« Il ne reste plus au Français conscient que d’agir pour que sa volonté soit faite et non une autre : non celle de l’oligarchie, non celle de l’Étranger. »
Charles Maurras
L’ordre et le désordre (1945−1950), Éditions de L’Herne, 2007
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« Il ne reste plus au Français conscient que d’agir pour que sa volonté soit faite et non une autre : non celle de l’oligarchie, non celle de l’Étranger. »
Charles Maurras
L’ordre et le désordre (1945−1950), Éditions de L’Herne, 2007
« Un journaliste de Libération, c’est un porte-plume de la banque Rothschild. Un journaliste du Monde, c’est un porte-flingue de la banque Lazard ! Les plumitifs de l’extrême gauche et le grand capital se sont alliés pour détruire les nations et les traditions. »
Jean-Yves Le Gallou
Cinquième Journée de la réinformation de Polémia, 13 octobre 2012
« Tu n’as pas idée, toi qui l’entends depuis l’enfance, de la grâce secrète, presque invisible, inaudible de la langue française. Son relief est doux, poli par l’usage et les siècles. »
Michel Déon
Un déjeuner de soleil, éditions Gallimard, coll. NRF, 1981
« Une baie démesurée s’étendait devant moi, à perte de vue, entre deux côtes écartées se perdant au loin dans les brumes ; et au milieu de cette immense baie jaune, sous un ciel d’or et de clarté, s’élevait sombre et pointu un mont étrange, au milieu des sables. Le soleil venait de disparaître, et sur l’horizon encore flamboyant se dessinait le profil de ce fantastique rocher qui porte sur son sommet un fantastique monument.
(…) Après plusieurs heures de marche, j’atteignis l’énorme bloc de pierres qui porte la petite cité dominée par la grande église. Ayant gravi la rue étroite et rapide, j’entrai dans la plus admirable demeure gothique construite pour Dieu sur la terre, vaste comme une ville, pleine de salles basses écrasées sous des voûtes et de hautes galeries que soutiennent de frêles colonnes. J’entrai dans ce gigantesque bijou de granit, aussi léger qu’une dentelle, couvert de tours, de sveltes clochetons, où montent des escaliers tordus, et qui lancent dans le ciel bleu des jours, dans le ciel noir des nuits, leurs têtes bizarres hérissées de chimères, de diables, de bêtes fantastiques, de fleurs monstrueuses, et reliés l’un à l’autre par de fines arches ouvragées. »
Guy de Maupassant
Le Horla, 1886, éditions Albin Michel, coll. Le Livre de Poche, 1967
« Les littératures étrangères nous donnent ces curiosités de bouche si nécessaires à des lettrés français fatigués de la table nationale trop bien servie. Vive la France ! Elle est parfaite. Mais surtout Vive l’Europe ! Elle a pour nous ce mérite d’être un peu inédite. Elle nous réveille par des poivres et des épices nouveaux. Nos maîtres français sont des épiciers dont nous avons épuisé la boutique. »
Maurice Barrès
La querelle des nationalistes et des cosmopolites, Le Figaro, 4 juillet 1892
« (…) la Révolution, cette large ornière de sang qui a coupé en deux l’histoire de France (…). »
Jules Barbey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, éditions Gallimard, coll. Le Livre de poche, 1964
« Dans une patrie, il faut ce point fixe : une conscience, non pas immuable, mais qui s’analyse et qui évolue, en ne perdant ni sa tradition, ni le sens de sa tradition. (…) Sur cette haute terre, il est beau que soit installé le Panthéon, essai d’un culte qu’il faudrait rendre aux grandes ombres. Le voilà, le point suffisant de centralisation. Une chaire suprême, un cimetière et des génies font l’essentiel de la patrie. »
Maurice Barrès
Les déracinés, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle Éditeur, 1897
« Il faut s’accepter héritier de la totalité de l’histoire de France, celle d’avant la Révolution comme celle d’après. L’Ancien Régime ou la France de 1848 sont comme “les fruits de diverses saisons”. L’important est de maintenir vivante “la conscience française”, “raciner les individus dans la terre et les morts”, ne pas étouffer en eux “la voix du sang et l’instinct du terroir”. »
Yves Chiron
La vie de Barrès, éditions Godefroy de Bouillon, 2000
« La patrie est plus forte dans l’âme d’un enraciné que dans celle d’un déraciné. »
Maurice Barrès
La Terre et les Morts, troisième conférence, La Patrie française, 1899
« La Terre nous parle. C’est en elle que s’enracine la conscience collective : “Les ancêtres ne nous transmettent intégralement l’héritage accumulé de leurs âmes que par la permanence de l’action terrienne.” L’apologie de la Terre et des Morts, exalte l’attachement aux racines, à la famille, à l’armée et à la terre natale. »
Maurice Barrès
La Terre et les Morts, troisième conférence, La Patrie française, 1899
« Heureusement la résistance s’organise. Il y a un peu partout en France de salutaires sursauts et des Français qui continuent à exalter le souvenir des générations qui les ont précédés […] Il ne s’agit plus seulement d’honorer des morts qui n’ont pas hésité à aller jusqu’au sacrifice pour défendre leurs convictions, mais il s’agit de rappeler ce qu’est la France, son identité, son destin fruit du travail des générations passées qui toutes ont apporté leur pierre à l’édifice. »
Louis-Alphonse de Bourbon
Journée de commémoration de l’insurrection catholique et royaliste de 1799 – Message, legitimite.fr, 23 août 2022
« Je me livre aux immenses mouvements doux de la terre de Lorraine, je contemple ses villages égayés d’arbres à fruits, des petits bois de hêtres, de charmes et de chênes, je m’enivre de sa lumière douce et noble qui met sur les premiers plans des couleurs de mirabelle et, sur les lointains, un mystère d’opale, de jeunesse et de silence. Je distingue dans la prairie les éphémères colchiques violets, dans la plaine les graves villages séculaires et, sur l’horizon, nos déesses, nos vertus lorraines, Prudence, Loyauté, Finesse, qui sont des personnes immortelles. »
Maurice Barrès
La grande pitié des églises de France, 1914, Émile-Paul Frères, Éditeurs