« La vérité… La vérité… Il y a quelque euphorie à la voir s’approcher… »
Jean Raspail
Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, éditions Albin Michel, 1981
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.
« La vérité… La vérité… Il y a quelque euphorie à la voir s’approcher… »
Jean Raspail
Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, éditions Albin Michel, 1981
« Dans une société qui déclare subversive toute véritable idée, qui cherche à décourager l’imagination idéologique, qui entend abolir la pensée au profit du spectacle, l’objectif principal doit être de réveiller les consciences, de poser les questions traumatisantes, de créer des électrochocs idéologiques, des idéo-chocs. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’Æncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
« Le fanatisme est le frère toujours présent du doute. »
Carl Gustav Jung
L’Âme et la Vie, recueil de textes, trad. Roland Cahen et Yves Le Lay, éditions Buchet-Chastel, 1963, Le Livre de Poche, coll. Références, 1995
« Les citations ne sont pas des paravents derrière lesquels se réfugier. Elles sont la formulation d’une pensée qu’on a caressée un jour et que l’on reconnaît, exprimée avec bonheur, sous la plume d’un autre. Les citations révèlent l’âme de celui qui les brandit. »
Sylvain Tesson
Géographie de l’instant, 2012, éditions Pocket, 2014
« (…) l’époque présente n’est pas pensée. Parce que tout a évolué beaucoup trop vite, depuis cent ans, et que la pensée est une digestion beaucoup trop lente (…) il faudrait attendre des siècles celui qui, ayant lentement digéré, fonderait un langage nouveau, et qui ordonnerait le monde. »
Antoine de Saint-Exupéry
in Correspondance, cité par Philippe de Laitre in Saint-Exupéry. Au-delà du Petit Prince, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Les idées à l’endroit, 2024
« L’individu, son intelligence, sa faculté de saisir les lois de l’univers ! Il faut en rabattre. Nous ne sommes pas les maîtres des pensées qui naissent en nous. Elles sont des façons de réagir où se traduisent de très anciennes dispositions physiologiques. »
Maurice Barrès
Amori et dolori sacrum, Félix Juven, Paris, 1909
« L’esthétique n’est pas un supplément gratuit (…). Tout au contraire, elle est la vérité des discours, des philosophies, et même des spiritualités. Voyez la malheureuse Église catholique, qui a produit des siècles durant quelques-unes et peut-être la plupart des œuvres artistiques, musicales, architecturales et, dans une moindre mesure, littéraires, de notre civilisation ; et considérez les tristes banderoles et les niaises affichettes dont en son épuisement conceptuel et moralisateur, laïcisant, à l’heure où elle met tant d’ardeur à trahir l’Europe qui l’a longtemps si bien servie, elle enlaidit méthodiquement les superbes édifices que nos pères ont bâti. Le style c’est l’homme : la beauté dit, sinon toujours le degré de vérité, du moins le niveau de qualité et de hauteur de la pensée. »
Renaud Camus
Forum de la Dissidence, 3 décembre 2022
« On ne juge bien une idée qu’en la voyant naître et un combattant qu’en le voyant lutter. »
Édouard Schuré
Le Drame musical et l’œuvre de Richard Wagner, in Revue des Deux Mondes, tome 80, 1869
« Je me place dans une collectivité un peu plus longue que mon individu ; je m’invente une destination un peu plus raisonnable que ma chétive carrière. À force d’humiliations, ma pensée, d’abord si fière d’être libre, arrive à constater sa dépendance de cette terre et de ces morts qui, bien avant que je naquisse, l’ont commandée jusque dans ses nuances… »
Maurice Barrès
Le Culte du Moi. Un homme libre, préface à l’édition de 1904, Albert Fontemoing éditeur, coll. Minerva, 1904
« Tout ce récit n’est que l’instant où le problème de la vie se présente à moi avec une grande clarté. Puisqu’on a dit qu’il ne faut pas aimer en paroles mais en œuvres, après l’élan de l’âme, après la tendresse du cœur, le véritable amour serait d’agir.
Toi seul, ô mon maître, m’ayant fortifié dans cette agitation souvent douloureuse d’où je t’implore, tu saurais m’en entretenir le bienfait, et je te supplie que par une suprême tutelle, tu me choisisses le sentier où s’accomplira ma destinée.
Toi seul, ô maître, si tu existes quelque part, axiome, religion ou prince des hommes. »
Maurice Barrès
Le Culte du Moi. Sous l’œil des Barbares, Éd. Émile-Paul, Paris, 1910