« Le fleuve occidental — fleuve de Babylone — roule ses eaux de fange qui charrient des idéologies, des chiens crevés, des religions, des figures de proue laquées de vase verte et des pères étranglés. Sur la rive, il n’y a personne. Si : des garçons et des filles qui se “chargent”, des couples qui forniquent avec un microphone autour du cou, des sociologues barbus et des psychiatres glabres. Ils méditent un doigt sur la tempe ; ou ricanent. »
Jean Cau
L’agonie de la vieille, éditions de La Table ronde, coll. La table Ronde de combat, Les brûlots n°15, 1970