« Les droits de l’homme ont pour source première une théologie chrétienne. Mais une théologie déviée. »
Michel Villey
Le droit et les droits de l’homme, Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2014
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« Les droits de l’homme ont pour source première une théologie chrétienne. Mais une théologie déviée. »
Michel Villey
Le droit et les droits de l’homme, Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2014
« Cette science du droit n’est pas concentrée sur l’individu. Elle ne fait pas de robinsonnades. Héritière de la philosophie réaliste de l’Antiquité, elle envisage l’individu tel qu’il est, situé dans un groupe. Le droit est relation aux autres, avec qui nous communiquons par l’intermédiaire du partage des choses extérieures. »
Michel Villey
Le droit et les droits de l’homme, Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2014
« C’est un thème éminemment grec que celui du droit. Aristote est le premier philosophe du droit au sens strict. Les stoïciens s’occupèrent surtout de morale. Platon avait les yeux tournés vers le ciel. Aristote regarde vers la terre. Tant en Grèce que pour les Romains, l’idée de droit est solidaire de celle de justice. Jus dérive de justitia. »
Michel Villey
Le droit et les droits de l’homme, Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2014
« Celui qui méprise le fric n’a qu’un moyen de ne pas lui céder entièrement : lui faire sa part. À l’abstraction du fric, opposez la joie des sens. Les vraies valeurs sont à la fois sensuelles et spirituelles. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« Décidément, le néo-bourgeois est encore plus âne que son père. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« Le fric qui efface paysages et pays est un phénomène bactérien, corrupteur et destructeur. Aux biens naturels, au plaisir de l’œuvre personnelle, il substitue ses fantasmes qui se succèdent sur l’écran de télé qu’on offre au peuple en guise de vie. Les vraies richesses qui sont le fruit de la terre ou le don de l’homme, le fric si prompt à nous en priver, est impuissant à nous les donner. Vraiment, où va le fric ? Question stupide : au fric. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« L’on voit venir le moment où penser, écrire ou sourire pour rien deviendra une indécence, que le syndicat professionnel pourra faire condamner pour concurrence déloyale et exercice illicite de l’être. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« C’est dans le divertissement, dans l’amusement, dans l’avachissement ludique, que les digues de la raison cèdent et que le cerveau se rend disponible pour les grandes multinationales, qu’en somme la régression se substitue à la sublimation : “s’amuser signifie être d’accord”. »
Baptiste Rappin
Tu es déjà mort ! Les leçons dogmatiques de Ken le survivant, Les éditions Ovadia, coll. Les carrefours de l’être, 2019
« Établir le moteur de l’action humaine dans l’envie est une façon anthropologique d’introduire la logique de l’infini au cœur de la science économique. »
Baptiste Rappin
De l’exception permanente : Théologie de l’organisation Vol 2, Les éditions Ovadia, coll. Les carrefours de l’être, 2018
« Autant qu’il menace le capitalisme, le socialisme a poursuivi son œuvre, en continuant dans la voie de la concentration, de l’expropriation et de la manipulation de la monnaie. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« Avec 1789 débute le règne de l’Argent, fondé sur le papier qui lui donne l’ubiquité sans laquelle il n’aurait pas dominé la terre. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« La liquidation de l’agriculture et des campagnes par l’agrochimie signifie qu’elle est en train d’effacer les dernières traces de paradis sur terre : ce qui reste de nature et de biens gratuits, d’autarcie personnelle ou familiale, de joie et d’espaces libres dont on peut disposer sans passer à la caisse. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996