« Or ce qui est éprouvé en Europe depuis la renaissance des lettres, c’est que les années de la première jeunesse étaient consacrées à l’étude des auteurs grecs et latins ; car pour sentir et pour imiter ensuite le beau, il faut, dans la littérature comme dans les arts, consulter l’antique, et cette étude n’apprend pas seulement à bien parler, mais à bien penser, parce qu’en lisant les anciens on n’apprend pas seulement ce qu’il y a de plus éloquemment écrit, mais ce qu’il y a de plus sagement pensé ».
Joseph de Maistre
Quatre chapitres sur la Russie, Œuvres Complètes, tome VIII, Vitte et Perrussel, 1884