Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

Citatio, un portail ouvert sur notre civilisation

Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.

Thème

Citations sur la violence

De belles images se transforment en poésie…

« Lec­teur de Nietzsche, Drieu sait qu’il faut une sau­va­ge­rie phy­sique pour que de belles images se trans­forment en poé­sie. L’oubli du corps brise donc la chaîne de cette dis­ci­pline qu’est l’art, cette contrainte que l’esprit impose à la chair afin d’en subli­mer les instincts.
La France est mal­heu­reuse car elle a per­du le sens de cette incar­na­tion, elle est donc inca­pable de création. »

Jere­my Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2024

La guerre est un combat singulier agrandi…

« La guerre est un com­bat sin­gu­lier agran­di, et la lutte entre deux hommes est l’image qui per­met le mieux à la pen­sée de se repré­sen­ter en un acte unique le nombre indé­ter­mi­né de com­bats dont une guerre se com­pose. Or, dans la lutte, cha­cun des adver­saires cherche, au moyen de sa force phy­sique, à ter­ras­ser l’autre et à bri­ser sa résis­tance. La guerre est donc un acte de la force par lequel nous cher­chons à contraindre l’adversaire à se sou­mettre à notre volon­té. »

Carl von Clausewitz
Théo­rie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bour­don de Vatry, Librai­rie mili­taire de L. Bau­doin et Cie, 1889

C’est un bruit de mort…

« Ce qui fait peur, dit le mata­dor, c’est le bruit caver­neux que fait le tau­reau lors­qu’il vide ses pou­mons à la fin de la charge. C’est un bruit rauque, énorme, pro­fond. C’est un bruit de mort, c’est un bruit qui dit le désir énorme de tuer. C’est un bruit d’autre monde. »

Jean Cau
Toros, édi­tions Denoël, 1973

La guerre est un acte violent…

« La guerre est un acte violent dans lequel l’emploi de la force étant illi­mi­té, cha­cun des deux adver­saires impose à l’autre la loi ; d’où résulte une influence réci­proque qui, de part et d’autre, doit conduire à l’extrême. »

Carl von Clausewitz
Théo­rie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bour­don de Vatry, Librai­rie mili­taire de L. Bau­doin et Cie, 1889

La guerre est un combat singulier agrandi…

« La guerre est un com­bat sin­gu­lier agran­di, et la lutte entre deux hommes est l’image qui per­met le mieux à la pen­sée de se repré­sen­ter en un acte unique le nombre indé­ter­mi­né de com­bats dont une guerre se com­pose. Or, dans la lutte, cha­cun des adver­saires cherche, au moyen de sa force phy­sique, à ter­ras­ser l’autre et à bri­ser sa résis­tance. La guerre est donc un acte de la force par lequel nous cher­chons à contraindre l’adversaire à se sou­mettre à notre volon­té. »

Carl von Clausewitz
Théo­rie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bour­don de Vatry, Librai­rie mili­taire de L. Bau­doin et Cie, 1889

S’il subsiste une culture digne de ce nom…

« S’il sub­siste une culture digne de ce nom, c’est parce que des jeunes gens gran­dissent au sein d’institutions rai­son­nables, qu’un long pas­sé de suc­cès rend légi­times ; faute de quoi des legs irrem­pla­çables seront dila­pi­dés : la dis­ci­pline, la patience, l’évidence, et des inhi­bi­tions qu’on ne sau­rait jus­ti­fier logi­que­ment, mais que l’on peut sup­pri­mer, avant d’être for­cé de les réta­blir par la vio­lence. »

Arnold Geh­len
Morale et hyper­mo­rale, trad. Fran­çois Pon­cet, Paris, Kri­sis, 2023

