« Chaque conflit qui donne lieu à des violences devient ainsi un combat d’avant-garde. »
Georges Sorel
Réflexions sur la violence, 1908, coéditions Krisis/La Nouvelle Librairie, 2023
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« Chaque conflit qui donne lieu à des violences devient ainsi un combat d’avant-garde. »
Georges Sorel
Réflexions sur la violence, 1908, coéditions Krisis/La Nouvelle Librairie, 2023
« L’accent mis par Lorenz sur l’importance de l’inné et sur celle de l’agressivité lui valut une hostilité toute particulière. »
Yves Christen
Konrad Lorenz. Un biologiste au chevet de la civilisation, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2023
« S’il subsiste une culture digne de ce nom, c’est parce que des jeunes gens grandissent au sein d’institutions raisonnables, qu’un long passé de succès rend légitimes ; faute de quoi des legs irremplaçables seront dilapidés : la discipline, la patience, l’évidence, et des inhibitions qu’on ne saurait justifier logiquement, mais que l’on peut supprimer, avant d’être forcé de les rétablir par la violence. »
Arnold Gehlen
Morale et hypermorale, trad. François Poncet, Paris, Krisis, 2023
« On dit : en Europe la rue est vivante, en Amérique elle est morte. C’est faux. Rien de plus intense, de plus électrisant, de plus vital et de plus mouvementé que les rues de New York. La foule, le trafic, la publicité l’occupent tantôt avec violence, tantôt avec désinvolture. Des millions de gens l’occupent, errants, nonchalants, violents, comme s’ils n’avaient rien d’autre à faire, et sans doute n’ont-ils réellement rien à faire que de produire le scénario permanent de la ville. […] La rue américaine ne connaît peut-être pas de moments historiques, mais elle est toujours mouvementée, vitale, cinétique, et cinématique, à l’image du pays lui-même, où la scène proprement historique et politique compte peu, mais où la virulence du changement, qu’il soit alimenté par la technologie, la différence des races, les media, est grande : c’est la violence même du mode de vie. »
Jean Baudrillard
Amérique, éditions Grasset, 1986, Le Livre de Poche, coll. Biblio essais, 1988
« Les progressistes ne sont pas incohérents, ils sont malfaisants, et c’est bien cette malfaisance qu’il faut combattre. Le progressisme n’est pas une option généreuse mais une idéologie destructrice, totalitaire et violente qu’il faut dénoncer. »
Jean-Yves Le Gallou
La société de propagande. Manuel de résistance au goulag mental, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2022
« Celui qui shoote à plusieurs reprises dans la tête d’un homme inconscient, sous prétexte qu’il l’a regardé, ne devrait jamais se voir offrir l’indécente possibilité de justifier un tel acte, avec l’aide de menteurs professionnels, pardon, de psychanalystes et d’avocats. L’addition, et ce sera tout. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Pour s’offrir le luxe d’être pacifiste ou tolérant, il faut être certain d’avoir le meilleur arsenal. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Le mariage et la maternité sont parfois perçus comme des esclavages. Le rapport hétérosexuel, même consenti, relèverait du viol, car il perpétuerait la domination des mâles. »
Georges Guiscard
Le privilège blanc. Qui veut faire la peau aux Européens ?, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2021
« Dans un esprit progressiste, la pauvreté justifie la violence, par compensation. Quelque part, tous les pauvres ont un peu plus le droit que les autres d’agresser, de violer ou de tuer, parce qu’ils se vengent d’une injustice. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Oui, on sortira de cette torpeur qui, pour un tel peuple, est la honte ; et quand la France sera réveillée, quand elle ouvrira les yeux, quand elle distinguera, quand elle verra ce qu’elle a devant elle et à côté d’elle, elle reculera, cette France, avec un frémissement terrible, devant ce monstrueux forfait qui a osé l’épouser dans les ténèbres et dont elle a partagé le lit.
Alors l’heure suprême sonnera. »
Victor Hugo
Napoléon le Petit, 1852, 7ème édition, Jules Hetzel et Cie éditeurs, 1870
« L’incendie de la cathédrale de Nantes, après Notre-Dame de Paris, devrait faire réfléchir nos élites sur le grand désordre et le grand basculement. La décivilisation est en marche. Pendant le confinement les églises étaient fermées. Maintenant elles brûlent. »
Philippe de Villiers
Twitter, 18 juillet 2020