« C’est le secret de la vie que trouve spontanément la foule. »
Maurice Barrès
Le Culte du Moi : Le Jardin de Bérénice, Éd. Émile-Paul, Paris, 1910
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« C’est le secret de la vie que trouve spontanément la foule. »
Maurice Barrès
Le Culte du Moi : Le Jardin de Bérénice, Éd. Émile-Paul, Paris, 1910
« L’ordre public, la santé publique, sont intéressés à ce que les sentiments religieux s’épanouissent dans des cadres fermement établis sous une discipline et une hiérarchie. Et j’ajoute qu’en France la religion ne peut recevoir cette discipline salutaire et nécessaire que de Rome. »
Maurice Barrès
Mes Cahiers, tome 10, 1913– 1914, Plon, 1936
« Une métaphysique, quelle qu’elle fût, me perdrait, dérangerait fatalement l’équilibre que le livre a héroïquement maintenu entre toutes les puissances et ordres : voix du passé, âme du pays, ambition mystique, ordre hiérarchique. »
Maurice Barrès
Mes Cahiers, tome 10, 1913– 1914, Plon, 1936
« Un soldat de Bagnères-de-Bigorre, jardinier à Lourdes, grièvement blessé meurt à l’hôpital de l’Institut : sa femme, appelée par dépêche, arrive trop tard. Devant le corps glacé, elle dit simplement : “Il est mort pour la patrie. C’était sa mère, je ne suis que sa femme”. »
Maurice Barrès
Les traits éternels de la France, 1916, éditions Croisées, 2020, FV éditions 2021
« Les littératures étrangères nous donnent ces curiosités de bouche si nécessaires à des lettrés français fatigués de la table nationale trop bien servie. Vive la France ! Elle est parfaite. Mais surtout Vive l’Europe ! Elle a pour nous ce mérite d’être un peu inédite. Elle nous réveille par des poivres et des épices nouveaux. Nos maîtres français sont des épiciers dont nous avons épuisé la boutique. »
Maurice Barrès
La querelle des nationalistes et des cosmopolites, Le Figaro, 4 juillet 1892
« L’individu, son intelligence, sa faculté de saisir les lois de l’univers ! Il faut en rabattre. Nous ne sommes pas les maîtres des pensées qui naissent en nous. Elles sont des façons de réagir où se traduisent de très anciennes dispositions physiologiques. »
Maurice Barrès
Amori et dolori sacrum, Félix Juven, Paris, 1909
« Agir, c’est bien. Mais s’agiter, ce n’est pas agir. »
Maurice Barrès
Scènes et doctrines du nationalisme, Félix Juven, Paris, 1902
« Déraciner ces enfants, les détacher du sol du et du groupe social où tout les relie, pour les placer hors de leurs préjugés dans la raison abstraite, comment cela le gênerait-il, lui qui n’a pas de sol, ni de société, ni, pense-t-il, de préjugés ? »
Maurice Barrès
Les déracinés, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle Éditeur, 1897
« Je me place dans une collectivité un peu plus longue que mon individu ; je m’invente une destination un peu plus raisonnable que ma chétive carrière. À force d’humiliations, ma pensée, d’abord si fière d’être libre, arrive à constater sa dépendance de cette terre et de ces morts qui, bien avant que je naquisse, l’ont commandée jusque dans ses nuances… »
Maurice Barrès
Le Culte du Moi. Un homme libre, préface à l’édition de 1904, Albert Fontemoing éditeur, coll. Minerva, 1904
« Les individus, si parfaits qu’on les imagine, ne sont que des fragments du système plus complet qu’est la race, fragment elle-même de Dieu. »
Maurice Barrès
Le Culte du Moi. Un homme libre, Éd. Émile-Paul, Paris, 1910