Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

Citatio, un portail ouvert sur notre civilisation

Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.

Thème

Citations sur la colonisation

En Algérie, nous combattions pour nous-mêmes…

« En Algé­rie, nous com­bat­tions pour nous-mêmes, pour notre droit à un des­tin, pour notre digni­té. Nous com­bat­tions pour rele­ver le défi des défaites pas­sées, pour effa­cer l’humiliation into­lé­rable et la dou­leur. Nous com­bat­tions pour gar­der notre bien, pour conser­ver une terre acquise par le droit de conquête, de sang, de sueur et de colo­ni­sa­tion. Nous com­bat­tions pour défendre sur cette terre, nos ber­ceaux et nos cime­tières. Nous com­bat­tions pour pro­té­ger les nôtres en danger. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

Aujourd’hui, les histoires du colonialisme…

« Aujourd’­hui, les his­toires du colo­nia­lisme, si elles rap­portent avec exac­ti­tude les atro­ci­tés, les excès et les sot­tises qui jalonnent l’ex­pan­sion de l’Eu­rope à tra­vers le monde, négligent volon­tiers les admi­rables ver­tus dont d’in­nom­brables Euro­péens ont témoi­gné au cours des siècles ; elles se refusent à rete­nir que le lucre et la conquête ne furent pas les seuls moteurs des colo­ni­sa­teurs et que nombre d’entre eux furent mus par des pas­sions fol­le­ment géné­reuses qui ont leurs racines dans le besoin effré­né de décou­vrir, de com­prendre et d’ai­der et de se vaincre soi-même, de se sur­pas­ser, – tout cela gra­tui­te­ment – besoin qui est propre à la socié­té euro­péenne, et jus­qu’i­ci, à elle seule. »

Jacques Laurent
Choses vues au Viet­nam, édi­tions de la Table Ronde, 1968, cité par Raphaël Chau­van­cy dans Qui suis-je ? Jacques Laurent, édi­tions Par­dès, 2009

Tout ce que la France légua à l’Algérie fut construit à partir du néant…

« Tout ce que la France légua à l’Algérie en 1962 fut construit à par­tir du néant, dans un pays qui n’avait jamais exis­té et dont même le nom lui fut don­né par le colo­ni­sa­teur… Tout avait été payé par les impôts des Fran­çais. En 1959, toutes dépenses confon­dues, l’Algérie englou­tis­sait ain­si 20% du bud­get de l’État fran­çais, soit davan­tage que les bud­gets addi­tion­nés de l’Éducation natio­nale, des Tra­vaux publics, des Trans­ports, de la Recons­truc­tion et du Loge­ment, de l’Industrie et du Commerce ! »

Ber­nard Lugan
À quand les excuses d’Alger pour la traite des esclaves euro­péens ?, L’Afrique Réelle, 11 juillet 2020

Un morceau de choix de bons sentiments…

« Un mor­ceau de choix de bons sen­ti­ments. Une pièce mon­tée d’altruisme. Un chef‑d’œuvre de pâtis­se­rie huma­ni­taire, four­ré d’antiracisme à la crème, nap­pé d’égalitarisme sucré, lar­dé de remords à la vanille, avec cette ins­crip­tion gra­cieuse fes­ton­née en guir­landes de cara­mel : mea culpa ! »

Jean Ras­pail
Le Camp des saints, édi­tions Robert Laf­font, 1973

Un journaliste n’est pas un enfant de chœur…

« Voi­ci donc un livre qui est une mau­vaise action. […] D’autre part, je demeure convain­cu qu’un jour­na­liste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à pré­cé­der les pro­ces­sions, la main plon­gée dans une cor­beille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plai­sir, non plus de faire du tort, il est de por­ter la plume dans la plaie. […] Que pou­vait-on jeter sur un tel tableau ? Un voile ou un peu de lumière. À d’autres le voile ! »

Albert Londres
Terre d’ébène, 1929 (avant-pro­pos), Édi­tions du Rocher, coll. Motifs, 2008

Si les profits de la traite expliquaient la révolution industrielle…

« Si les pro­fits de la traite expli­quaient la révo­lu­tion indus­trielle, aujourd’hui le Por­tu­gal devrait être une grande puis­sance, d’autant plus que ce pays a déco­lo­ni­sé beau­coup plus tard. Or, le Por­tu­gal n’a jamais fait sa révo­lu­tion indus­trielle et, jusqu’à son entrée dans l’Europe, était une sorte de tiers-monde. »

