« Il y a au fond trois féminismes : celui qui défend les femmes et rappelle que les valeurs féminines ne sont pas moins respectables que les valeurs masculines – c’est le seul qui soit à la fois légitime et nécessaire -, celui qui veut mettre les hommes plus bas que terre parce que la Terre doit être “délivrée du mâle”, et celui qui décrète que tout compte fait il n’y a ni hommes ni femmes : le sexe n’est rien, le “genre” est tout. Le mélange des trois aboutit à des contradictions. De même qu’il est difficile de défendre à la fois la parité et la “non-mixité”, il est assez contradictoire de dire que les hommes sont des “porcs”, que les femmes sont “des hommes comme les autres” et que le masculin n’est qu’une illusion. »
Alain de Benoist
« La passion neutre », Éléments n°170, février-mars 2018