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Héritier d’une tradition millénaire, je sais au plus profond de moi…

« Héri­tier d’une tra­di­tion mil­lé­naire, je sais au plus pro­fond de moi qu’il n’y a pas de crise, pas de situa­tion poli­tique que la France n’ait su sur­mon­ter. Et une fois encore, je suis convain­cu qu’existent des solu­tions pour bâtir l’avenir de notre pays dès lors qu’il n’est pas gui­dé par l’idéo­lo­gie, mais abor­dé en termes de réa­li­tés, celles des hommes et du sol, et dans cette recherche du bien commun. »

Louis-Alphonse de Bourbon
« Que Pâques soit un moment d’es­pé­rance indi­vi­duelle et de renou­veau social », Marianne, 7 avril 2023

En décidant d’amener son drapeau, de retirer ses troupes…

« En déci­dant d’amener son dra­peau, de reti­rer ses troupes, de replier la popu­la­tion euro­péenne, d’abandonner ses par­ti­sans indi­gènes, la France ne se met­tait pas à labri comme cer­tains l’imaginaient. Elle reti­rait la garde quelle mon­tait depuis 1830 en Algé­rie, ouvrant son propre ter­ri­toire a l’inva­sion de popu­la­tions en surnombre. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

De belles images se transforment en poésie…

« Lec­teur de Nietzsche, Drieu sait qu’il faut une sau­va­ge­rie phy­sique pour que de belles images se trans­forment en poé­sie. L’oubli du corps brise donc la chaîne de cette dis­ci­pline qu’est l’art, cette contrainte que l’esprit impose à la chair afin d’en subli­mer les instincts.
La France est mal­heu­reuse car elle a per­du le sens de cette incar­na­tion, elle est donc inca­pable de création. »

Jere­my Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2024

Nous avions cessé d’être utiles et nous devenions dangereux…

« (…) Je l’ai envié et je crois avoir com­pris sa leçon. Nous autres, capi­taines de ces guerres que nous ne pou­vions que perdre, défen­seurs détes­tés d’un ordre bour­geois qui se paye le luxe d’avoir bonne conscience tout en nous obli­geant à défendre ses pri­vi­lèges, nous n’avions plus qu’à mou­rir ou à dis­pa­raître car nous avions ces­sé d’être utiles et nous deve­nions dangereux. »

Jean Lar­té­guy
Les Pré­to­riens, Presses de la Cité, 1961

Il s’agit de savoir si nous sommes chez nous en France…

« Il s’agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n’y sommes plus ; si notre sol nous appar­tient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons alié­ner les habi­ta­tions de nos pères, depuis le monu­ment où se glo­ri­fie la Cité jusqu’aux humbles mai­sons de nos par­ti­cu­liers. Devant un cas de cette taille, il est ridi­cule de deman­der si la France renon­ce­ra aux tra­di­tions hos­pi­ta­lières d’un grand peuple civi­li­sé. Avant d’hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hom­mage aux supé­rio­ri­tés lit­té­raires ou scien­ti­fiques étran­gères, il faut avoir gar­dé la qua­li­té de nation fran­çaise. Or il est par­fai­te­ment clair que nous n’existerons bien­tôt plus si nous conti­nuons d’aller de ce train. (…) Ce pays-ci n’est pas un ter­rain vague. Nous ne sommes pas des bohé­miens nés par hasard au bord d’un che­min. Notre sol est appro­prié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. »

Charles Maur­ras
L’Hos­pi­ta­li­té, article paru dans L’Ac­tion fran­çaise du 6 juillet 1912

Il faut proposer aux Français de nouveaux mythes…

« Il faut pro­po­ser aux Fran­çais de nou­veaux mythes. Pour­quoi pas celui de Sau­ve­terre, la terre d’asile qui, tan­dis qu’ailleurs se déchaî­nait la guerre, a connu la paix pen­dant trois mois, du fait de quelques hommes ? Enne­mis, ces hommes rêvaient d’un jour où ils ces­se­raient de l’être. On trou­ve­ra là-haut les sur­vi­vants de cette étrange his­toire. Sébas­tien le Fran­çais et Else l’Allemande, Manuel et Téré­sa, avec cet éton­nant Cabral, ce pay­san d’un Causse per­du qui conçoit déjà son trou­peau en fonc­tion de l’Europe et de ses besoins.
Les grands espaces du Causse don­ne­ront à nos rêves le mys­tère, la poé­sie et la réso­nance des cathédrales. »

Jean Lar­té­guy
Sau­ve­terre, édi­tions Rom­bal­di, 1971

Une baie démesurée s’étendait devant moi…

« Une baie déme­su­rée s’étendait devant moi, à perte de vue, entre deux côtes écar­tées se per­dant au loin dans les brumes ; et au milieu de cette immense baie jaune, sous un ciel d’or et de clar­té, s’élevait sombre et poin­tu un mont étrange, au milieu des sables. Le soleil venait de dis­pa­raître, et sur l’horizon encore flam­boyant se des­si­nait le pro­fil de ce fan­tas­tique rocher qui porte sur son som­met un fan­tas­tique monu­ment.
(…) Après plu­sieurs heures de marche, j’atteignis l’énorme bloc de pierres qui porte la petite cité domi­née par la grande église. Ayant gra­vi la rue étroite et rapide, j’entrai dans la plus admi­rable demeure gothique construite pour Dieu sur la terre, vaste comme une ville, pleine de salles basses écra­sées sous des voûtes et de hautes gale­ries que sou­tiennent de frêles colonnes. J’entrai dans ce gigan­tesque bijou de gra­nit, aus­si léger qu’une den­telle, cou­vert de tours, de sveltes clo­che­tons, où montent des esca­liers tor­dus, et qui lancent dans le ciel bleu des jours, dans le ciel noir des nuits, leurs têtes bizarres héris­sées de chi­mères, de diables, de bêtes fan­tas­tiques, de fleurs mons­trueuses, et reliés l’un à l’autre par de fines arches ouvra­gées. »

Guy de Maupassant
Le Hor­la, 1886, édi­tions Albin Michel, coll. Le Livre de Poche, 1967

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