« La véritable patrie, c’était pourtant celle qu’annonçait Patrick Pearse, dans un de ses textes prophétiques, où le soldat-poète avait mis le meilleur de lui-même : “Quand on parle de peuple, quand on parle de nation ; les vivants sont méconnaissables nous apparaissent comme des étrangers s’ils ne se reconnaissent eux-mêmes dans leurs morts, si les morts et les vivants ne font pas un. La vie prend racine dans la mort, et des tombes des patriotes – hommes et femmes – se lèvent les nations vivantes”. »
Jean Mabire
Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, éditions Terre et peuple, 1998