« Dès que l’aube éclaire les champs, lève-toi et regarde ta solitude. Autour de toi, s’élargit le terrain de ta joie et de ton noble travail. Ne t’inquiète pas du silence et de l’absence des bruits humains. Ainsi, tous les matins, tu entendras le renard qui s’éloigne dans le retrait de la nuit, le souple envolement du faucon, le cri de l’alouette, les chevaux qui tapent du pied dans l’écurie. Tu vas apprendre peu à peu à être un homme. »
Jean Giono
Les vraies richesses, 1937, éditions Rombaldi, 1977, éditions Grasset, coll. Les Cahiers Rouges, 2002