« Toute censure est un aveu. On ne bâillonne que la bouche qui dit vrai. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
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« Toute censure est un aveu. On ne bâillonne que la bouche qui dit vrai. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« Les peuples colonisés ne pouvaient plus supporter les Européens. Le malheur, c’est qu’ils peuvent encore moins se supporter eux-mêmes. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« L’artiste ne doit pas se marier : ni avec une femme, ni avec une église, ni avec un parti. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« C’est le Zola de Germinal qui a raison, et Karl Marx qui raisonne comme un Philistin. L’ouvrier véritable ne désire qu’une chose : devenir artisan, s’établir à son compte. Il n’a pas le moindre goût pour la caserne socialiste. Le socialisme est, par nature, une idée de bourgeois. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« J’ai mille fois plus de respect pour le bon banlieusard qui se fout du cambouis jusqu’aux yeux parce qu’il aime vraiment la mécanique que pour le bon con ouvrier “évolué” qui se contrait à lire Madame Triolet. »
Pierre Gripari
Frère Gaucher ou le voyage en Chine, éditions L’Âge d’Homme, 1975
« Le problème de la sagesse est justement de trouver la joie de vivre dans le monde tel qu’il est, et non dans un fantôme de monde conforme à nos désirs. »
Pierre Gripari
Frère Gaucher ou le voyage en Chine, éditions L’Âge d’Homme, 1975
« Si tu ne veux pas que la gauche trahisse, ne lui donne pas le pouvoir. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« Tu es, par nature, un clairvoyant, donc un pessimiste. Apprends maintenant à être un pessimiste gai, ou, ce qui est la même chose, un optimiste sans illusions. »
Pierre Gripari
Frère gaucher ou le voyage en Chine, éditions L’Âge d’Homme, 1975
« L’oisiveté, pour l’homme, est une prison. »
Pierre Gripari
Les derniers jours de l’éternel, éditions L’Âge d’Homme, 1990
« Il y a, c’est certain, des nuées de mondes possibles ; mais un monde raisonnable, cela n’existe pas. »
Pierre Gripari
Vies parallèles de Roman Branchu, éditions L’Age d’Homme, 1978
« Les gens qui jugent un écrivain sur ses sentiments religieux, ou sur la couleur de son bulletin de vote, sont des gens qui ne savent pas ce que c’est que lire. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« On n’a jamais su ce qu’était devenu le corps de Mozart, mais on a empaillé la charogne de Lénine. Et c’est très bien ainsi. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983