« Sur les rayons des bibliothèques, je vis un monde surgir de l’horizon. »
Jack London
Martin Eden, 1909, trad. Philippe Jaworski, éditions Gallimard, coll. Folio Classique, 2016
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« Sur les rayons des bibliothèques, je vis un monde surgir de l’horizon. »
Jack London
Martin Eden, 1909, trad. Philippe Jaworski, éditions Gallimard, coll. Folio Classique, 2016
« Dans la profondeur de la forêt résonnait un appel, et chaque fois qu’il l’entendait, mystérieusement excitant et attirant, il se sentait forcé de plonger dedans toujours plus avant, il ne savait où ni pourquoi. »
Jack London
L’appel de la forêt (The Call of the Wild), 1903, trad. Raymonde de Galard, éditions Felix Juven, 1906, trad. Pierre Coustillas, LGF, coll. Livre de Poche, 2000
« De toute manière, la lutte pour la vie n’était une tragédie que pour ceux qui étaient vaincus. Pour les vainqueurs, elle était une continuation, une joie et un renouvellement. »
Jack London
Croc-Blanc (White Fang), 1906, trad. Philippe Sabathé, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, 1997
« De toute évidence, il importait peu que le vainqueur fût l’un ou l’autre de ses soupirants. La loi du Wild, la loi de la vie, exigeait que le meilleur l’emporte, et le meilleur, quelque moyen qu’il utilisât, était celui qui survivait. »
Jack London
Croc-Blanc (White Fang), 1906, trad. Philippe Sabathé, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, 1997
« Ils avançaient sans parler, tendus par l’effort, avares de leur souffle. Le silence presque solide qui les entourait les écrasait comme l’eau écrase le plongeur dans l’océan. Le sentiment de l’infini, la conscience d’affronter une force supérieure pesaient sur eux de tout leur poids. Telle une grappe piétinée qui exprime son suc, leur esprit se détachait peu à peu des fausses valeurs, des idoles de plâtre, des suffisances mesquines, et ils se percevaient tels qu’ils étaient réellement, avec leurs étroites limites, leur insignifiance, leur sagesse d’insectes, luttant de toutes leurs faibles forces pour ne pas être emportés comme des fétus de paille par la puissance aveugle des éléments. »
Jack London
Croc-Blanc (White Fang), 1906, trad. Philippe Sabathé, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, 1997
« Une nuit, il fut réveillé tout à coup en sursaut : alerte, les yeux brillants, les narines frémissantes, le poil hérissé en vagues… L’Appel se faisait entendre, et tout près cette fois. Jamais il ne l’avait distingué si clair et si net. Cela ressemblait au long hurlement du chien indigène. Et, dans ce cri familier, il reconnut cette voix, entendue jadis, qu’il cherchait depuis des semaines, et des mois. »
Jack London
L’Appel de la forêt (The Call of the Wild), 1903, trad. Raymonde de Galard, Éditions du Rocher, coll. Motifs, 2006
« L’homme se distingue des autres animaux surtout en ceci : il est le seul qui maltraite sa femelle, méfait dont ni les loups ni les lâches coyotes ne se rendent coupables, ni même le chien dégénéré par la domestication. »
Jack London
Les Vagabonds du rail (The road), 1907, trad. Louis Postif, éditions Phébus, coll. Libretto, 2001