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Citations sur l'histoire

La tradition telle que je l’entends n’est pas le passé…

« La tra­di­tion telle que je l’entends n’est pas le pas­sé, mais au contraire ce qui ne passe pas et qui revient tou­jours sous des formes dif­fé­rentes. Elle désigne l’essence d’une civi­li­sa­tion sur la très longue durée ce qui résiste au temps et sur­vit aux influences per­tur­ba­trices de reli­gions, de modes ou d’idéologie importées. »

Domi­nique Venner
Un samou­raï d’Occident. Le Bré­viaire des insou­mis, édi­tions Pierre-Guillaume de Roux, 2013, réédi­tion La Nou­velle Librai­rie, 2022

Les dieux ne connaissent pas le repos…

« Les dieux ne connaissent pas le repos. Pour le monde nor­dique, la vie est mou­ve­ment, voyage, com­bat. L’inaction n’est que l’image de la mort. »

Jean Mabire
Les Dieux mau­dits, Récits de mytho­lo­gie nor­dique, édi­tions Coper­nic, 1978

En décidant d’amener son drapeau, de retirer ses troupes…

« En déci­dant d’amener son dra­peau, de reti­rer ses troupes, de replier la popu­la­tion euro­péenne, d’abandonner ses par­ti­sans indi­gènes, la France ne se met­tait pas à labri comme cer­tains l’imaginaient. Elle reti­rait la garde quelle mon­tait depuis 1830 en Algé­rie, ouvrant son propre ter­ri­toire a l’inva­sion de popu­la­tions en surnombre. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

En creux, les Lumières” disent qu’avant elles, tout était obscur…

« En creux, les Lumières” disent qu’avant elles, tout était obs­cur ; elles font croire, par leur nom, qu’elles consti­tuent par nature un pro­grès de l’intelligence. Pour­tant, c’est abso­lu­ment faux : à peine se pré­sentent-elles qu’elles sont déjà en train de men­tir. Le siècle qui les pré­cède, le XVIIe siècle, appe­lé plus tard le siècle clas­sique” ou le Grand Siècle”, vaut par ex­emple mille fois les Lumières” sur le plan intel­lec­tuel. Rien qu’en France, Pas­cal, Bos­suet, Male­branche, Des­cartes, Racine, Cor­neille, Féne­lon, Per­rault, Boi­leau, et tant d’autres, tous chré­tiens et natu­rel­le­ment roya­listes, écrasent sans conteste de leur génie la plu­part des fameux phi­lo­sophes” et écri­vains de salon qui les suivront. »

Julien Roche­dy
Phi­lo­so­phie de droite, édi­tions Hétai­rie, 2022

Nos dirigeants travaillent avec vigueur et succès à la prochaine guerre…

« Nos diri­geants tra­vaillent avec vigueur et suc­cès à la pro­chaine guerre, pen­dant que nous autres, nous dan­sons le fox-trot, nous gagnons de l’argent et nous man­geons des pra­li­nés. Dans une pareille époque, le monde semble for­cé­ment dénué de toute dimen­sion par­ti­cu­lière. Il faut espé­rer que d’autres époques ont été meilleures et le seront encore ; qu’elles seront plus riches, plus ambi­tieuses, plus pro­fondes. Mais cela ne nous aide pas dans le cas pré­sent. D’ailleurs, peut-être en a‑t-il tou­jours été ainsi… »

Her­mann Hesse
Le loup des steppes (Der Step­pen­wolf), 1927, trad. Juliette Pary, La Renais­sance du Livre, 1931, édi­tions Le Livre de Poche, 1991

L’époque présente n’est pas pensée…

« (…) l’époque pré­sente n’est pas pen­sée. Parce que tout a évo­lué beau­coup trop vite, depuis cent ans, et que la pen­sée est une diges­tion beau­coup trop lente (…) il fau­drait attendre des siècles celui qui, ayant len­te­ment digé­ré, fon­de­rait un lan­gage nou­veau, et qui ordon­ne­rait le monde. »

Antoine de Saint-Exupéry
in Cor­res­pon­dance, cité par Phi­lippe de Laitre in Saint-Exu­pé­ry. Au-delà du Petit Prince, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Les idées à l’endroit, 2024

Pour préserver leur existence et leur identité, les hommes doivent aimer…

« Pour pré­ser­ver leur exis­tence et leur iden­ti­té, les hommes doivent aimer leurs familles et leurs peuples, et leur être loyaux. Et c’est seule­ment s’ils pensent que ce qu’ils ont est bon qu’ils peuvent s’en satis­faire. Un père doit pré­fé­rer son enfant aux autres enfants, un citoyen son pays aux autres. C’est pour cela qu’existent les mythes : pour jus­ti­fier ces atta­che­ments. Et un homme a besoin d’un lieu et d’o­pi­nions pour s’o­rien­ter. Tous ceux qui nous parlent de l’im­por­tance des racines l’ad­mettent. Une grande étroi­tesse n’est pas incom­pa­tible avec la san­té d’un indi­vi­du ou d’un peuple, alors qu’a­vec une grande ouver­ture d’es­prit, il est dif­fi­cile d’é­vi­ter la décomposition. »

