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On valorise désormais la compassion et l’émotion…

« On valo­rise désor­mais la com­pas­sion et l’émotion au détri­ment de la rai­son et de la force. Ayant récu­sé l’ordre natu­rel des choses, y com­pris ses aspects tra­giques, ses limites, ses fata­li­tés, nous vivons dans un monde rem­pli d’individus pleur­ni­cheurs, infan­tiles, envieux et plain­tifs qui agissent en jus­tice pour chaque pseu­do-humi­lia­tion ou bles­sure de l’ego. »

Thi­bault Mercier
Dis­cri­mi­ner, c’est dis­tin­guer nous et les autres, entre­tien accor­dé à Élé­ments, 29 décembre 2023

Il existe de par les chemins une race de gens qui ont juré d’être libres…

« Il existe de par les che­mins une race de gens qui (…) ont juré d’être libres ; qui, au lieu d’accepter la place que leur offrait le monde, ont vou­lu s’en faire une tout seuls, à coups d’audace ou de talent ; qui, se croyant la taille à arri­ver d’un coup, par la seule force de leur désir, au souffle brû­lant de leur ambi­tion, n’ont pas dai­gné se mêler aux autres, prendre un numé­ro dans la vie ; qui n’ont pu, en tous cas, faire le sacri­fice assez long, qui ont cou­pé à tra­vers champs au lieu de res­ter sur la grand’route ; et s’en vont main­te­nant bat­tant la cam­pagne, le long des ruis­seaux de Paris.
Je les appelle des réfrac­taires. »

Jules Val­lès
Les Réfrac­taires (1866), G. Char­pen­tier édi­teur, 1881

C’était un réfractaire…

« Il ne recon­nais­sait pas, cet homme des champs, de loi humaine qui pût lui prendre sa liber­té, faire de lui un héros quand il vou­lait res­ter un pay­san. Non pas qu’il fré­mît à l’idée du dan­ger, au récit des batailles ; il avait peur de la caserne, non du com­bat : peur de la vie, non de la mort. Il pré­fé­rait, à ce voyage glo­rieux à tra­vers le monde, les pro­me­nades soli­taires, la nuit, sous le feu des gen­darmes, autour de la cabane où était mort son aïeul aux longs che­veux blancs. Au matin du jour où devaient par­tir les conscrits, quand le soleil n’était encore levé, il fai­sait son sac, le sac du rebelle ; il décro­chait le vieux fusil pen­du au-des­sus de la che­mi­née, le père lui glis­sait des balles, la mère appor­tait un pain de six livres, tous trois s’embrassaient ; il allait voir encore une fois les bœufs dans l’étable, puis il par­tait et se per­dait dans la campagne.
C’était un réfrac­taire. »

Jules Val­lès
Les Réfrac­taires (1866), G. Char­pen­tier édi­teur, 1881

Il suit son instinct de corps franc…

« Il suit la gauche et la droite sans être vrai­ment ni de gauche ni de droite. Il suit son ins­tinct de corps franc qui lui vient de la guerre. Il sait qu’une révo­lu­tion doit être faite et se tient prêt à sou­te­nir le pre­mier groupe qui y sera prêt. Ce que Drieu veut, ce qui ne chan­ge­ra jamais, c’est un groupe qui entre­prenne une action spi­ri­tuelle assez large pour renouer l’alliance du corps et de l’esprit. »

Jere­my Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2024

C’est le visage moderne de l’homme qui est laid…

« C’est le visage moderne de l’homme qui est laid, mais l’humanité, elle, conserve ce fond de joie que Drieu sou­haite voir reve­nir à la sur­face de la vie. La déca­dence touche la pla­nète et le corps de l’homme car ils étaient une terre et un corps de moderne. Mettre fin à la déca­dence, c’est donc mettre fin à la moder­ni­té. Brû­ler la moder­ni­té, la détruire, c’est reve­nir aux débuts de l’histoire, à la pleine expres­sion poé­tique de la vie. »

Jere­my Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2024

L’image du stoïque chevalier m’a souvent accompagné dans mes révoltes…

« L’image du stoïque che­va­lier m’a sou­vent accom­pa­gné dans mes révoltes. Il est vrai que je suis un cœur rebelle et que je n’ai pas ces­sé de m’insurger contre la lai­deur enva­his­sante, contre la bas­sesse pro­mue en ver­tu et contre les men­songes éle­vés au rang de véri­tés. Je n’ai pas ces­sé de m’insurger contre ceux qui, sous mes yeux, ont vou­lu la mort de l’Europe […]. »

Domi­nique Venner
Un samou­raï d’Occident., Le Bré­viaire des insou­mis, édi­tions Pierre- Guillaume de Roux, 2013, réédi­tion La Nou­velle Librai­rie, 2022

C’est le secret de la vie…

« C’est le secret de la vie que trouve spon­ta­né­ment la foule. »

Mau­rice Barrès
Le Culte du Moi : Le Jar­din de Béré­nice, Éd. Émile-Paul, Paris, 1910

Héritier d’une tradition millénaire, je sais au plus profond de moi…

« Héri­tier d’une tra­di­tion mil­lé­naire, je sais au plus pro­fond de moi qu’il n’y a pas de crise, pas de situa­tion poli­tique que la France n’ait su sur­mon­ter. Et une fois encore, je suis convain­cu qu’existent des solu­tions pour bâtir l’avenir de notre pays dès lors qu’il n’est pas gui­dé par l’idéo­lo­gie, mais abor­dé en termes de réa­li­tés, celles des hommes et du sol, et dans cette recherche du bien commun. »

Louis-Alphonse de Bourbon
« Que Pâques soit un moment d’es­pé­rance indi­vi­duelle et de renou­veau social », Marianne, 7 avril 2023

Je m’intéresse moins à la politique quotidienne qu’à la métapolitique…

« Je m’intéresse moins à la poli­tique quo­ti­dienne qu’à la méta­po­li­tique. C’est-à-dire aux influences sur la sen­si­bi­li­té géné­rale, le cli­mat moral et cultu­rel. La méta­po­li­tique est peut-être, d’ailleurs, le vrai che­min du pou­voir dans les socié­tés avan­cées. Elle est, en tout cas, le lieu de sourdes et grandes batailles. Cette guerre est la mienne. Il faut de la guerre dans une vie. Et si la misère est de n’avoir qu’une vie, mettons‑y du moins plu­sieurs existences. »

Louis Pau­wels
Com­ment devient-on ce que l’on est ?, édi­tions Stock, 1978

Les journalistes qualifient systématiquement de déséquilibrés…

« Les jour­na­listes qua­li­fient sys­té­ma­ti­que­ment de dés­équi­li­brés nombre d’agresseurs musul­mans qui, sans rai­son appa­rente, blessent ou tuent des mal­heu­reux qui ont eu le tort de croi­ser leur che­min au mau­vais moment. Dans une socié­té où règne la tyran­nie du sur­tout pas d’amalgame”, Wafa Sul­tan ose expli­quer ces actes par l’oppression men­tale qu’exerce l’islam sur ses dis­ciples, dès leur plus tendre enfance. »

Alain de Peretti
L’islam sans voile, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2021

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