« “Apaisement” veut dire “renoncement”. »
Laurent Obertone
La France Big Brother, éditions Ring, coll. Documents, 2015
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« “Apaisement” veut dire “renoncement”. »
Laurent Obertone
La France Big Brother, éditions Ring, coll. Documents, 2015
« Ce sont aussi les mêmes formules qu’on retrouve partout : “pas d’amalgame”, “pas de stigmatisation”, “l’islam, religion de paix” ! Le slogan tient lieu de pensée. »
Jean-Yves Le Gallou
La société de propagande. Manuel de résistance au goulag mental, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2022
« La paix n’habite que les hauteurs. C’est en montant, montant toujours, que la lutte devient harmonie, et que l’apparente incohérence des efforts de l’homme aboutit à cette grande lumière, la gloire, qui est encore, quoi que l’on dise, ce qui a le plus de chance de n’être pas tout à fait une vanité. »
Ernest Renan
in Discours de réception à l’Académie Française, 3 avril 1879
« Pour s’offrir le luxe d’être pacifiste ou tolérant, il faut être certain d’avoir le meilleur arsenal. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« […] Moment historique inédit en un temps de paix officielle, être le compatriote d’un autre qui le méprise ou le hait d’être devenu français. »
Richard Millet
Paris bas-ventre. Le RER comme principe évacuateur du peuple français, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Dans l’arène, 2021
« Il faut considérer comme sans fondement toutes les doctrines qui voient dans l’âge industriel ou économique le successeur pacifique de l’âge militaire, non seulement parce que l’ennemi politique ne se réduit pas au seul ennemi militaire, mais encore parce que la politique pénètre d’inimitié l’économie, la science, la morale et la technique aussi bien que les armées.
Il est fort probable que la violence durera aussi longtemps que l’homme ; elle est de tous les temps, encore qu’elle se montre plus virulente à certaines époques qu’à d’autres, quand l’idéologie lui prépare le terrain. De ce point de vue il est indiscutable que le socialisme révolutionnaire (Blanqui, Marx, Sorel, Lénine) a été, avant le fascisme, le propagateur de la violence dans le monde contemporain. Il est naïf de croire que le progrès de la civilisation pourrait substituer l’ère de la sérénité à celle de la violence. Au contraire, les nouveaux moyens que le progrès met à la disposition de l’homme, celui-ci les utilise non seulement au service de la guerre (nous le constatons tous les jours), mais de toutes les formes de la violence, révolutionnaire, psychologique, etc. Loin de décroître en intensité elle s’adapte sans cesse aux nouvelles conditions. Pour les mêmes raisons on ne saurait parler de peuples doux. Il se trouve seulement qu’à certaines époques de l’histoire la civilisation d’une collectivité parvient à limiter l’usage de la violence. »
Julien Freund
L’essence du politique, éditions Sirey, 1965
« Dans sa sagesse d’homme éternellement libre, Dominique Venner proposait quelques pistes aux modernes pour se retrouver : marcher régulièrement dans la nature, s’immerger dans la splendeur, les parfums, les couleurs, renouer avec la beauté et la poésie – premières ruptures fondamentales avec le monde moderne, premières conditions au réenchantement du monde ; se retirer dans la forêt-sanctuaire, le calme, le silence, et faire la paix avec soi-même ; pérégriner librement, dans l’effort, la camaraderie et le sentiment de liberté ; s’inscrire dans la tradition de rites rythmant l’année et célébrant les cycles naturels. Ces démarches sont plus que jamais nécessaires et d’actualité si nous voulons traverser le siècle sans clore définitivement le chapitre européen de l’histoire du monde. »
Éric Grolier
Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne, Philippe Conrad dir., édition Institut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018
« La paix civile, c’est bien connu, c’est quand chacun dort chez soi. Le meilleur allié du bonnet phrygien, c’est le bonnet de nuit. »
Sylvain Tesson
Petit traité sur l’immensité du monde, éditions des Équateurs, 2005
« La guerre tuait les jeunes gens. Certes. La paix continuée tue et vide la jeunesse. Et puis la guerre désigne l’Autre. L’ennemi. Je ne suis un individu que si l’autre existe et mon être s’exaspère d’autant plus fort et d’autant plus haut que cet autre à moi s’oppose et se refuse. L’ennemi m’est nécessaire : il me tient dans mes définitions, m’oblige à me vouloir, me force à dessiner le trait qui me cerne et à l’intérieur duquel vit, d’une vraie vie, ma différence. »
Jean Cau
La grande prostituée, éditions de La Table Ronde, 1974
« Les longues périodes de paix favorisent certaines illusions d’optique. L’une d’elles est la croyance que l’inviolabilité du domicile se fonde sur la Constitution, est garantie par elle. En fait, elle se fonde sur le père de famille qui se dresse au seuil de sa porte, entouré de ses fils, la cognée à la main. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
« Toi seule es jeune, ô Cora ; toi seule es pure, ô Vierge ; toi seule es saine, ô Hygie ; toi seule es forte, ô Victoire. Les cités, tu les gardes, ô Promachos ; tu as ce qu’il faut de Mars, ô Aréa ; la paix est ton but, ô Pacifique. Législatrice, source des constitutions justes ; Démocratie, toi dont le dogme fondamental est que tout bien vient du peuple, et que, partout où il n’y a pas de peuple pour nourrir et inspirer le génie, il n’y a rien, apprends-nous à extraire le diamant des foules impures. Providence de Jupiter, ouvrière divine, mère de toute industrie, protectrice du travail, ô Ergané, toi qui fais la noblesse du travailleur civilisé et le mets si fort au-dessus du Scythe paresseux ; sagesse, toi que Zeus enfanta après s’être replié sur lui-même, après avoir respiré profondément ; toi qui habites dans ton père, entièrement unie à son essence ; toi qui es sa compagne et sa conscience ; énergie de Zeus, étincelle qui allumes et entretiens le feu chez les héros et les hommes de génie, fais de nous des spiritualistes accomplis. »
Ernest Renan
Prière sur l’Acropole, 1865, in Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883
« Toute action est objet de doute. Et cependant, tu es là pour agir. Tu as été mis au monde pour ce combat. Combats donc, puisqu’il le faut ! Mais garde les mains blanches. Gagne, mais sois indifférent à la victoire. Agis, mais sans t’arracher aux fruits de l’action. Plongé dans ce bruit et cette fureur, mais avec une part de toi hors de ce monde, dans la sérénité. Agis, détaché de l’action, en chef de guerre et roi de paix. »
Louis Pauwels
Comment devient-on ce que l’on est ?, éditions Stock, 1978