Allan Bloom
L’Âme désar­mée, édi­tions Jul­liard, 1987

La vérité du conservatisme est celle de l’historisme…

« La véri­té du conser­va­tisme est celle de l’his­to­risme, celle du sen­ti­ment de la réa­li­té his­to­rique, entiè­re­ment atro­phiée chez le révo­lu­tion­naire et chez le radi­cal. Nier la suc­ces­sion his­to­rique, c’est reje­ter et détruire la réa­li­té his­to­rique, c’est vou­loir igno­rer l’or­ga­nisme his­to­rique vivant, c’est atten­ter à l’être réel ; cela revient à nier et à détruire l’hé­ré­di­té per­son­nelle du moi. La réa­li­té his­to­rique repré­sente un indi­vi­du d’un type par­ti­cu­lier. Elle a une durée orga­nique, ain­si que des degrés hié­rar­chiques. Détruire la struc­ture hié­rar­chique du cos­mos his­to­rique, c’est détruire l’his­toire, et non pas la faire. Il se forme dans le cos­mos his­to­rique des qua­li­tés qui sont irré­duc­tibles et indes­truc­tibles dans leur fon­de­ment onto­lo­gique. Cette hié­rar­chie des qua­li­tés fixées dans l’his­toire ne doit pas faire obs­tacle à la for­ma­tion de qua­li­tés nou­velles, elle ne doit pas bri­der l’é­lan créa­teur. Mais aucun mou­ve­ment, aucune for­ma­tion de qua­li­tés nou­velles ne peuvent anéan­tir ni effa­cer les valeurs et les qua­li­tés his­to­riques déjà cristallisées. »

Nico­las Berdiaev
De l’inégalité, édi­tions L’Âge d’homme, 2008

Et combien en sommes-nous encore à nous opposer à l’avilissement de notre histoire ?

« Et com­bien en sommes-nous encore à nous oppo­ser à l’avilissement de notre his­toire, de notre civi­li­sa­tion, de nos tra­di­tions, par ceux qui, sous cou­vert de mul­ti­cul­tu­ra­lisme, d’ouverture et d’individualisme, tentent de décons­truire non seule­ment tous les réseaux tra­di­tion­nels de soli­da­ri­té – familles, reli­gions, eth­nies, États, cultures –, mais visent aus­si un bras­sage cultu­rel, un nivel­le­ment social et un for­ma­tage idéo­lo­gique ren­dant impos­sible toute résis­tance à ce futur État mon­dial qui se des­sine à l’horizon ? Bref, com­bien en sommes-nous encore de vrais, de der­niers Euro­péens, pour qui la soli­da­ri­té n’est pas seule­ment une for­mule élec­to­rale, mais une com­po­sante innée de notre style de vie, et pour qui les valeurs de notre his­toire ne sont pas seule­ment des formes mortes, mais des racines vivantes ? »

David Engels
Que faire ? Vivre avec le déclin de l’Europe, Blue Tiger Media, 2019

L’Europe centrale est admirablement pourvue…

« L’Europe cen­trale est admi­ra­ble­ment pour­vue dans les temps actuels, parce que son his­toire la pré­pare de façon pri­vi­lé­giée au dépas­se­ment d’une moder­ni­té qui lui est étran­gère et néfaste. […] Aucun doute ni aucun dogme ne remet en cause ce concert de petites nations qui, sym­bo­li­que­ment, s’identifient et se ras­semblent au gré des siècles à Visegrád. »

Thi­baud Gibelin
Pour­quoi Vik­tor Orbán joue et gagne. Résur­gence de l’Europe cen­trale, Fauves Édi­tions, 2020

Certains hommes jouent dans l’histoire un rôle de catalyseur…

« Cer­tains hommes jouent dans l’histoire un rôle de cata­ly­seur. Ils offrent à une époque son visage. L’insurrection du réel appa­raît en Europe cen­trale sous les traits de Vik­tor Orbán. De la dis­si­dence au sys­tème com­mu­niste dans les années 1980 à la dis­si­dence au modèle libé­ral dans les années 2010, la tra­jec­toire poli­tique de ce diri­geant hors-norme épouse ou anti­cipe l’évolution des men­ta­li­tés en Hon­grie et en Europe centrale. »

Thi­baud Gibelin
Pour­quoi Vik­tor Orbán joue et gagne. Résur­gence de l’Europe cen­trale, Fauves Édi­tions, 2020

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