Que mes pieds me ramènent bientôt à une ville d’hommes vénérables…
« Que mes pieds me ramènent bientôt à une ville d’hommes vénérables dont l’âme est bienveillante et dont la pensée est excellente ! »
Homère
En retournant à Kymé, épigramme, in L’Odyssée, Hymnes homériques, Épigrammes et La Batrakhomyomakhie, trad. Leconte de Lisle, Alphonse Lemerre éditeur, 1893
Il vaut la peine d’admirer aussi ce point de l’œuvre de Lycurgue…
« Il vaut la peine d’admirer aussi ce point de l’œuvre de Lycurgue : il est parvenu à imposer dans la cité que la belle mort est préférable à la vie honteuse ; et en effet, si on procédait à un examen précis, on trouverait qu’il en meurt moins parmi les tenants de cette mort que parmi ceux qui ont choisi de s’éloigner du lieu effrayant. A dire vrai, le salut accompagne la vertu pour un temps plus long qu’il n’accompagne la lâcheté ; et en effet, la vertu est plus aisée, plus agréable, plus fertile et plus solide. »
Xénophon
Constitution des Lacédémoniens, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
Dans les autres cités, chaque fois que surgit un lâche…
« Dans les autres cités, chaque fois que surgit un lâche, il a juste l’appellation de lâche et le lâche va sur l’agora, siège et s’exerce au même endroit que le brave, s’il le veut ; à Lacédémone, chacun rougirait d’avoir le lâche pour commensal, de l’avoir pour compagnon d’exercices à la lutte. »
Xénophon
Constitution des Lacédémoniens, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
Agésilas est le seul homme, à mon sens, à avoir montré…
« [Agésilas] est le seul homme, à mon sens, à avoir montré que, si la force physique vieillit, la vigueur morale des hommes de bien ignore la vieillesse. »
Xénophon
Agésilas, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
Or il semble beau que des remparts soient hors d’atteinte de l’ennemi…
« Or il semble beau que des remparts soient hors d’atteinte de l’ennemi : pour ma part, je juge qu’il est bien plus beau d’avoir organisé son âme pour qu’elle reste hors d’atteinte de l’argent, des plaisirs et de la crainte. »
Xénophon
Agésilas, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
Pour ma part, je loue donc aussi Agésilas…
« Pour ma part, je loue donc aussi Agésilas d’avoir, pour garder l’agrément des Grecs, dédaigné l’hospitalité du Roi. Et j’admire aussi qu’il ait pensé que ce n’était pas, entre eux deux, celui qui avait le plus de richesses et gouvernait le plus de monde qui devait s’enorgueillir le plus, mais celui qui était le meilleur commandant aux meilleurs. »
Xénophon
Agésilas, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
La force de la cité…
Ce monde-ci, le même pour tous les êtres…
« Ce monde-ci, le même pour tous les êtres, aucun des dieux ni des hommes ne l’a créé ; mais il a toujours été et il est, et il sera un feu toujours vivant, s’allumant avec mesure et s’éteignant avec mesure. »
Héraclite
Fragments, 30, 576 – 480 av. notre ère, trad. Jean-François Pradeau, éditions Garnier-Flammarion, 2018
Tout éternellement croît, tendu vers son déclin…
« Tout éternellement croît, tendu vers son déclin. »
Héraclite
Fragments, 126, 576 – 480 av. notre ère, trad. Jean-François Pradeau, éditions Garnier-Flammarion, 2018
De ce qui diffère naît la plus belle harmonie…
« De ce qui diffère naît la plus belle harmonie. »
Héraclite
Fragments, 51, 576 – 480 av. notre ère, trad. Jean-François Pradeau, éditions Garnier-Flammarion, 2018
Les Hellènes parlent mal quand ils disent : naître et mourir…
« Les Hellènes parlent mal quand ils disent : naître et mourir. Car rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau. Pour parler juste, il faudrait donc appeler le commencement des choses une composition et leur fin une décomposition. »
Anaxagore
Fragment I, 500 – 428 av. notre ère
Auteurs
Auteurs récemment ajoutés