« La chair, ce n’est pas seulement mais c’est aussi la chair emportée par l’ivresse de l’amour.
Ne craignons pas la chair enivrée des amants. Jouissons-en.
Célébrons la chair extasiée qui à une autre chair s’accroche et à une autre âme se suspend.
Dans nul autre domaine, ni de la réalité ni de la fantaisie, il ne se passe rien de pareil. Seulement dans l’amour et la volupté. Ce n’est que là que, emportés de caresses et bercés de transports, l’esprit et la chair s’entrelacent jusqu’à se confondre presque. Ce n’est que dans le luxurieux et luxuriant, dans le sacré amour. »
Javier Portella
Les esclaves heureux de la liberté, éditions David Reinharc, 2012