« L’art contemporain a évacué la notion capitale de talent. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’Æncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
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« L’art contemporain a évacué la notion capitale de talent. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’Æncre, 2011/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
« Le talent prime toujours sur la censure, s’il y a le sel du courage et de l’intelligence. »
Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Techno-science et retour aux valeurs ancestrales, éditions L’Æncre, 1998 et 2011, éditions L’Æncre/La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2023
« Le talent qu’inspire une doctrine est, à beaucoup d’égards, la mesure de sa vérité. Ce n’est pas sans raison qu’on ne peut être grand poète qu’avec l’idéalisme, grand artiste qu’avec la foi et l’amour, bon écrivain qu’avec la logique, éloquent orateur qu’avec la passion du bien et de la liberté. »
Ernest Renan
in Discours de réception à l’Académie Française, 3 avril 1879
« On est tous certains de caner, non ? Et puis j’ai été gâté. Venant d’où je viens, l’enfance, le divorce de mes parents, les pensions, l’armée, tout ce que j’ai vécu ensuite a été formidable. Je partirai tranquille, je ne regretterai rien et surtout pas cette époque de merde. »
Alain Delon
Ce n’est pas à 83 piges que je vais passer à gauche !, entretien au Journal du Dimanche, Stéphane Joly, 18 mai 2019
« Quand je lis Nietzsche, Schopenhauer, Baudelaire, Pessoa ou même Molière, je me dis souvent que telle phrase, tel paragraphe, aujourd’hui, subiraient la foudre des censeurs. Je pense que les grands écrivains (rien que ce concept de grand écrivain, pour certains, est déjà démocratiquement douteux) s’ils étaient lus, vraiment lus, par l’avant-garde du progressisme, feraient moins les malins. »
Patrice Jean
Qu’un écrivain puisse être en paix avec son temps me paraît vraiment curieux, entretien au Figaro, par Eugénie Bastié, 29 septembre 2017
« De même que l’homme fort se réjouit dans son aptitude physique, se complaît dans les exercices qui provoquent les muscles à l’action, de même l’analyse prend sa gloire dans cette activité spirituelle dont la fonction est de débrouiller. Il tire du plaisir même des plus triviales occasions qui mettent ses talents en jeu. Il raffole des énigmes, des rébus, des hiéroglyphes ; il déploie dans chacune des solutions une puissance de perspicacité qui, dans l’opinion vulgaire, prend un caractère surnaturel. »
Edgar Allan Poe
Double assassinat dans la rue Morgue (The Murders in the Rue Morgue), 1841, trad. Charles Baudelaire, in Histoires extraordinaires, 1856, éditions Garnier-Flammarion, 2020
« La Musique, dit Marmontel, dans ces Contes moraux que nos traducteurs persistent à appeler Moral Tales, comme en dérision de leur esprit, la musique est le seul des talents qui jouisse de lui-même ; tous les autres veulent des témoins. Il confond ici le plaisir d’entendre des sons agréables avec la puissance de les créer. Pas plus qu’aucun autre talent, la musique n’est capable de donner une complète jouissance, s’il n’y a pas une seconde personne pour en apprécier l’exécution. Et cette puissance de produire des effets dont on jouisse pleinement dans la solitude ne lui est pas particulière ; elle est commune à tous les autres talents. L’idée que le conteur n’a pas pu concevoir clairement, ou qu’il a sacrifiée dans son expression à l’amour national du trait, est sans doute l’idée très soutenable que la musique du style le plus élevé est la plus complètement sentie quand nous sommes absolument seuls. »
Edgar Allan Poe
L’Île de la Fée (The Island of the Fay), 1841, trad. Charles Baudelaire, in Nouvelles histoires extraordinaires, 1857, éditions Garnier-Flammarion, 2008