« Le vrai bonheur coûte peu ; s’il est cher, il n’est pas d’une bonne espèce. »
François-René de Chateaubriand
Mémoires d’outre-tombe, tome 1, Livre I à XII, 1848, éditions Livre de Poche, coll. Classiques, 1989, réédition, 2001
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« Le vrai bonheur coûte peu ; s’il est cher, il n’est pas d’une bonne espèce. »
François-René de Chateaubriand
Mémoires d’outre-tombe, tome 1, Livre I à XII, 1848, éditions Livre de Poche, coll. Classiques, 1989, réédition, 2001
« Heureux ou malheureux, il suffit qu’on me craigne. »
Racine
Britanicus, 1697, éditions Librairie Générale Française, coll. Le Livre de Poche, le Théâtre de Poche, 1986
« Les perturbations engendrées par cette rupture avec la tradition et le refus de l’autorité n’ont pas apporté le bonheur : au sein d’un ensemble non hiérarchisé, l’enfant perd ses repères ou plutôt il ne les acquiert pas. »
Yves Christen
Konrad Lorenz. Un biologiste au chevet de la civilisation, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2023
« Il y a aujourd’hui des nations entières qui ne sont faites que de morts. Des centaines de millions de cadavres. Et ils travaillent, construisent, inventent, se donnent un mal terrible, sont heureux et contents. Mais ce sont de pauvres morts. À l’exception d’une microscopique minorité qui leur fait faire ce qu’elle veut, aimer ce qu’elle veut, croire en ce qu’elle veut. Comme les zombis des Antilles, les cadavres ressuscités par les sorciers et envoyés travailler aux champs. »
Dino Buzzati
Chez le médecin, in Les nuits difficiles, nouvelles, 1971, trad. Michel Sager, éditions Robert Laffont, coll. Pavillon, 1972
« Ça y est, c’est le bonheur, hein ? Il y a du saucisson et des bananes. On se vautre dans la merde et on ne bouffe que de la nourriture importée. Au lieu d’une Patrie, on a un immense supermarché. »
Svetlana Aleksievitch
La fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement (Время секонд хэнд (Конец красного человека)), trad. Sophie Benech, éditions Actes Sud, 2013
« Prions l’autorité de rester dans ses limites. Qu’elle se borne à être juste ; nous nous chargerons d’être heureux. »
Benjamin Constant
De la liberté des Anciens comparée à celles des Modernes (discours), 1819, éditions Fayard, coll. 1001 Nuits, 2010
« L’homme en sait trop pour être heureux. C’est son malheur. C’est aussi sa noblesse. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« On est tous certains de caner, non ? Et puis j’ai été gâté. Venant d’où je viens, l’enfance, le divorce de mes parents, les pensions, l’armée, tout ce que j’ai vécu ensuite a été formidable. Je partirai tranquille, je ne regretterai rien et surtout pas cette époque de merde. »
Alain Delon
Ce n’est pas à 83 piges que je vais passer à gauche !, entretien au Journal du Dimanche, Stéphane Joly, 18 mai 2019
« Car il n’est rien qui puisse me satisfaire ;
La nouveauté, sur terre, est si tôt défraîchie ;
Je me sens aspiré sans cesse vers le haut, plus détaché,
Proche de plus en plus de la splendeur solaire. »
Yukio Mishima
Poème Icare in Le soleil et l’acier, 1968, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard, coll. Du monde entier, 1973, éditions Gallimard, coll. Folio, 1993
« Le sang s’écoule, l’existence est détruite et les sens anéantis accréditent pour la première fois l’existence conçue comme un tout, comblant l’espace logique entre voir et exister… C’est cela, la mort.
Voilà comment j’appris que l’heureux sentiment d’exister éprouvé un moment au coucher du soleil dans une vie de soldat ne pouvait être finalement accrédité que par la mort. »
Yukio Mishima
Le soleil et l’acier, 1968, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard, coll. Du monde entier, 1973, éditions Gallimard, coll. Folio, 1993
« Melody Stray Calf a vingt ans, mais elle a mille ans. Elle est l’éternité de l’Indien et elle le sait. Elle n’en tire aucun orgueil, ni vanité, elle est heureuse, simplement. »
Jean Raspail
Journal peau-rouge, éditions Robert Laffont, 1975