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Citations d’un auteur français

Mesurons-nous, dans notre thébaïde européenne…

« Mesu­rons-nous, dans notre thé­baïde euro­péenne, le poten­tiel de cruau­té en train de s’amasser chez nos voi­sins défa­vo­ri­sés de l’Est ? L’Histoire est un per­pé­tuel recom­men­ce­ment, même si elle revêt d’autres formes. »

René Cagnat
La rumeur des steppes, édi­tions Payot, coll. Voya­geurs, 1999

La civilisation européenne est d’essence individuelle…

« Par oppo­si­tion à cer­taines civi­li­sa­tions orien­tales, la civi­li­sa­tion euro­péenne est d’essence indi­vi­duelle. Elle est insé­pa­rable de l’homme. Son sou­ci majeur a tou­jours été d’assurer son épa­nouis­se­ment spi­ri­tuel, moral et maté­riel, de garan­tir et de pro­té­ger sa vie et ses liber­tés. Le chris­tia­nisme n’est pas le seul à avoir contri­bué à cette évo­lu­tion. Il a ampli­fié et pro­lon­gé en Europe l’appel de civi­li­sa­tions anté­rieures et par­ti­cu­liè­re­ment des civi­li­sa­tions cel­tiques. Les droits de l’homme, le libé­ra­lisme et la démo­cra­tie ne sont que la tra­duc­tion moderne sur le plan poli­tique et juri­dique de ce sou­ci majeur de notre civilisation. »

Yann Foué­ré
L’Europe aux cent dra­peaux, Presses d’Europe, 1968

La monarchie était l’élément fédérateur…

« C’est le jaco­bi­nisme révo­lu­tion­naire qui invente la nation” telle que les Fran­çais la conçoivent encore aujourd’hui. La monar­chie était l’élément fédé­ra­teur qui unis­sait au sein du royaume les nations”, les eth­nies” et les pro­vinces qu’il conte­nait. La monar­chie sup­pri­mée, les jaco­bins inventent la nation” une et indi­vi­sible, abs­traite et théo­rique, au sein de laquelle, par la créa­tion d’un état uni­fié et cen­tra­li­sé, les nations et les pro­vinces vont être for­cées de dis­pa­raître et de s’intégrer. »

Yann Foué­ré
L’Europe aux cent dra­peaux, Presses d’Europe, 1968

Souvenez-vous de ceci : il y a d’abord la France…

« Sou­ve­nez-vous de ceci : il y a d’abord la France, ensuite l’État, enfin, autant que les inté­rêts majeurs des deux sont sau­ve­gar­dés, le Droit. »

Charles de Gaulle
Cité par Jean Foyer in Sur les che­mins du droit avec le Géné­ral – Mémoires de ma vie poli­tique – 1944 – 1988, édi­tions Fayard, 2006

Jamais la nouvelle classe discutante…

« Jamais la nou­velle classe dis­cu­tante repré­sen­tée par les couches moyennes ins­truites en pleine ascen­sion sociale n’au­ra mani­fes­té un tel mépris ni un tel sen­ti­ment de supé­rio­ri­té à l’é­gard de la rura­li­té et des types humains qui la peu­plaient. Jamais la néces­si­té de venir à bout d’un milieu cultu­rel jugé com­plè­te­ment déli­ques­cent” et mar­qué au coin de l’obs­cu­ran­tisme n’au­ra été for­mu­lé de façon aus­si péremp­toire et aus­si pro­vo­cante qu’au cours de ces années soixante où la révo­lu­tion consu­mé­riste fit un grand usage d’hy­per­boles pour van­ter les mérites d’un pro­grès à la fois illi­mi­té et miri­fique. Il devait être enten­du, une fois pour toutes, que ce monde révo­lu n’a­vait plus sa place, ni comme pay­sage ni comme huma­ni­té, et qu’il fal­lait en finir au plus vite avec ce que Pier Pao­lo Paso­li­ni avait nom­mé le temps des lucioles”, ces petites lumières des cam­pagnes sus­cep­tibles d’é­clai­rer la vie. »

Patrick Buis­son
La fin d’un monde, édi­tions Albin Michel, 2021

Je ne vois que des choses qui blessent la vérité…

« Ain­si, de quelque côté que je tourne mon esprit, je ne vois que des choses qui blessent la véri­té et qui m’of­fensent, et dès lors condam­né à ne rien voir, ne rien sen­tir, ne rien entendre, à non seule­ment ne rien dire mais aus­si abju­rer la vio­lence de mon eth­no­cen­trisme pour jouir enfin d’un monde bario­lé, chan­geant, divers (la diver­si­té” en tant que nou­vel euphé­misme post-eth­nique), il serait bon que j’en chante à pré­sent les louanges, que je devienne un écri­vain post-lit­té­raire, que j’é­crive des phrases courtes, nomi­nales, sans hié­rar­chie de niveaux lin­guis­tiques, si pos­sible sur des sujets modernes, c’est à dire socio-nar­cis­siques : sans papiers, clan­des­tins, oppri­més, mino­ri­taires, et sur moi-même en tant que garant du néo-puri­ta­nisme par ma capa­ci­té à par­ta­ger”, com­mu­ni­quer”, à être un écri­vain comme toute le monde”. C’est, du moins, ce que l’on m’a maintes fois sug­gé­ré, au lieu de m’o­pi­niâ­trer dans mon devoir de témoin et de refu­ser la béa­ti­tude démo­cra­tique, refus qui, par un spé­cieux syl­lo­gisme, fait éga­le­ment de moi un raciste. »

Richard Millet
Chro­nique de la guerre civile en France, 2011 – 2022, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Dans l’arène, 2022

Comme un loup dans son bois…

« Pour­tant, entre toutes les odeurs que dégage la pla­nète, c’est celle qui se lève de mon pays que je recon­naî­trais le plus sûre­ment si, ayant quit­té la Bre­tagne, je devais y reve­nir. Même les yeux ban­dés. Même dans la plus pro­fonde nuit. D’ins­tinct. Comme un loup dans son bois. Comme un goé­land dans son aire… »

Xavier Grall
Les vents m’ont dit, chro­niques parues entre 1977 et 1981 pour l’hebdomadaire La vie, édi­tions Terre de brume, 2018

Dès que l’aube éclaire les champs…

« Dès que l’aube éclaire les champs, lève-toi et regarde ta soli­tude. Autour de toi, s’élargit le ter­rain de ta joie et de ton noble tra­vail. Ne t’inquiète pas du silence et de l’absence des bruits humains. Ain­si, tous les matins, tu enten­dras le renard qui s’éloigne dans le retrait de la nuit, le souple envo­le­ment du fau­con, le cri de l’alouette, les che­vaux qui tapent du pied dans l’écurie. Tu vas apprendre peu à peu à être un homme. »

Jean Gio­no
Les vraies richesses, 1937, édi­tions Rom­bal­di, 1977, édi­tions Gras­set, coll. Les Cahiers Rouges, 2002

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