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Mesurons-nous, dans notre thébaïde européenne…

« Mesu­rons-nous, dans notre thé­baïde euro­péenne, le poten­tiel de cruau­té en train de s’amasser chez nos voi­sins défa­vo­ri­sés de l’Est ? L’Histoire est un per­pé­tuel recom­men­ce­ment, même si elle revêt d’autres formes. »

René Cagnat
La rumeur des steppes, édi­tions Payot, coll. Voya­geurs, 1999

La véritable patrie, c’était pourtant celle qu’annonçait Patrick Pearse…

« La véri­table patrie, c’était pour­tant celle qu’annonçait Patrick Pearse, dans un de ses textes pro­phé­tiques, où le sol­dat-poète avait mis le meilleur de lui-même : Quand on parle de peuple, quand on parle de nation ; les vivants sont mécon­nais­sables nous appa­raissent comme des étran­gers s’ils ne se recon­naissent eux-mêmes dans leurs morts, si les morts et les vivants ne font pas un. La vie prend racine dans la mort, et des tombes des patriotes – hommes et femmes – se lèvent les nations vivantes”. »

Jean Mabire
Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, édi­tions Terre et peuple, 1998

Ceux que l’on traîne dans des charrettes, les lâches qui ne savent pas mourir…

« Ceux que l’on traîne dans des char­rettes, les lâches qui ne savent pas mou­rir, qui sont déjà des cadavres quand arrive le châ­ti­ment, ceux-là ne hurlent pas sous la main du bour­reau. Il en est aus­si, dans ce milieu, qui n’ont pas conscience de leur sup­plice. Ceux qui ne se sentent pas vivre ne peuvent pas se sen­tir mou­rir. »

Jules Val­lès
Les Réfrac­taires (1866), G. Char­pen­tier édi­teur, 1881

Les dieux ne connaissent pas le repos…

« Les dieux ne connaissent pas le repos. Pour le monde nor­dique, la vie est mou­ve­ment, voyage, com­bat. L’inaction n’est que l’image de la mort. »

Jean Mabire
Les Dieux mau­dits, Récits de mytho­lo­gie nor­dique, édi­tions Coper­nic, 1978

En s’exposant à la mort…

« En s’exposant à la mort, le héros prouve qu’il tient plus à l’honneur qu’à la vie »

Antoine Blanc de Saint-Bonnet
La dou­leur, 1849, Jérôme Mil­lion édi­tions, 2008, FV édi­tons, 2019

La guerre, ce n’est pas l’acceptation du risque…

« J’ai tous les droits, car, en cette seconde, je connais bien ce que je fais. J’ac­cepte la mort. Ce n’est pas le risque que j’ac­cepte. Ce n’est pas le com­bat que j’ac­cepte. C’est la mort. J’ai appris une grande véri­té. La guerre, ce n’est pas l’ac­cep­ta­tion du risque. Ce n’est pas l’ac­cep­ta­tion du com­bat. C’est, à cer­taines heures, pour le com­bat­tant, l’ac­cep­ta­tion pure et simple de la mort. »

Antoine de Saint-Exupéry
Pilote de guerre, édi­tions Gal­li­mard, coll. Blanche, 1942, coll. Folio, 2011

La mort est une grande chose…

« Au cours des cor­vées de l’en­ter­re­ment, nous y aimions le mort, nous ne sommes pas en contact avec la mort. La mort est une grande chose. Elle est un nou­veau réseau de rela­tions avec les idées, les objets, les habi­tudes du mort. Elle est un nou­vel arran­ge­ment du monde. Rien n’a chan­gé en appa­rence, mais tout a chan­gé. Les pages du livre sont les mêmes, mais non le sens du livre. Il nous faut, pour res­sen­tir la mort, ima­gi­ner les heures où nous avons besoin du mort. Alors il manque. Ima­gi­ner les heures où il eût besoin de vous. Mais il n’a plus besoin de nous. »

Antoine de Saint-Exupéry
Pilote de guerre, édi­tions Gal­li­mard, coll. Blanche, 1942, coll. Folio, 2011

C’est un bruit de mort…

« Ce qui fait peur, dit le mata­dor, c’est le bruit caver­neux que fait le tau­reau lors­qu’il vide ses pou­mons à la fin de la charge. C’est un bruit rauque, énorme, pro­fond. C’est un bruit de mort, c’est un bruit qui dit le désir énorme de tuer. C’est un bruit d’autre monde. »

Jean Cau
Toros, édi­tions Denoël, 1973

Une flamme encore féerique…

« Une flamme encore fée­rique, qui se déve­lop­pe­ra en incen­die, s’é­lève et court sur la face du monde. Elle éclaire bizar­re­ment la danse des prin­cipes et des res­sources. Les mœurs, les patri­moines fondent. Les mys­tères et les tré­sors se font vapeurs. Le res­pect se dis­sipe et toutes les chaînes s’a­mol­lissent dans cette ardeur de vie et de mort qui va croître jus­qu’au délire. »

Paul Valé­ry, cité par Jean Cau
L’agonie de la vieille, édi­tions de La Table ronde, coll. La Table Ronde de com­bat, Les brû­lots n°15, 1970

Ce que l’homme sain hait le plus, c’est la dégénérescence…

« Ce que l’homme sain hait le plus et com­prend le moins, c’est la dégé­né­res­cence de son propre type. Il per­çoit là une menace pré­cise, immé­diate, per­son­nelle, un dan­ger pro­fond qui ne laisse aucune place à la réflexion et à l’indulgence. Ain­si le pay­san déteste ins­tinc­ti­ve­ment et sans rémis­sion le men­diant rural : il sent trop bien que ce serait là son sort s’il se relâ­chait dans son dur tra­vail. Réci­pro­que­ment, l’être abâ­tar­di hait les formes supé­rieures de son type comme on peut haïr l’incarnation de sa propre condam­na­tion, de son propre remords. »

Gus­tave Thibon
Des­tin de l’homme, édi­tions Des­clée de Brou­wer, 1941

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