Les rues de New York…

« On dit : en Europe la rue est vivante, en Amé­rique elle est morte. C’est faux. Rien de plus intense, de plus élec­tri­sant, de plus vital et de plus mou­ve­men­té que les rues de New York. La foule, le tra­fic, la publi­ci­té l’oc­cupent tan­tôt avec vio­lence, tan­tôt avec désin­vol­ture. Des mil­lions de gens l’oc­cupent, errants, non­cha­lants, vio­lents, comme s’ils n’a­vaient rien d’autre à faire, et sans doute n’ont-ils réel­le­ment rien à faire que de pro­duire le scé­na­rio per­ma­nent de la ville. […] La rue amé­ri­caine ne connaît peut-être pas de moments his­to­riques, mais elle est tou­jours mou­ve­men­tée, vitale, ciné­tique, et ciné­ma­tique, à l’i­mage du pays lui-même, où la scène pro­pre­ment his­to­rique et poli­tique compte peu, mais où la viru­lence du chan­ge­ment, qu’il soit ali­men­té par la tech­no­lo­gie, la dif­fé­rence des races, les media, est grande : c’est la vio­lence même du mode de vie. »

Jean Bau­drillard
Amé­rique, édi­tions Gras­set, 1986, Le Livre de Poche, coll. Biblio essais, 1988

C’était un Polonais du temps de Sobieski…

« C’é­tait un Polo­nais du temps de Sobies­ki. Il en eût por­té héroï­que­ment le car­quois d’or. Sa vio­lence, qui res­sem­blait à cer­tains coups de vent dans les steppes, parais­sait exces­sive et même un peu folle dans un pays de sens ras­sis, de ce bon sens nor­mand, tout-puis­sant et calme, que l’on peut appe­ler sta­tor, comme Jupi­ter ! (…) Il avait besoin de sen­tir battre sur ses sveltes jambes d’Hip­po­lyte le sabre courbe avec lequel ses pères mater­nels cou­paient la figure des Pachas, et il n’y sen­tait jamais que le fouet­te­ment de sa cra­vache, rêveuse ou for­ce­née. De double race mili­taire, il aspi­rait l’o­deur des com­bats dans le tonique par­fum des bois et la poudre de son fusil de chasse, mais il pou­vait croire qu’il ne la res­pi­re­rait jamais mieux. »

Jules Bar­bey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, édi­tions Gal­li­mard, coll. Le Livre de poche, 1964

Les progressistes ne sont pas incohérents…

« Les pro­gres­sistes ne sont pas inco­hé­rents, ils sont mal­fai­sants, et c’est bien cette mal­fai­sance qu’il faut com­battre. Le pro­gres­sisme n’est pas une option géné­reuse mais une idéo­lo­gie des­truc­trice, tota­li­taire et vio­lente qu’il faut dénoncer. »

Jean-Yves Le Gallou
La socié­té de pro­pa­gande. Manuel de résis­tance au gou­lag men­tal, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2022

Auteurs

Auteurs récemment ajoutés

Livres

À l'affiche

Comprendre la stratégie hongroise
Dominique Venner. La flamme se maintient
Sur les chemins noirs
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue
Les Indo-Européens
Le soleil et l'acier
L’exil intérieur. Carnets intimes
La société de propagande
Tolkien, l’Europe et la tradition. La civilisation à l’aune de l’imaginaire
Voyage au bout de la nuit
Game over. La révolution antipolitique
Pour un réveil européen. Nature - Excellence - Beauté
Ceux de 14
La hache des steppes
Le japon moderne et l'éthique samouraï
Walter, ce boche mon ami
Les grandes légendes de France
Courage ! manuel de guérilla culturelle
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes
Les Déshérités ou l’urgence de transmettre
L’enracinement
Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche
Citadelle
Œuvres en prose complètes, tome III
L'Empire du politiquement correct
L’opprobre. Essai de démonologie
La grande séparation
Orthodoxie
Économie et société médiévale
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis
Précis de décomposition
L’homme surnuméraire
L'Argent
Les Horreurs de la démocratie
Petit traité sur l’immensité du monde
La Cause du peuple
Histoire et tradition des Européens
Mémoire vive. Entretiens avec François Bousquet
Le déclin du courage
Sire
La France contre les robots
Le regard des princes à minuit
L’œuvre de chair
Service inutile
Traité du rebelle ou le recours aux forêts
Les sentinelles du soir
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?