« Ce que j’appelle enfance, c’est ce qu’il reste de sauvagerie dans un homme. »
Jean Cau
L’agonie de la vieille, éditions de La Table ronde, coll. La Table Ronde de combat, Les brûlots n°15, 1970
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« Ce que j’appelle enfance, c’est ce qu’il reste de sauvagerie dans un homme. »
Jean Cau
L’agonie de la vieille, éditions de La Table ronde, coll. La Table Ronde de combat, Les brûlots n°15, 1970
« Lecteur de Nietzsche, Drieu sait qu’il faut une sauvagerie physique pour que de belles images se transforment en poésie. L’oubli du corps brise donc la chaîne de cette discipline qu’est l’art, cette contrainte que l’esprit impose à la chair afin d’en sublimer les instincts.
La France est malheureuse car elle a perdu le sens de cette incarnation, elle est donc incapable de création. »
Jeremy Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2024
« La guerre est un combat singulier agrandi, et la lutte entre deux hommes est l’image qui permet le mieux à la pensée de se représenter en un acte unique le nombre indéterminé de combats dont une guerre se compose. Or, dans la lutte, chacun des adversaires cherche, au moyen de sa force physique, à terrasser l’autre et à briser sa résistance. La guerre est donc un acte de la force par lequel nous cherchons à contraindre l’adversaire à se soumettre à notre volonté. »
Carl von Clausewitz
Théorie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bourdon de Vatry, Librairie militaire de L. Baudoin et Cie, 1889
« Ce qui fait peur, dit le matador, c’est le bruit caverneux que fait le taureau lorsqu’il vide ses poumons à la fin de la charge. C’est un bruit rauque, énorme, profond. C’est un bruit de mort, c’est un bruit qui dit le désir énorme de tuer. C’est un bruit d’autre monde. »
Jean Cau
Toros, éditions Denoël, 1973
« La guerre est un acte violent dans lequel l’emploi de la force étant illimité, chacun des deux adversaires impose à l’autre la loi ; d’où résulte une influence réciproque qui, de part et d’autre, doit conduire à l’extrême. »
Carl von Clausewitz
Théorie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bourdon de Vatry, Librairie militaire de L. Baudoin et Cie, 1889
« La guerre est un combat singulier agrandi, et la lutte entre deux hommes est l’image qui permet le mieux à la pensée de se représenter en un acte unique le nombre indéterminé de combats dont une guerre se compose. Or, dans la lutte, chacun des adversaires cherche, au moyen de sa force physique, à terrasser l’autre et à briser sa résistance. La guerre est donc un acte de la force par lequel nous cherchons à contraindre l’adversaire à se soumettre à notre volonté. »
Carl von Clausewitz
Théorie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bourdon de Vatry, Librairie militaire de L. Baudoin et Cie, 1889
« Chaque conflit qui donne lieu à des violences devient ainsi un combat d’avant-garde. »
Georges Sorel
Réflexions sur la violence, 1908, coéditions Krisis/La Nouvelle Librairie, 2023
« L’accent mis par Lorenz sur l’importance de l’inné et sur celle de l’agressivité lui valut une hostilité toute particulière. »
Yves Christen
Konrad Lorenz. Un biologiste au chevet de la civilisation, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2023
« S’il subsiste une culture digne de ce nom, c’est parce que des jeunes gens grandissent au sein d’institutions raisonnables, qu’un long passé de succès rend légitimes ; faute de quoi des legs irremplaçables seront dilapidés : la discipline, la patience, l’évidence, et des inhibitions qu’on ne saurait justifier logiquement, mais que l’on peut supprimer, avant d’être forcé de les rétablir par la violence. »
Arnold Gehlen
Morale et hypermorale, trad. François Poncet, Paris, Krisis, 2023
« On dit : en Europe la rue est vivante, en Amérique elle est morte. C’est faux. Rien de plus intense, de plus électrisant, de plus vital et de plus mouvementé que les rues de New York. La foule, le trafic, la publicité l’occupent tantôt avec violence, tantôt avec désinvolture. Des millions de gens l’occupent, errants, nonchalants, violents, comme s’ils n’avaient rien d’autre à faire, et sans doute n’ont-ils réellement rien à faire que de produire le scénario permanent de la ville. […] La rue américaine ne connaît peut-être pas de moments historiques, mais elle est toujours mouvementée, vitale, cinétique, et cinématique, à l’image du pays lui-même, où la scène proprement historique et politique compte peu, mais où la virulence du changement, qu’il soit alimenté par la technologie, la différence des races, les media, est grande : c’est la violence même du mode de vie. »
Jean Baudrillard
Amérique, éditions Grasset, 1986, Le Livre de Poche, coll. Biblio essais, 1988
« C’était un Polonais du temps de Sobieski. Il en eût porté héroïquement le carquois d’or. Sa violence, qui ressemblait à certains coups de vent dans les steppes, paraissait excessive et même un peu folle dans un pays de sens rassis, de ce bon sens normand, tout-puissant et calme, que l’on peut appeler stator, comme Jupiter ! (…) Il avait besoin de sentir battre sur ses sveltes jambes d’Hippolyte le sabre courbe avec lequel ses pères maternels coupaient la figure des Pachas, et il n’y sentait jamais que le fouettement de sa cravache, rêveuse ou forcenée. De double race militaire, il aspirait l’odeur des combats dans le tonique parfum des bois et la poudre de son fusil de chasse, mais il pouvait croire qu’il ne la respirerait jamais mieux. »
Jules Barbey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, éditions Gallimard, coll. Le Livre de poche, 1964
« Les progressistes ne sont pas incohérents, ils sont malfaisants, et c’est bien cette malfaisance qu’il faut combattre. Le progressisme n’est pas une option généreuse mais une idéologie destructrice, totalitaire et violente qu’il faut dénoncer. »
Jean-Yves Le Gallou
La société de propagande. Manuel de résistance au goulag mental, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2022