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Thème

Citations sur l'enracinement

Concevoir toutes les manifestations de la nature organique…

« (…) ordon­ner son cer­veau, conce­voir toutes les mani­fes­ta­tions de la nature orga­nique et inor­ga­nique et notre âme elle-même comme des par­ties de l’âme uni­ver­selle qui englobe tout, comme des par­celles indi­vi­duelles du grand corps de l’u­ni­vers ! Telle est la seule tâche pour ceux qui veulent vivre noblement. »
Mau­rice Barrès
Les déra­ci­nés, Biblio­thèque-Char­pen­tier, Eugène Fas­quelle Édi­teur, 1897

Je me place dans une collectivité un peu plus longue que mon individu…

« Je me place dans une col­lec­ti­vi­té un peu plus longue que mon indi­vi­du ; je m’invente une des­ti­na­tion un peu plus rai­son­nable que ma ché­tive car­rière. À force d’humiliations, ma pen­sée, d’abord si fière d’être libre, arrive à consta­ter sa dépen­dance de cette terre et de ces morts qui, bien avant que je naquisse, l’ont com­man­dée jusque dans ses nuances… »

Mau­rice Barrès
Le Culte du Moi. Un homme libre, pré­face à l’é­di­tion de 1904, Albert Fon­te­moing édi­teur, coll. Miner­va, 1904

Les plus beaux passages de l’œuvre de Barrès…

« Les plus beaux pas­sages de l’œuvre de Bar­rès tiennent à la des­crip­tion de l’amour, ce sera le chant d’allégresse de cet autre chef‑d’œuvre, Un jar­din sur l’Oronte. Ce sera éga­le­ment l’amour d’une terre, l’admiration pour des morts et un pas­sé. Ain­si se rejoignent la quête de la tra­di­tion bar­ré­sienne et le désir d’enthousiasme du Moi. Dans l’amour, le ciel de l’action s’élargit et, comme le Moi aime­ra ses racines et ses ancêtres, il aime­ra agir à leur manière. »

Jere­my Baneton
Mau­rice Bar­rès. Le prince de la jeu­nesse, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

Il faut s’accepter héritier de la totalité de l’histoire de France…

« Il faut s’ac­cep­ter héri­tier de la tota­li­té de l’his­toire de France, celle d’a­vant la Révo­lu­tion comme celle d’a­près. L’An­cien Régime ou la France de 1848 sont comme les fruits de diverses sai­sons”. L’im­por­tant est de main­te­nir vivante la conscience fran­çaise”, raci­ner les indi­vi­dus dans la terre et les morts”, ne pas étouf­fer en eux la voix du sang et l’ins­tinct du terroir”. »

Yves Chi­ron
La vie de Bar­rès, édi­tions Gode­froy de Bouillon, 2000

Toute terre, en vérité, est un ensemble où la nature et l’histoire collaborent…

« Toute terre, en véri­té, est un ensemble où la nature et l’histoire col­la­borent. Le spec­ta­teur d’un pay­sage est aus­si l’héritier d’un pas­sé. Des hommes avant lui ont œuvré pour que tel endroit soit ce qu’il est. Il y a tou­jours à res­pec­ter, à main­te­nir, à pour­suivre et, s’il le faut, à défendre. Quand Bar­rès écri­vait sur Sion et Sainte-Odile, il son­geait sur­tout à l’héritage poli­tique et his­to­rique : main­te­nir la pré­sence fran­çaise face à l’Allemagne, res­pec­ter la roma­ni­té comme créa­trice de civi­li­sa­tion. Il ne pou­vait encore s’agir pour lui de veiller à la pré­ser­va­tion d’un héri­tage natu­rel qui n’était pas encore mena­cé. L’écologie est dans cette logique : défendre une nature dont on a héri­té et qui a appor­té ses preuves et don­né ses béné­fices, une nature dont on est rede­vable. Défendre en somme le capi­tal natu­rel comme on défend le patri­moine his­to­rique et cultu­rel et comme on main­tient vivante la mémoire his­to­rique. À ce rap­port-là à la terre, à cette éco­lo­gie, Bar­rès n’aurait pas été étran­ger de nos jours. »

Yves Chi­ron
Bar­rès et la terre, édi­tions Sang de la terre, Paris 1987

La Terre nous parle…

« La Terre nous parle. C’est en elle que s’enracine la conscience col­lec­tive : Les ancêtres ne nous trans­mettent inté­gra­le­ment l’héritage accu­mu­lé de leurs âmes que par la per­ma­nence de l’action ter­rienne.” L’apologie de la Terre et des Morts, exalte l’attachement aux racines, à la famille, à l’armée et à la terre natale. »

Mau­rice Barrès
La Terre et les Morts, troi­sième confé­rence, La Patrie fran­çaise, 1899

Heureusement la résistance s’organise. Il y a un peu partout en France…

« Heu­reu­se­ment la résis­tance s’organise. Il y a un peu par­tout en France de salu­taires sur­sauts et des Fran­çais qui conti­nuent à exal­ter le sou­ve­nir des géné­ra­tions qui les ont pré­cé­dés […] Il ne s’agit plus seule­ment d’honorer des morts qui n’ont pas hési­té à aller jusqu’au sacri­fice pour défendre leurs convic­tions, mais il s’agit de rap­pe­ler ce qu’est la France, son iden­ti­té, son des­tin fruit du tra­vail des géné­ra­tions pas­sées qui toutes ont appor­té leur pierre à l’édifice. »

Louis-Alphonse de Bourbon
Jour­née de com­mé­mo­ra­tion de l’insurrection catho­lique et roya­liste de 1799 – Mes­sage, legitimite.fr, 23 août 2022

Rattachons les idées au sol…

« Rat­ta­chons les idées au sol, fon­dons la poli­tique française sur l’histoire de France et pour arri­ver à bien vivre sur un point du ter­ri­toire, pro­pa­geons une vue exacte sur la nation. »

Mau­rice Barrès
La Terre et les Morts, troi­sième confé­rence, La Patrie fran­çaise, 1899

L’étranger intrinsèquement nocif…

« Ain­si donc, Pound rejette l’idée de l’étranger intrin­sè­que­ment nocif, mais sans tou­te­fois tom­ber dans le pré­ju­gé contraire, d’essence éga­li­ta­riste, qui voit en lui un nomade sans racines, por­teuse de pré­ten­dus et abs­traits droits inalié­nables” devant les­quels les gou­ver­ne­ments devraient capi­tu­ler craintivement. »

Adria­no Scianca
Ezra Pound et le sacré. Le temple n’est pas à vendre, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

Être « conservateur », ce n’est pas…

« Être « conser­va­teur », ce n’est pas être réac­tion­naire, c’est être radi­cal. Reve­nir aux racines. Ne rien regret­ter, ne rien concé­der. Non pas ten­ter de réani­mer arti­fi­ciel­le­ment des choses mortes, mais reprendre conscience d’un héri­tage pour le recréer sous des formes nouvelles. »

Gré­goire Gambier
Domi­nique Ven­ner. La flamme se main­tient, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

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