« Il appartient à chacun de faire son deuil du confort superfétatoire, et notamment de la société de consommation qui réduit l’être humain à sa dimension d’homo oeconomicus contemporain. On devra faire son deuil de son confort intellectuel, comme nous l’avons vu. On devra enfin mobiliser son capital spirituel en renonçant aux délices de la passivité morale, des séries Netflix, de l’abrutissement de l’homo festivus qu’a décrit Philippe Muray. Survivront ceux qui trouveront en eux des ressources vitales, instinct de survie, volonté de faire survivre leurs enfants et de perpétuer la civilisation, foi religieuse, désir réfléchi de vaincre la tyrannie des nomades de Jacques Attali. »
Lionel Rondouin
Loin du confort, se préparer à des temps troublés…, Xe colloque de l’Institut Iliade, 15 avril 2023