Mieux vaut toujours oser…
« Mieux vaut toujours oser, et supporter la moitié des malheurs possibles, que ne jamais rien faire à force de tout redouter. Si tu repousses tous les projets sans rien avancer de sûr, tu commets forcément tout autant de fautes que l’homme qui a pris l’attitude contraire. »
Hérodote
L’Enquête : Livres V à IX, Livre VII-50, trad. Andrée Barguet, éditions Gallimard, coll. Folio Classique, 1990
La supériorité des femmes de ce pays…
« On a déjà parlé de la multitude des Helvètes, de celle des Arvernes et de leurs alliés, et par là se voit combien nombreuse était la population de la Celtique, et combien est vrai ce que j’ai dit de la supériorité des femmes de ce pays comme mères et comme nourrices. »
Strabon
Description de la Gaule romaine et des peuples gaulois, in Géographie, Livre IV, chapitre IV‑3, trad. Edme Cougny, éditions Paléo, coll. Histoire – Accès Direct, 2010
C’est toujours plus au nord…
« C’est toujours plus au nord et le long de l’Océan que sont les plus braves combattants. »
Strabon
Description de la Gaule romaine et des peuples gaulois, in Géographie, Livre IV, chapitre IV‑2, trad. Edme Cougny, éditions Paléo, coll. Histoire – Accès Direct, 2010
Le feu devient mer…
Que mes pieds me ramènent bientôt à une ville d’hommes vénérables…
« Que mes pieds me ramènent bientôt à une ville d’hommes vénérables dont l’âme est bienveillante et dont la pensée est excellente ! »
Homère
En retournant à Kymé, épigramme, in L’Odyssée, Hymnes homériques, Épigrammes et La Batrakhomyomakhie, trad. Leconte de Lisle, Alphonse Lemerre éditeur, 1893
Il vaut la peine d’admirer aussi ce point de l’œuvre de Lycurgue…
« Il vaut la peine d’admirer aussi ce point de l’œuvre de Lycurgue : il est parvenu à imposer dans la cité que la belle mort est préférable à la vie honteuse ; et en effet, si on procédait à un examen précis, on trouverait qu’il en meurt moins parmi les tenants de cette mort que parmi ceux qui ont choisi de s’éloigner du lieu effrayant. A dire vrai, le salut accompagne la vertu pour un temps plus long qu’il n’accompagne la lâcheté ; et en effet, la vertu est plus aisée, plus agréable, plus fertile et plus solide. »
Xénophon
Constitution des Lacédémoniens, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
Dans les autres cités, chaque fois que surgit un lâche…
« Dans les autres cités, chaque fois que surgit un lâche, il a juste l’appellation de lâche et le lâche va sur l’agora, siège et s’exerce au même endroit que le brave, s’il le veut ; à Lacédémone, chacun rougirait d’avoir le lâche pour commensal, de l’avoir pour compagnon d’exercices à la lutte. »
Xénophon
Constitution des Lacédémoniens, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
Agésilas est le seul homme, à mon sens, à avoir montré…
« [Agésilas] est le seul homme, à mon sens, à avoir montré que, si la force physique vieillit, la vigueur morale des hommes de bien ignore la vieillesse. »
Xénophon
Agésilas, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
Or il semble beau que des remparts soient hors d’atteinte de l’ennemi…
« Or il semble beau que des remparts soient hors d’atteinte de l’ennemi : pour ma part, je juge qu’il est bien plus beau d’avoir organisé son âme pour qu’elle reste hors d’atteinte de l’argent, des plaisirs et de la crainte. »
Xénophon
Agésilas, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
Pour ma part, je loue donc aussi Agésilas…
« Pour ma part, je loue donc aussi Agésilas d’avoir, pour garder l’agrément des Grecs, dédaigné l’hospitalité du Roi. Et j’admire aussi qu’il ait pensé que ce n’était pas, entre eux deux, celui qui avait le plus de richesses et gouvernait le plus de monde qui devait s’enorgueillir le plus, mais celui qui était le meilleur commandant aux meilleurs. »
Xénophon
Agésilas, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
La force de la cité…
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