­gra­phie humaine main­te­nant ! Comme vous m’a­vez l’air de ne pas connaître grand-chose, ça ne vous fera pas de mal… De toute façon, c’est de l’his­toire ancienne. Cette Indo­chine-là est morte. Tout est ren­tré dans le rang. Ces sur­vi­vances féo­dales héri­tées du colo­nia­lisme fran­çais ont été promp­te­ment liqui­dées… pas de salut hors des masses popu­laires, du socia­lisme scien­ti­fique basé sur le maté­ria­lisme dia­lec­tique enri­chi par le grand Lénine et le génial Sta­line, du cen­tra­lisme démo­cra­tique, du déter­mi­nisme his­to­rique et tut­ti quan­ti… Ha ! Ha ! Ha ! Ain­si va le monde ! »

Pierre Schoen­doerf­fer
Là-haut, Édi­tions Gras­set, 1981

Libéralisme, puis démocratie, puis socialisme, puis radicalisme…

« Libé­ra­lisme, puis démo­cra­tie, puis socia­lisme, puis radi­ca­lisme, enfin com­mu­nisme et bol­che­visme ne sont appa­rus dans l’histoire que comme des degrés d’un même mal, des stades dont cha­cun pré­pare le sui­vant dans l’ensemble d’un pro­ces­sus de chute. Et le com­men­ce­ment de ce pro­ces­sus fut le moment où l’homme occi­den­tal bri­sa les liens avec la tra­di­tion, mécon­nut tout sym­bole supé­rieur d’autorité et de sou­ve­rai­ne­té, reven­di­qua pour lui-même en tant qu’individu une liber­té vaine et illu­soire, devint atome au lieu de res­ter par­tie consciente dans l’unité orga­nique et hié­rar­chique d’un tout. Et l’atome, à la fin, devait trou­ver contre lui la masse des autres atomes, des autres indi­vi­dus, et devait être impli­qué dans l’émergence du règne de la quan­ti­té, du pur nombre, des masses maté­ria­listes et n’ayant d’autre Dieu que l’économie sou­ve­raine. Dans ce pro­ces­sus, on ne s’arrête pas à mi-chemin. »

Julius Evo­la
Orien­ta­tions (Orien­ta­men­ti), 1950, trad. Phi­lippe Baillet, édi­tions Par­dès, 2011

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