« Le temps passait sur lui sans le toucher. Il avait la jeunesse éternelle des forêts. »
René Barjavel
L’Enchanteur, éditions Denoël, 1984
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« Le temps passait sur lui sans le toucher. Il avait la jeunesse éternelle des forêts. »
René Barjavel
L’Enchanteur, éditions Denoël, 1984
« Une idée vraie, c’est une idée véritable. Une idée vraie est une idée que les faits de la vie ou confessent ou confirment. Elle ne conduit pas nécessairement au réel, mais elle écarte l’impossible, c’est-à-dire une des formes les plus choquantes de l’irréel. Une idée vraie ne garde de l’irréalité que ce qui est compatible avec le jeu naturel des forces du monde. La vérité est la grande discipline de l’art. »
Charles Maurras
L’ordre et le désordre (1945−1950), Éditions de L’Herne, 2007
« Il ne reste plus au Français conscient que d’agir pour que sa volonté soit faite et non une autre : non celle de l’oligarchie, non celle de l’Étranger. »
Charles Maurras
L’ordre et le désordre (1945−1950), Éditions de L’Herne, 2007
« Un journaliste de Libération, c’est un porte-plume de la banque Rothschild. Un journaliste du Monde, c’est un porte-flingue de la banque Lazard ! Les plumitifs de l’extrême gauche et le grand capital se sont alliés pour détruire les nations et les traditions. »
Jean-Yves Le Gallou
Cinquième Journée de la réinformation de Polémia, 13 octobre 2012
« Une exaltation chantante me prend (…) Et les tristes nuits d’Y avec ses gigolos ne valent point cet univers où le renoncement permet d’entrer. Toujours le même mythe… abandonne, renonce, souffre, lutte, franchis les déserts de la soif… refuse les fontaines – et je te conduirais à l’épanouissement de toi-même. »
Antoine de Saint-Exupéry
in Courrier sud, cité par Philippe de Laitre in Saint-Exupéry. Au-delà du Petit Prince, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Les idées à l’endroit, 2024
« Le judéo-christianisme est à bout de souffle et de course qui, depuis 2 000 ans, a fondé l’ordre, n’importe lequel et fût-ce sous d’étranges avatars. (Le messianisme marxiste fut l’un d’eux.) Mais cette annonce est si grave que nul n’ose la formuler catégoriquement. »
Jean Cau
L’agonie de la vieille, éditions de La Table ronde, coll. La table Ronde de combat, Les brûlots n°15, 1970
« L’Europe centrale dévoile en s’éveillant la double personnalité de l’UE : un havre où perdurer et un projet auquel se soumettre, le “Docteur Jekyll” du visage unitaire du continent et le “Mister Hyde” du cosmopolitisme sans visage. »
Thibaud Gibelin
Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l’Europe centrale, Fauves Éditions, 2020
« Au terme de la maturation médiévale, les nations d’Europe centrale ont assimilé la civilisation romaine sans perdre leur originalité. Alors ce ne sont plus des peuples qui se rencontrent, mais des pays qui se côtoient. »
Thibaud Gibelin
Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l’Europe centrale, Fauves Éditions, 2020
« Aux antipodes de l’Europe Centrale, Viktor Orbán connaît les faveurs du destin. Son engagement de jeunesse contre la domination soviétique concorde avec l’effondrement du monde de Yalta ; la Russie s’éloigne longtemps du bassin des Carpates. Vingt ans plus tard, la crise structurelle de l’Occident libéral lui confère une marge de manœuvre, habilement exploitée, pour édifier un État illibéral. Ces circonstances favorables donnent au parcours politique de Viktor Orbán son aspect météorique. »
Thibaud Gibelin
Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l’Europe centrale, Fauves Éditions, 2020
« L’Europe centrale est admirablement pourvue dans les temps actuels, parce que son histoire la prépare de façon privilégiée au dépassement d’une modernité qui lui est étrangère et néfaste. […] Aucun doute ni aucun dogme ne remet en cause ce concert de petites nations qui, symboliquement, s’identifient et se rassemblent au gré des siècles à Visegrád. »
Thibaud Gibelin
Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l’Europe centrale, Fauves Éditions, 2020
« Les pays de Visegrád savent la passion de la liberté, le prix des sacrifices qu’elle exige, mais aussi les illusions dont elle se nourrit. Ils savent que les continuités recèlent plus de libertés que les ruptures : on ne peut pas faire moins libéral. »
Thibaud Gibelin
Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l’Europe centrale, Fauves Éditions, 2020
« Défendre joyeusement ce que nous sommes exige de passer à l’offensive ; d’affirmer que le peuple existait avant et existera après l’âge économique totalitaire. Même qu’un jour prochain, l’économie qui repose sur les épaules du peuple et l’accable lui reviendra comme sa propriété. Encore faut-il qu’un peuple existe et sache dire : “nous”. Ce “nous” que le jeune Viktor Orbán assène en 1989 sur la place des Héros, quand il affirme que c’est la jeune Hongrie tout entière qui gît dans les cercueils alignés au pied de l’estrade. Ce “nous” formulé constitutionnellement dans la Loi fondamentale adoptée en 2011 ; ce “nous” proclamant les droits imprescriptibles de la nation hongroise face au déferlement migratoire du siècle nouveau. »
Thibaud Gibelin
Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l’Europe centrale, Fauves Éditions, 2020