« Autre­fois, les jeunes gens étaient obli­gés d’étu­dier ; ils n’a­vaient pas envie de pas­ser pour des ignares, ils se don­naient du mal, bon gré mal gré. Aujourd’­hui, il leur suf­fit de dire : fari­boles, tout n’est que fari­boles ! et le tour est joué […] les voi­là tout d’un coup pro­mus nihi­listes. »

Ivan Tour­gue­niev
Pères et fils, 1862, in Romans et nou­velles com­plets, tome II, trad. Fran­çoise Fla­mant, édi­tions Gal­li­mard, coll. Biblio­thèque de la Pléiade, 1982