Ber­nard Lugan
Refu­ser la repen­tance colo­niale, allo­cu­tion au cin­quième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 7 avril 2018

Nous n’avons pas pillé l’Afrique à l’époque de la traite…

« Nous n’avons pas pillé l’Afrique à l’époque de la traite. Non seule­ment nous ne l’avons pas pillée mais c’est nous qui avons libé­ré les Afri­cains de la traite. Et nous sommes donc auto­ri­sés à dire non”. Il faut savoir dire non”. Mais pour dire non”, il faut avoir du cou­rage et puisque j’ai com­men­cé en citant la catas­trophe que fut la période chi­ra­quienne avec la loi mémo­rielle Tau­bi­ra, je vais ter­mi­ner par une autre phrase de Jacques Chi­rac qui va per­mettre de réta­blir l’équilibre.
Pour dire non, il faut avoir du cou­rage. Et pour avoir du cou­rage, il faut connaître cette phrase de Jacques Chi­rac : Il y a une chose qu’il est impos­sible de gref­fer, et cela par manque de don­neurs : les couilles !” »

Ber­nard Lugan
Refu­ser la repen­tance colo­niale, allo­cu­tion au cin­quième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 7 avril 2018

Voilà que le Covid 19 va peut-être forcer Européens et Africains à revenir au réel…

« Voi­là que le Covid 19 va peut-être for­cer Euro­péens et Afri­cains à reve­nir au réel grâce au prin­cipe de l’imprévu dans l’histoire” si magni­fi­que­ment concep­tua­li­sé par Domi­nique Ven­ner.
En effet, comme le Covid 19 va deman­der d’immenses efforts à l’Europe pour se rele­ver, délais­sée, l’Afrique va donc devoir se prendre enfin en main. »

Ber­nard Lugan
Le Covid-19, une chance pour l’Afrique ?, L’A­frique Réelle, 18 mars 2020

La France a perdu le privilège, sur son sol, d’imposer son mode de vie…

« La France a per­du le pri­vi­lège, sur son sol, d’imposer son mode de vie, son modèle cultu­rel. On n’a plus le droit d’exiger qu’on vive à Rome comme les Romains’. On peut juste récla­mer la coexis­tence. Ain­si émerge le nou­veau concept de Vivre ensemble’. C’est un nou­veau pas, un nou­veau recul ; la nation fran­çaise tente la jux­ta­po­si­tion, à la liba­naise, de com­mu­nau­tés auto­nomes qu’on renonce à fondre ensemble. Avec seule­ment un règle­ment de copro­prié­té : le code laïc, que beau­coup rejettent, d’ailleurs. C’est aux citoyens fran­çais de s’adapter et de raser les murs, tête basse. Le temps est venu de la colo­ni­sa­tion à rebours et de l’assimilation à l’envers. »

Phi­lippe de Villiers
Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, édi­tions Albin Michel, 2015

Auteurs

Auteurs récemment ajoutés

Livres

À l'affiche

Comprendre la stratégie hongroise
Dominique Venner. La flamme se maintient
Sur les chemins noirs
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue
Les Indo-Européens
Le soleil et l'acier
L’exil intérieur. Carnets intimes
La société de propagande
Tolkien, l’Europe et la tradition. La civilisation à l’aune de l’imaginaire
Voyage au bout de la nuit
Game over. La révolution antipolitique
Pour un réveil européen. Nature - Excellence - Beauté
Ceux de 14
La hache des steppes
Le japon moderne et l'éthique samouraï
Walter, ce boche mon ami
Les grandes légendes de France
Courage ! manuel de guérilla culturelle
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes
Les Déshérités ou l’urgence de transmettre
L’enracinement
Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche
Citadelle
Œuvres en prose complètes, tome III
L'Empire du politiquement correct
L’opprobre. Essai de démonologie
La grande séparation
Orthodoxie
Économie et société médiévale
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis
Précis de décomposition
L’homme surnuméraire
L'Argent
Les Horreurs de la démocratie
Petit traité sur l’immensité du monde
La Cause du peuple
Histoire et tradition des Européens
Mémoire vive. Entretiens avec François Bousquet
Le déclin du courage
Sire
La France contre les robots
Le regard des princes à minuit
L’œuvre de chair
Service inutile
Traité du rebelle ou le recours aux forêts
Les sentinelles du soir
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?