« C’est le secret de la vie que trouve spontanément la foule. »
Maurice Barrès
Le Culte du Moi : Le Jardin de Bérénice, Éd. Émile-Paul, Paris, 1910
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« C’est le secret de la vie que trouve spontanément la foule. »
Maurice Barrès
Le Culte du Moi : Le Jardin de Bérénice, Éd. Émile-Paul, Paris, 1910
« […] le solitaire Chevalier de Dürer, ironique sourire aux lèvres, continue de chevaucher, indifférent et calme. Au Diable, il n’accorde pas un regard. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre- Guillaume de Roux, 2013, réédition La Nouvelle Librairie, 2022
« Héritier d’une tradition millénaire, je sais au plus profond de moi qu’il n’y a pas de crise, pas de situation politique que la France n’ait su surmonter. Et une fois encore, je suis convaincu qu’existent des solutions pour bâtir l’avenir de notre pays dès lors qu’il n’est pas guidé par l’idéologie, mais abordé en termes de réalités, celles des hommes et du sol, et dans cette recherche du bien commun. »
Louis-Alphonse de Bourbon
« Que Pâques soit un moment d’espérance individuelle et de renouveau social », Marianne, 7 avril 2023
« L’ordre public, la santé publique, sont intéressés à ce que les sentiments religieux s’épanouissent dans des cadres fermement établis sous une discipline et une hiérarchie. Et j’ajoute qu’en France la religion ne peut recevoir cette discipline salutaire et nécessaire que de Rome. »
Maurice Barrès
Mes Cahiers, tome 10, 1913– 1914, Plon, 1936
« En tant qu’archétypes, le masculin et le féminin sont les deux pôles opposés et indispensables de la vie. Indispensables parce que complémentaires. Si l’un des pôles disparaît, tout se détraque. Le masculin seul engendrerait un monde de brutalité et de mort. Le féminin seul, c’est notre monde : les pères ont disparu, les enfants sont devenus des petits monstres capricieux, mous et tyranniques. Les criminels ne sont pas coupables, mais des victimes ou des malades qu’il faut dorloter. Les psys se multiplient tandis que les psychopathes monstrueux narguent leurs victimes et ricanent au nez des juges. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2013, réédition La Nouvelle Librairie, 2022
« Une métaphysique, quelle qu’elle fût, me perdrait, dérangerait fatalement l’équilibre que le livre a héroïquement maintenu entre toutes les puissances et ordres : voix du passé, âme du pays, ambition mystique, ordre hiérarchique. »
Maurice Barrès
Mes Cahiers, tome 10, 1913– 1914, Plon, 1936
« Je m’intéresse moins à la politique quotidienne qu’à la métapolitique. C’est-à-dire aux influences sur la sensibilité générale, le climat moral et culturel. La métapolitique est peut-être, d’ailleurs, le vrai chemin du pouvoir dans les sociétés avancées. Elle est, en tout cas, le lieu de sourdes et grandes batailles. Cette guerre est la mienne. Il faut de la guerre dans une vie. Et si la misère est de n’avoir qu’une vie, mettons‑y du moins plusieurs existences. »
Louis Pauwels
Comment devient-on ce que l’on est ?, éditions Stock, 1978
« La tradition telle que je l’entends n’est pas le passé, mais au contraire ce qui ne passe pas et qui revient toujours sous des formes différentes. Elle désigne l’essence d’une civilisation sur la très longue durée ce qui résiste au temps et survit aux influences perturbatrices de religions, de modes ou d’idéologie importées. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2013, réédition La Nouvelle Librairie, 2022
« La Guerre
Les deux visages de la guerre, l’ambiguïté de la guerre.
– La part horrible, cruelle, atroce.
– Et la noblesse de la guerre : le courage, le don de soi total, l’oubli de soi pour une cause supérieure à la vie elle-même. Ce qui fait sortir l’homme, l’arrache, le place dos au mur. »
Dominique Venner
Carnets rebelles — volume I, éditions La Nouvelle Librairie, 2021
« Un soldat de Bagnères-de-Bigorre, jardinier à Lourdes, grièvement blessé meurt à l’hôpital de l’Institut : sa femme, appelée par dépêche, arrive trop tard. Devant le corps glacé, elle dit simplement : “Il est mort pour la patrie. C’était sa mère, je ne suis que sa femme”. »
Maurice Barrès
Les traits éternels de la France, 1916, éditions Croisées, 2020, FV éditions 2021
« Les récits de famille ont cela de bon, qu’ils se gravent plus fortement dans la mémoire que les narrations écrites ; ils sont vivants comme le conteur vénéré, et ils allongent notre vie en arrière, comme l’imagination qui devine peut l’allonger en avant dans l’avenir. »
Alfred de Vigny
Servitude et grandeur militaires, 1835, éditions Gallimard, coll. Folio Classique, 1992