« Le principe de l’obéissance et le respect du serment restituent à la loyauté sa place naturelle dans la cité. »
Maurice Bardèche
Qu’est-ce que le fascisme ?, éditions Les Sept Couleurs, 1961, éditions Kontre Kulture, 2019
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« Le principe de l’obéissance et le respect du serment restituent à la loyauté sa place naturelle dans la cité. »
Maurice Bardèche
Qu’est-ce que le fascisme ?, éditions Les Sept Couleurs, 1961, éditions Kontre Kulture, 2019
« Il n’y a de piété vraie que la piété filiale, élargie aux ancêtres, à la lignée et au peuple. Nos ancêtres disparus ne sont ni spirituellement morts ni passés dans un autre monde. Ils sont à nos côtés, en foule invisible et bruissante. Ils nous entourent aussi longtemps que leur souvenir est perpétué par leur descendance. Par-là se justifient le culte des ancêtres et le devoir de faire respecter leur nom. »
Alain de Benoist
Pour un réveil européen. Nature – Excellence – Beauté (postface), éditions La Nouvelle Librairie éditions, coll. Iliade, 2020
« Les plus beaux noms portés par les hommes furent les noms donnés par leurs ennemis. »
Jules Barbey d’Aurevilly
Cité par Léon Bloy en page de titre dans Le Mendiant ingrat (journal de l’auteur) 1892 – 1895, deuxième édition, 1898
« À partir du moment où plus rien ne mérite le respect dans notre société, nous devons nous forger dans la solitude de nouvelles loyautés silencieuses. »
Nicolás Gómez Dávila
Le Réactionnaire authentique (El reaccionario auténtico), 1995, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2005
« La politique concerne l’exercice de la puissance : les hommes politiques sont censés être des hommes de pouvoir. Or, du pouvoir, ils n’en ont pratiquement pas. Ils s’en sont dessaisis, ils l’ont fui ou l’ont rejeté. En tout cas, ils ont laissé échapper cet attribut majeur qui constitue pourtant l’apanage des hommes de leur espèce. Aussi sont-ils aujourd’hui aux vrais politiques ce que les “droïdes” sont aux humains. Apparemment parfaits, il leur manque pourtant l’essentiel. »
Bruno Mégret
L’Autre scénario pour la France et l’Europe, Éditions Cité liberté, 2006
« En excitant la combativité de la jeunesse, on la rend plus orgueilleuse et bruyante, en la prenant d’une main maladroite, on la rend laide. La jeunesse à l’état naturel est toujours modeste, gentille, reconnaissante pour tout ce qu’on lui accorde avec cœur, mais quiconque se mêle d’éduquer sans savoir éveiller le respect, n’a pas à s’étonner s’il n’éveille qu’insolence et cruauté. »
Walter Flex
Le pèlerin entre deux mondes (Der Wanderer zwischen beiden Welten), 1916, trad. Philippe Marcq, éditions ACE, 2020
« Nous nous sauverons physiquement, en accordant de nouveau à la nature le respect que l’on doit à ce dont on est indissociablement lié. Nous nous sauverons spirituellement, en retrouvant notre capacité d’émerveillement, voie royale à la perception d’un monde pluriel et enchanté où retentira de nouveau le rire des faunes. »
Éric Grolier
Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne, Philippe Conrad dir., édition Institut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018
« Réapprendre aux hommes le goût et le respect des qualités d’homme, ramener la vie et les âmes vers le cours naturel des choses, voilà les deux maximes qui devraient guider ceux qui pensent que l’homme peut encore mettre le mors au cheval emballé que nous appelons notre “civilisation”. »
Maurice Bardèche
Sparte et les Sudistes, éditions Les Sept Couleurs, 1969
« Disons les mots. Le modernisme est, le modernisme consiste à ne pas croire ce que l’on croit. La liberté consiste à croire ce que l’on croit et à admettre, (au fond, à exiger), que le voisin aussi croie ce qu’il croit.
Le modernisme consiste à ne pas croire soi-même pour ne pas léser l’adversaire qui ne croit pas non plus. C’est un système de déclinaison mutuelle. La liberté consiste à croire. Et à admettre, et à croire que l’adversaire croit.
Le modernisme est un système de complaisance. La liberté est un système de déférence.
Le modernisme est un système de politesse. La liberté est un système de respect.
Il ne faudrait pas dire les grands mots, mais enfin le modernisme est un système de lâcheté. La liberté est un système de courage.
Le modernisme est la vertu des gens du monde. La liberté est la vertu du pauvre. »
Charles Péguy
L’Argent, Les Cahiers de la Quinzaine, 1913, Éditions des Équateurs, coll. Parallèles, 2008
« On a fait un grand pas en avant lorsqu’on a fini par inculquer aux grandes masses (aux esprits plats qui ont la digestion rapide) ce sentiment qu’il est défendu de toucher à tout, qu’il y a des évènements sacrés où elles n’ont accès qu’en ôtant leurs souliers et auxquels il ne leur est pas permis de toucher avec des mains impures, — c’est peut-être le point le plus élevé d’humanité qu’ils peuvent atteindre. Au contraire, rien n’est aussi répugnant, chez les êtres soi-disant cultivés, chez les sectateurs des “idées modernes”, que leur manque de pudeur, leur insolence familière de l’œil et de la main qui les porte à toucher à tout, à goûter de tout et à tâter de tout ; et il se peut qu’aujourd’hui, dans le peuple, surtout chez les paysans, il y ait plus de noblesse relative du goût, plus de sentiment de respect, que dans ce demi-monde des esprits qui lisent les journaux, chez les gens cultivés. »
Friedrich Nietzsche
Par-delà le bien et le mal – Prélude d’une philosophie de l’avenir (Jenseits von Gut und Böse – Vorspiel einer Philosophie der Zukunft), 1886, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2000