« Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
« La bêtise insiste toujours. »
Albert Camus
La peste, éditions Gallimard, 1947, coll. Folio, 1972
« Décidément, le néo-bourgeois est encore plus âne que son père. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« Ils sont bêtes, mais c’est pour faire rire. Ils ne savent rien, mais ils ont réponse à tout. Ils n’ont rien à dire, mais ils parlent tout le temps. Tout chez eux est incorrect, sauf leurs idées. Ils n’ont que des amis car ils peuvent détruire ceux qui ne le sont pas. Ils ont toujours raison car ils sont applaudis sur commande. Ils n’ont peur de rien, sauf de l’audimat.
Ils sont animateurs de talk-shows ou de reality-shows. Ils passent en prime time tous les jours ou toutes les semaines. Ils invitent les intellectuels, les artistes et les hommes politiques, mais ils s’invitent aussi entre eux. Ils disent ce qu’il faut penser, ce qu’il faut aimer et ce qu’il faut détester. Ce sont les grands prêtres de la pensée unique. »
Bruno Mégret
L’Autre scénario pour la France et l’Europe, Éditions Cité liberté, 2006
« Je suis un partisan des frontières, à condition de pouvoir les franchir sans tracasseries inutiles. Mais j’aimerais qu’on fasse passer chaque voyageur devant un détecteur qui refoulerait impitoyablement les imbéciles et les vulgaires, le petit nombre étant seul admis à jouir des différences et s’en abreuver. J’appelle de tous mes vœux la multiplication à l’infini des frontières, à l’abri desquelles les si précieuses différences pourraient cesser de disparaître et même, se cultiveraient jalousement jusqu’à une nouvelle floraison. »
Jean Raspail
La hache des steppes, éditions Robert Laffont, 1974
« Toute l’agitation outrée que peut soulever un tel livre ne dépend que de l’air du temps qui va prendre fin. Ce livre est scandaleux, comme un diagnostic de cancer est scandaleux. “C’est contraire à nos valeurs et ça rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.”
Voilà comment meurt un imbécile. »
Laurent Obertone
La France interdite, éditions Ring, coll. Documents, 2018
« À notre époque d’intelligence obscurcie, on ne fait aucune difficulté de réclamer pour tous une part égale aux privilèges, aux choses qui ont pour essence d’être des privilèges. C’est une espèce de revendication à la fois absurde et basse ; absurde, parce que le privilège par définition est inégal ; basse, parce qu’il ne vaut pas d’être désiré. »
Simone Weil
La personne et le sacré, 1943, éditions Gallimard, coll. Espoir, 1957, R&N Éditions, 2016
« Si les maîtres de l’UE avaient cru un seul instant à leurs propres valeurs, ils eussent intégré la Yougoslavie en bloc plutôt que d’en ramasser un à un les éclats tranchants et inutiles. Qu’on se rappelle les noms de MM. Badinter et Kohl, Kouchner et Solana, Juppé et Blair, Wojtyla, Havel et Habsbourg ! Ils auront, par sottise, inculture ou perversion, amené l’Europe une fois de plus à se déchirer et se bombarder elle-même avant de se mettre sous la tutelle du gouvernement mondial. »
Slobodan Despot
Entretien accordé à la revue Rébellion, nº 55, juillet-août 2012
« La bien-pensance engendre la crétinisation. Je ne cesse d’être frappé par la manière dont des gens par ailleurs techniquement remarquables peuvent être aveugles à des réalités massives qui sautent aux yeux des analphabètes. »
Marcel Gauchet
« Marcel Gauchet sans Tabous », Éléments n°164, février 2017
« Le naufrage de notre système éducatif, dont tout le monde reconnaissait naguère l’excellence, prépare l’avènement de générations de zombies amnésiques, relevant des deux espèces de l’homo oeconomicus et de l’homo festivus, incapables d’interpréter le monde et la société dans laquelle ils vivront. »
Philippe Conrad
Introduction à Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne, Philippe Conrad dir., édition Institut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018