« La vie est une opération de commandos. C’est une razzia sur l’amour, l’amitié, la tendresse, la bagarre, le pouvoir. »
Frédéric H. Fajardie
La Nuit des Chats Bottés, 1979, éditions La Table Ronde, coll. La Petite Vermillon, 2016
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« La vie est une opération de commandos. C’est une razzia sur l’amour, l’amitié, la tendresse, la bagarre, le pouvoir. »
Frédéric H. Fajardie
La Nuit des Chats Bottés, 1979, éditions La Table Ronde, coll. La Petite Vermillon, 2016
« De toute manière, la lutte pour la vie n’était une tragédie que pour ceux qui étaient vaincus. Pour les vainqueurs, elle était une continuation, une joie et un renouvellement. »
Jack London
Croc-Blanc (White Fang), 1906, trad. Philippe Sabathé, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, 1997
« De toute évidence, il importait peu que le vainqueur fût l’un ou l’autre de ses soupirants. La loi du Wild, la loi de la vie, exigeait que le meilleur l’emporte, et le meilleur, quelque moyen qu’il utilisât, était celui qui survivait. »
Jack London
Croc-Blanc (White Fang), 1906, trad. Philippe Sabathé, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, 1997
« Une période de décadence se reconnaît au déclin des valeurs morales qui permettent la survie d’une société. »
Ivan Blot
Les décadences dans l’histoire, deuxième opus du cycle de conférences sur « L’homme héroïque », 7 octobre 2015
« Aujourd’hui, nous comprenons que cette vision idéologique [mondialiste] est en train de mourir du coronavirus. En effet, quand revient le malheur, quand rôde la guerre – par exemple à la frontière gréco-turque – ou la mort – avec la pandémie -, les zombies des organisations internationales n’ont plus rien à dire – et d’ailleurs on ne les consulte plus. C’est le grand retour au carré magique de la survie.
Le premier point du carré, c’est la frontière, c’est à dire la protection, ce pour quoi les États ont été inventés. Le deuxième, c’est la souveraineté, c’est à dire la liberté des peuples pour prendre des décisions rapides et ajustées. Le troisième coin du carré, c’est le local, donc le contrôle au plus proche des intérêts vitaux. Le quatrième point, c’est la famille, puisque, quand on décide de confiner un pays, la “République de la PMA” ne confie pas les enfants des écoles aux fonds de pension mais aux pépés et mémés. »
Philippe de Villiers
Le nouveau monde est en train de mourir du coronavirus, entretien avec Bastien Lejeune, Valeurs Actuelles, 18/03/2020
« Les catastrophes éprouvent à quelle profondeur hommes et peuples demeurent enracinés dans leurs origines. Qu’une racine, du moins, puisent directement au sol nourricier – la santé et les chances de survie en dépendent, alors même que la civilisation et ses assurances ont disparu. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
« Il [Jean Raspail] comprenait que, pour survivre, il faudrait mettre à l’écart un pan important de la culture chrétienne qui imprègne notre inconscient et nos comportements. C’est à ce genre de signes que l’on mesure un basculement historique. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2013
« Nos contemporains répugneront à faire leur deuil du culte et du primat de l’individu libre de toute détermination, libre de jouir sans entraves dans l’instantanéité du temps, l’homo festivus qu’a bien défini Muray, dont le “vivre ensemble” est un mélange paradoxal de consommation matérialiste, de jouissances fugitives et de convivialité factice.
Et c’est pourtant à cet individualisme qu’il faut renoncer pour revenir à une conception et une définition holiste et organique de la société de l’Être. C’est une question de survie individuelle et collective. »
Lionel Rondouin
Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne, Philippe Conrad dir., édition Institut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018
« Crever dans la solitude, même misérable m’a toujours paru être préférable à survivre même confortablement, au milieu du troupeau. »
Henri Vincenot
La Billebaude, éditions Denoël, 1978
« Face à tout ce qui menace notre identité et notre survie en tant qu’Européens, contrairement à d’autres peuples, nous ne disposons pas du secours d’une religion identitaire. À cela, nous ne pouvons rien. En revanche, nous possédons une riche mémoire identitaire. Cela dépend de nous de la retrouver, de la cultiver, d’en faire une métaphysique de la mémoire, qui nous structure et réponde au trouble de notre époque. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, Via Romana, 2011