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Citations sur la terre

Citations sur la terre : découvrez 13 citations de Maurice Barrès, Jeremy Baneton, Yves Chiron, Grégoire Gambier, Marc Froidefont, Martin Heidegger

Je me place dans une collectivité un peu plus longue que mon individu…

« Je me place dans une col­lec­ti­vi­té un peu plus longue que mon indi­vi­du ; je m’invente une des­ti­na­tion un peu plus rai­son­nable que ma ché­tive car­rière. À force d’humiliations, ma pen­sée, d’abord si fière d’être libre, arrive à consta­ter sa dépen­dance de cette terre et de ces morts qui, bien avant que je naquisse, l’ont com­man­dée jusque dans ses nuances… »

Mau­rice Barrès
Le Culte du Moi. Un homme libre, pré­face à l’é­di­tion de 1904, Albert Fon­te­moing édi­teur, coll. Miner­va, 1904

Les plus beaux passages de l’œuvre de Barrès…

« Les plus beaux pas­sages de l’œuvre de Bar­rès tiennent à la des­crip­tion de l’amour, ce sera le chant d’allégresse de cet autre chef‑d’œuvre, Un jar­din sur l’Oronte. Ce sera éga­le­ment l’amour d’une terre, l’admiration pour des morts et un pas­sé. Ain­si se rejoignent la quête de la tra­di­tion bar­ré­sienne et le désir d’enthousiasme du Moi. Dans l’amour, le ciel de l’action s’élargit et, comme le Moi aime­ra ses racines et ses ancêtres, il aime­ra agir à leur manière. »

Jere­my Baneton
Mau­rice Bar­rès. Le prince de la jeu­nesse, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

Les leçons de la terre, selon Barrès…

« Aux yeux de Bar­rès la soli­da­ri­té la plus authen­tique est celle qui existe entre les hommes issus d’un même milieu natu­rel. La nature est bien plus que l’inspiratrice de l’œuvre, elle déter­mine l’homme, le tem­pé­ra­ment. La terre passe infi­ni­ment de l’homme, en per­ma­nence et en sta­bi­li­té. Les leçons de la terre, selon Bar­rès, seront celles du déter­mi­nisme et de la continuité. »

Yves Chi­ron
Bar­rès et la terre, édi­tions Sang de la terre, Paris 1987

Il faut s’accepter héritier de la totalité de l’histoire de France…

« Il faut s’ac­cep­ter héri­tier de la tota­li­té de l’his­toire de France, celle d’a­vant la Révo­lu­tion comme celle d’a­près. L’An­cien Régime ou la France de 1848 sont comme les fruits de diverses sai­sons”. L’im­por­tant est de main­te­nir vivante la conscience fran­çaise”, raci­ner les indi­vi­dus dans la terre et les morts”, ne pas étouf­fer en eux la voix du sang et l’ins­tinct du terroir”. »

Yves Chi­ron
La vie de Bar­rès, édi­tions Gode­froy de Bouillon, 2000

Toute terre, en vérité, est un ensemble où la nature et l’histoire collaborent…

« Toute terre, en véri­té, est un ensemble où la nature et l’histoire col­la­borent. Le spec­ta­teur d’un pay­sage est aus­si l’héritier d’un pas­sé. Des hommes avant lui ont œuvré pour que tel endroit soit ce qu’il est. Il y a tou­jours à res­pec­ter, à main­te­nir, à pour­suivre et, s’il le faut, à défendre. Quand Bar­rès écri­vait sur Sion et Sainte-Odile, il son­geait sur­tout à l’héritage poli­tique et his­to­rique : main­te­nir la pré­sence fran­çaise face à l’Allemagne, res­pec­ter la roma­ni­té comme créa­trice de civi­li­sa­tion. Il ne pou­vait encore s’agir pour lui de veiller à la pré­ser­va­tion d’un héri­tage natu­rel qui n’était pas encore mena­cé. L’écologie est dans cette logique : défendre une nature dont on a héri­té et qui a appor­té ses preuves et don­né ses béné­fices, une nature dont on est rede­vable. Défendre en somme le capi­tal natu­rel comme on défend le patri­moine his­to­rique et cultu­rel et comme on main­tient vivante la mémoire his­to­rique. À ce rap­port-là à la terre, à cette éco­lo­gie, Bar­rès n’aurait pas été étran­ger de nos jours. »

Yves Chi­ron
Bar­rès et la terre, édi­tions Sang de la terre, Paris 1987

La Terre nous parle…

« La Terre nous parle. C’est en elle que s’enracine la conscience col­lec­tive : Les ancêtres ne nous trans­mettent inté­gra­le­ment l’héritage accu­mu­lé de leurs âmes que par la per­ma­nence de l’action ter­rienne.” L’apologie de la Terre et des Morts, exalte l’attachement aux racines, à la famille, à l’armée et à la terre natale. »

Mau­rice Barrès
La Terre et les Morts, troi­sième confé­rence, La Patrie fran­çaise, 1899

Nos déesses, nos vertus lorraines…

« Je me livre aux immenses mou­ve­ments doux de la terre de Lor­raine, je contemple ses vil­lages égayés d’arbres à fruits, des petits bois de hêtres, de charmes et de chênes, je m’enivre de sa lumière douce et noble qui met sur les pre­miers plans des cou­leurs de mira­belle et, sur les loin­tains, un mys­tère d’opale, de jeu­nesse et de silence. Je dis­tingue dans la prai­rie les éphé­mères col­chiques vio­lets, dans la plaine les graves vil­lages sécu­laires et, sur l’horizon, nos déesses, nos ver­tus lor­raines, Pru­dence, Loyau­té, Finesse, qui sont des per­sonnes immortelles. »

Mau­rice Barrès
La grande pitié des églises de France, 1914, Émile-Paul Frères, Éditeurs

Rattachons les idées au sol…

« Rat­ta­chons les idées au sol, fon­dons la poli­tique française sur l’histoire de France et pour arri­ver à bien vivre sur un point du ter­ri­toire, pro­pa­geons une vue exacte sur la nation. »

Mau­rice Barrès
La Terre et les Morts, troi­sième confé­rence, La Patrie fran­çaise, 1899

Cette secrète alchimie…

« Ce sont ces lois, cette secrète alchi­mie qui unit une terre et un peuple, jus­ti­fiant la per­sis­tance de ce peuple dans l’histoire, sur la terre de ses ancêtres, qu’il nous revien­dra de révé­ler à des popu­la­tions débous­so­lées, ivres de sens et de repères — ivres du vin et du sang perdus. »

Gré­goire Gambier
Domi­nique Ven­ner. La flamme se main­tient, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

Communauté unie…

« Com­mu­nau­té unie par des liens du sang, habi­tant un même sol, par­lant une même langue, chaque nation a déve­lop­pé au cours de son his­toire ses manières de vivre, ses cou­tumes, ses tra­di­tions, ses lois, tout ce qui fait qu’elle est elle-même et non pas une autre. Tout cela a été fait par nos pères, d’où le nom de patrie, qui est une autre façon de nom­mer la nation. »

Marc Froi­de­font
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue mémoire, 2023

Chaque nation a un territoire…

« Il y a donc un lien étroit entre le lieu géo­gra­phique qu’est la nation et les carac­té­ris­tiques phy­siques et psy­cho­lo­giques des membres de ladite nation. Il en résulte que chaque nation a un ter­ri­toire qui lui est propre et qui ne peut être qu’à elle, et ce ter­ri­toire est comme son habitation. »

Marc Froi­de­font
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue mémoire, 2023

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