« (…) la Révolution, cette large ornière de sang qui a coupé en deux l’histoire de France (…). »
Jules Barbey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, éditions Gallimard, coll. Le Livre de poche, 1964
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« (…) la Révolution, cette large ornière de sang qui a coupé en deux l’histoire de France (…). »
Jules Barbey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, éditions Gallimard, coll. Le Livre de poche, 1964
« Le XIXe siècle peut ainsi s’interpréter dans la perspective barrésienne comme le grand passage de l’absolu au relatif. L’absolu, pour le dire très simplement, ce sera ici la tradition. Tradition chrétienne, tradition monarchique, traditions de la société, etc. D’une certaine manière, c’est la communauté encadrée précédant la Révolution. Le relatif est alors le mode philosophique dans lequel se déploie une société qui n’a plus ces références anciennes. (…) Avec la Révolution, comprise comme changement philosophique radical, Dieu et la politique sont transmués et s’intègrent dans le seul ordre du subjectif. Chacun choisira selon son désir. C’est “la décérébration”, “l’émiettement”, ainsi que le définit Barrès. »
Jeremy Baneton
Maurice Barrès. Le prince de la jeunesse, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2023
« Il faut s’accepter héritier de la totalité de l’histoire de France, celle d’avant la Révolution comme celle d’après. L’Ancien Régime ou la France de 1848 sont comme “les fruits de diverses saisons”. L’important est de maintenir vivante “la conscience française”, “raciner les individus dans la terre et les morts”, ne pas étouffer en eux “la voix du sang et l’instinct du terroir”. »
Yves Chiron
La vie de Barrès, éditions Godefroy de Bouillon, 2000
« C’est la modernité “émancipatrice” qui a rogné les libertés concrètes en proclamant une liberté abstraite. Alors qu’en Europe, l’immigrant illégal devient pratiquement inexpulsable, […] les citoyens qui jouent le jeu du pacte social sont de plus en plus fichés, surveillés, financièrement encadrés, ponctionnés, surfiscalisés. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
« La France a souvent du mal à se reconnaître dans l’image que certains véhiculent d’elle, car, et peut-être est-ce là le plus grand crime de la Révolution, elle a été forcée de rompre avec son histoire et sa mémoire ; forcée d’oublier se grandeur et sa gloire au risque d’être fragilisée face à ses ennemis ! »
Louis-Alphonse de Bourbon
Journée de commémoration de l’insurrection catholique et royaliste de 1799 – Message, legitimite.fr, 23 août 2022
« Ainsi, l’Europe, et ses nations, selon Maistre, doit rester elle-même et vaincre les deux grands dangers qui la menacent : l’esprit révolutionnaire, lequel avec sa Déclaration des droits de l’homme coupe les hommes de leurs racines, de leurs traditions et de tout respect envers Dieu, et l’islam, perpétuel danger, ennemi mortel de l’Occident. »
Marc Froidefont
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue mémoire, 2023
« Dans De la souveraineté du peuple, Maistre compare l’édification de la tour de Babel à la rédaction de la Constitution par les révolutionnaires français ; dans les deux cas c’est la même illusion, celle de croire que les hommes puissent construire quelque chose d’eux-mêmes, sans Dieu. »
Marc Froidefont
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue mémoire, 2023
« La Révolution française n’est pas seulement un événement politique, elle est un châtiment divin. »
Marc Froidefont
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue mémoire, 2023
« Les révolutionnaires avaient le tort d’avoir construit des systèmes politiques théoriques et d’en vouloir l’application concrète, alors que le bon sens indique que c’est l’inverse qu’il faut faire, à savoir réfléchir à partir de la réalité et se laisser guider par elle. »
Marc Froidefont
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue mémoire, 2023
« L’erreur des révolutionnaires est de ne raisonner qu’à partir de l’homme, c’est-à-dire à partir d’un homme abstrait, d’un homme coupé de toute histoire. Un tel homme, imaginé à la manière de la statue de Condillac, n’est qu’un être théorique bien loin de l’homme concret, celui de la vie réelle. Les révolutionnaires, en élaborant une Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, n’ont donc évoqué qu’un homme sans racine ni attache historique ou géographique, un homme de nulle part. »
Marc Froidefont
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue mémoire, 2023
« Ce qui constitue une république, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé. »
Louis Antoine de Saint-Just
Discours à l’Assemblée législative, 1793