« Il n’y a pas de hasard, il y a des forces en marche ; à toi de les créer, le hasard suivra. »
Antoine de Saint-Exupéry
Citadelle, éditions Gallimard, 1948
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« Il n’y a pas de hasard, il y a des forces en marche ; à toi de les créer, le hasard suivra. »
Antoine de Saint-Exupéry
Citadelle, éditions Gallimard, 1948
« On a beau ironiser sur le concept de patrie et concevoir l’humanité sur le mode anarchique et abstrait comme composée uniquement d’individus isolés aspirant à une seule liberté personnelle, il n’empêche que la patrie est une réalité sociale concrète, introduisant l’homogénéité et le sens de la collaboration entre les hommes. Elle est même une des sources essentielles du dynamisme collectif, de la stabilité et de la continuité d’une unité politique dans le temps. Sans elle, il n’y a ni puissance ni grandeur ni gloire, mais non plus de solidarité entre ceux qui vivent sur un même territoire.
[…] Dans la mesure où la patrie cesse d’être une réalité vivante, la société se délabre non pas comme le croient les uns au profit de la liberté de l’individu ni non plus comme le croient d’autres à celui de l’humanité ; une collectivité politique qui n’est plus une patrie pour ses membres cesse d’être défendue pour tomber plus ou moins rapidement sous la dépendance d’une autre unité politique.
Là où il n’y a pas de patrie, les mercenaires ou l’étranger deviennent les maîtres. Sans doute devons-nous notre patrie au hasard de la naissance, mais il s’agit d’un hasard qui nous délivre d’autres. »
Julien Freund
Qu’est-ce que la politique ?, Éditions du Seuil, 1967
« Les événements ne sont jamais absolus, leurs résultats dépendent entièrement des individus : le malheur est un marchepied pour le génie, une piscine pour le chrétien, un trésor pour l’homme habile, pour les faibles un abîme. »
Honoré de Balzac
Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837, éditions Alexandre Houssiaux, 1855