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Citations sur la victoire
Une pensée victorieuse ne peut réussir…
« Une pensée victorieuse ne peut réussir que si elle se pose à contre-courant d’un ordre déjà en déclin. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’AEncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
La rigueur vient toujours à bout de l’obstacle…
« La rigueur vient toujours à bout de l’obstacle. »
Léonard de Vinci
Frammenti letterari e filosofici, a cura di Edmondo Soldi, Giunti Barbera editore, 1979
Ce sont les symboles qui sont mobilisateurs…
« Nous devons produire le plus possible de symboles ostentatoires. Ce sont les symboles qui sont mobilisateurs, qui dynamisent les discours, qui dynamitent les adversaires. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
Se dresser pour combattre sans rien d’autre que le sabre…
« Se dresser pour combattre sans rien d’autre que le sabre, accepter jusqu’au risque d’une défaite éclatante – c’était là l’unique moyen qu’avaient de s’exprimer les aspirations ferventes de chaque membre de la Société. C’était l’essence même du vaillant esprit de Yamato. »
Yukio Mishima
Chevaux échappés, 1969, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard 1980, coll. Quarto, 2004
De toute manière, la lutte pour la vie…
« De toute manière, la lutte pour la vie n’était une tragédie que pour ceux qui étaient vaincus. Pour les vainqueurs, elle était une continuation, une joie et un renouvellement. »
Jack London
Croc-Blanc (White Fang), 1906, trad. Philippe Sabathé, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, 1997
Que le meilleur l’emporte…
« De toute évidence, il importait peu que le vainqueur fût l’un ou l’autre de ses soupirants. La loi du Wild, la loi de la vie, exigeait que le meilleur l’emporte, et le meilleur, quelque moyen qu’il utilisât, était celui qui survivait. »
Jack London
Croc-Blanc (White Fang), 1906, trad. Philippe Sabathé, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, 1997
Les soirs de victoire, on s’imagine qu’il n’y aura plus jamais…
« Les soirs de victoire, on s’imagine qu’il n’y aura plus jamais, jamais, jamais de défaite, et le soirs de défaite on s’imagine qu’il n’y aura plus jamais, jamais, jamais de victoire. Mais quand on est un vieux soldat, Madame Jeanne, on sait ce qu’il en est. […] J’ai tant vu de défaites qui arrivaient après des victoires, et j’ai tant vu, aussi, de victoires qui arrivaient après des défaites, que je ne crois plus jamais que c’est fini. »
Charles Péguy
Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc, 1897, deuxième pièce : Les Batailles, IIe partie, IVe acte, dans Œuvres poétiques et dramatiques, éditions Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade (n° 60), 2014
Notre époque substitue les victimes aux héros…
« Notre époque substitue les victimes aux héros. Elle ne cesse de rendre hommage aux victimes. Fort curieux hommage, car les victimes ne le sont jamais volontairement ; elles auraient préféré ne pas l’être. Le héros veut l’être ; un hommage au héros est un hommage à la volonté. »
Robert Redeker
« Vérités sur la mort à l’heure du transhumanisme », Éléments n°170, février 2018
Notre époque est devenue une époque de la victimologie…
« Notre époque est devenue une époque de la victimologie, c’est à qui sera le plus victime. Autrefois, c’était bien d’être vainqueur. Aujourd’hui, c’est presque mieux d’avoir été victime. Ça aussi, ça compte, vous ne regardez pas du tout les choses de la même façon selon que vous êtes marteau ou enclume. J’en prends pour exemple les Conquistadors, qui étaient une poignée et qui ont gagné au Mexique ou au Pérou : quand j’étais plus jeune, c’étaient des conquérants ; aujourd’hui ce sont des bourreaux (…). Aujourd’hui, il faut en somme pleurer la victime et considérer le vainqueur comme un salaud. »
Gérard Chaliand
La guerre informelle : maquis et conflits, podcast de la revue Conflits, 19 mars 2020
La victoire des Yankees est la victoire d’une certaine morale…
« La victoire des Yankees est la victoire d’une certaine morale et avec elle d’une certaine conception de l’homme et de la vie. C’est le rationalisme qui triomphe et, avec lui, les grands principes qu’on proclame et qu’on n’applique pas, et, après eux, c’est le dollar dont le culte s’installe et, avec le dollar, les aciéries et au-delà des aciéries, le fonctionnalisme, et, à l’horizon de tout cela, la société de consommation, la publicité, le conformisme, la monotonie, et les longues, les immenses plaines de l’ennui et de l’absurdité. »
Maurice Bardèche
Sparte et les Sudistes, éditions Les Sept Couleurs, 1969
Tout cela avait perdu sa valeur, tout cela appartenait au temps des victoires…
« Tout cela avait perdu sa valeur, tout cela appartenait au temps des victoires, lorsque les drapeaux pendaient à toutes les fenêtres. Maintenant il n’y avait plus de victoires, maintenant les drapeaux avaient perdu leur radieuse signification, maintenant, à cette heure trouble où tout s’écroulait, la voie à laquelle j’avais été destiné était devenue impraticable, maintenant je me trouvais, sans pouvoir m’en saisir, en face de choses nouvelles, en face de choses qui accouraient de toutes parts, de choses sans forme, où ne vibrait aucun appel clair, aucune certitude qui pénétrait irrésistiblement le cerveau, sauf une pourtant, celle que ce monde où j’étais enraciné, que je n’avais eu ni à accepter ni à adopter, et dont j’étais une parcelle, allait s’effondrer définitivement, irrévocablement, et qu’il ne ressusciterait pas, qu’il ne renaîtrait jamais. […]
La désagrégation de l’ancien ordre jointe au déchaînement des convoitises et des désirs les plus profonds, les plus secrets, et au relâchement de tous les liens, faisait que tous s’éloignaient les uns des autres et il ne semblait plus nécessaire à personne de dissimuler le véritable fond de son être. […] Et tous avaient raison, cette damnée raison était de leur côté, et ils usaient de raisonnements sages et mesurés pour étrangler toute protestation, tout brûlant enthousiasme. […]
Plus de choses s’étaient anéanties pour nous que les seules valeurs que nous avions tenues dans la main. Pour nous s’était aussi brisée la gangue qui nous retenait prisonniers. La chaîne s’était rompue, nous étions libres. Notre sang, soudain en effervescence, nous jetait dans l’ivresse et l’aventure, nous jetait à travers l’espace et le péril, mais il poussait aussi l’un vers l’autre ceux qui s’étaient reconnus parents jusqu’au plus profond de leurs fibres. Nous étions une ligue de guerriers, imprégnés de toute la passion du monde, farouches dans le désir, joyeux dans nos haines comme dans nos amours. […] Si jamais du nouveau vient au monde, c’est bien du chaos qu’il surgit, à ces moments où la misère rend la vie plus profonde, où, dans une atmosphère surchauffée, se consume ce qui ne peut pas subsister et se purifie ce qui doit vaincre. Dans cette masse en ébullition, en fermentation, nous pouvions jeter nos désirs et nous pouvions voir s’élever la vapeur de nos espoirs. »
Ernst von Salomon
Les Réprouvés (Die Geächteten), 1930, trad. Andhrée Vaillant et Jean Kuckenberg, éditions Plon, coll. Feux croisés, 1931
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