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Citations sur l'écologie
À la destruction de la Terre…
« À la destruction de la Terre fait écho l’obscurcissement du Ciel. »
Baptiste Rappin
De l’exception permanente : Théologie de l’organisation Vol 2, Les éditions Ovadia, coll. Les carrefours de l’être, 2018
Qui possède la solution du problème financier a résolu tous les autres…
« Qui possède la solution du problème financier a résolu tous les autres. L’homme et la terre ne seront sauvés que si l’on met un terme à la prolifération cancéreuse du fric. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
L’or était inerte, l’argent lent, tandis que le fric vit d’une vie déchaînée…
« L’or était inerte, l’argent lent, tandis que le fric vit d’une vie déchaînée qui, tel le cancer, détruira la nôtre après l’avoir totalement envahie. Plus que jamais, pas de psychologie, de sociologie, d’écologie, sans examen des finances et de leur nature. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
Pourquoi autour de nous est-ce que l’eau se trouble et la terre pustule ?
« Pourquoi autour de nous est-ce que l’eau se trouble et la terre pustule ? C’est parce qu’elle est enfiévrée par un streptocoque virulent : le FRIC. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
À l’appétit du toujours plus…
« À l’appétit du “toujours plus”, l’homme enraciné oppose la logique du “toujours mieux”. Fidèle à une éthique en accord avec sa tradition, il cesse de regarder la terre comme un fond inépuisable, dont l’exploitation effrénée permet d’entretenir l’illusion d’une trajectoire de croissance, de développement et de progrès infinis. Faisons nôtre la parole de Friedrich Hölderlin : “l’homme habite en poète”, afin que le monde redevienne peu à peu pour nous ce que Martin Heidegger appelle “l’union des quatre” : “la terre, le ciel, les mortels et les dieux”. C’est sur ce socle qu’il devient possible d’élaborer une écologie “à l’endroit”, capable d’apporter une réponse à la hauteur des défis à venir. »
Henri Levavasseur
« Nature, culture, génétique : une anthropologie réaliste pour une écologie à l’endroit », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
L’écologie est une science du réel…
« Science des systèmes vivants complexes, l’écologie est une science du réel et un savoir des séparations. Donc des limites. Donc des frontières. »
Hervé Juvin
« Pour une écologie enracinée, localisme et mise en valeur des terroirs », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
Au fond du globalisme…
« Au fond du globalisme, l’affirmation que tout est commuable et commensurable est la plus antiécologiste qui soit, et des écologistes ne peuvent y souscrire qu’au prix d’une escroquerie manifeste. La déterritorialisation est le projet anti-humaniste par excellence, puisqu’elle dénie à l’homme le lien au sol qu’organise sa culture, elle est le nouveau projet de l’esclavage migratoire et de l’expulsion des indigènes, le rêve du marché total devenu réalité – sauf que le réel s’en mêle… »
Hervé Juvin
« Pour une écologie enracinée, localisme et mise en valeur des terroirs », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
Faire pousser des lierres…
« Les monastères, de quelque obédience qu’ils soient, cherchent tous leur écrin de nature dans le respect des énergies telluriques. Ceux qui les habitent savent que la tête est le siège des tourments et le cœur celui de l’apaisement. La civilisation industrielle – à de précieuses exceptions près – est un produit pur et sec de l’intellect que le cœur rejette et que l’âme ne visite pas. Il faut pour la rendre vivable l’attendrir par un immense effort de création : l’intégrer au cycle éternel de la nature comme dans les arrière-plans du Quatrocento. Faire pousser des lierres dans chacun de ses interstices. »
Slobodan Despot
« Sortir de la tour sans porte », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
La nature est une muraille impitoyable…
« La nature est une muraille impitoyable, mais avec de prodigieuses échappées. La conscience, l’esthétique, la science se sont développées dans cet échange que nous avons stupidement réduit à une lutte. »
Slobodan Despot
« Sortir de la tour sans porte », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020