« En tout réactionnaire, c’est Platon qui ressuscite. »
Nicolás Gómez Dávila
Les Horreurs de la démocratie (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2003
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« En tout réactionnaire, c’est Platon qui ressuscite. »
Nicolás Gómez Dávila
Les Horreurs de la démocratie (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2003
« Face à l’histoire surgit seule l’obligation éthique d’agir lorsque la conscience approuve la finalité qui momentanément s’impose ou lorsque les circonstances culminent en une conjoncture propice à notre liberté. »
Nicolás Gómez Dávila
Le Réactionnaire authentique (El reaccionario auténtico), 1995, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2005
« Le progressiste libéral exige que l’histoire se comporte en accord avec les postulats de sa raison, puisque c’est la liberté qui la crée ; et comme sa liberté engendre aussi les causes qu’il défend, aucun fait ne peut primer sur le droit que la liberté établit. »
Nicolás Gómez Dávila
Le Réactionnaire authentique (El reaccionario auténtico), 1995, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2005
« La religion n’est pas née d’un besoin urgent d’assurer la solidarité sociale, pas plus que les cathédrales n’ont été construites dans le dessein de favoriser le tourisme. »
Nicolás Gómez Dávila
Les Horreurs de la démocratie (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2003
« À partir du moment où plus rien ne mérite le respect dans notre société, nous devons nous forger dans la solitude de nouvelles loyautés silencieuses. »
Nicolás Gómez Dávila
Le Réactionnaire authentique (El reaccionario auténtico), 1995, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2005
« La plus grande erreur moderne, ce n’est pas d’annoncer que Dieu est mort, mais de croire que le diable est mort. »
Nicolás Gómez Dávila
Les Horreurs de la démocratie (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2003
« Les vérités ne se trouvent pas à la circonférence d’un cercle dont le centre serait l’homme. Les vérités se dressent dans un paysage tourmenté que l’homme parcourt en suivant les méandres d’un sentier sinueux qui les découvre, les cache, et finalement les expose en pleine vue ou les fait disparaître. »
Nicolás Gómez Dávila
Les Horreurs de la démocratie (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2003
« Ne pas sentir la putréfaction du monde moderne est un signe de contamination. »
Nicolás Gómez Dávila
Les Horreurs de la démocratie (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2003
« La cité disparaît, tandis que le monde entier s’urbanise. La cité occidentale était une personne. Aujourd’hui, l’hypertrophie urbaine et le centralisme étatique la désintègrent en un simple entassement de gîtes sans âme. »
Nicolás Gómez Dávila
Les Horreurs de la démocratie (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2003
« La vulgarité n’est pas un produit populaire mais un sous-produit de la prospérité bourgeoise. »
Nicolás Gómez Dávila
Les Horreurs de la démocratie (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2003
« La décadence d’une littérature commence quand ses lecteurs ne savent pas écrire. »
Nicolás Gómez Dávila
Les Horreurs de la démocratie (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2003