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Citations sur la violence

S’il subsiste une culture digne de ce nom…

« S’il sub­siste une culture digne de ce nom, c’est parce que des jeunes gens gran­dissent au sein d’institutions rai­son­nables, qu’un long pas­sé de suc­cès rend légi­times ; faute de quoi des legs irrem­pla­çables seront dila­pi­dés : la dis­ci­pline, la patience, l’évidence, et des inhi­bi­tions qu’on ne sau­rait jus­ti­fier logi­que­ment, mais que l’on peut sup­pri­mer, avant d’être for­cé de les réta­blir par la vio­lence. »

Arnold Geh­len
Morale et hyper­mo­rale, trad. Fran­çois Pon­cet, Paris, Kri­sis, 2023

Les rues de New York…

« On dit : en Europe la rue est vivante, en Amé­rique elle est morte. C’est faux. Rien de plus intense, de plus élec­tri­sant, de plus vital et de plus mou­ve­men­té que les rues de New York. La foule, le tra­fic, la publi­ci­té l’oc­cupent tan­tôt avec vio­lence, tan­tôt avec désin­vol­ture. Des mil­lions de gens l’oc­cupent, errants, non­cha­lants, vio­lents, comme s’ils n’a­vaient rien d’autre à faire, et sans doute n’ont-ils réel­le­ment rien à faire que de pro­duire le scé­na­rio per­ma­nent de la ville. […] La rue amé­ri­caine ne connaît peut-être pas de moments his­to­riques, mais elle est tou­jours mou­ve­men­tée, vitale, ciné­tique, et ciné­ma­tique, à l’i­mage du pays lui-même, où la scène pro­pre­ment his­to­rique et poli­tique compte peu, mais où la viru­lence du chan­ge­ment, qu’il soit ali­men­té par la tech­no­lo­gie, la dif­fé­rence des races, les media, est grande : c’est la vio­lence même du mode de vie. »

Jean Bau­drillard
Amé­rique, édi­tions Gras­set, 1986, Le Livre de Poche, coll. Biblio essais, 1988

C’était un Polonais du temps de Sobieski…

« C’é­tait un Polo­nais du temps de Sobies­ki. Il en eût por­té héroï­que­ment le car­quois d’or. Sa vio­lence, qui res­sem­blait à cer­tains coups de vent dans les steppes, parais­sait exces­sive et même un peu folle dans un pays de sens ras­sis, de ce bon sens nor­mand, tout-puis­sant et calme, que l’on peut appe­ler sta­tor, comme Jupi­ter ! (…) Il avait besoin de sen­tir battre sur ses sveltes jambes d’Hip­po­lyte le sabre courbe avec lequel ses pères mater­nels cou­paient la figure des Pachas, et il n’y sen­tait jamais que le fouet­te­ment de sa cra­vache, rêveuse ou for­ce­née. De double race mili­taire, il aspi­rait l’o­deur des com­bats dans le tonique par­fum des bois et la poudre de son fusil de chasse, mais il pou­vait croire qu’il ne la res­pi­re­rait jamais mieux. »

Jules Bar­bey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, édi­tions Gal­li­mard, coll. Le Livre de poche, 1964

Les progressistes ne sont pas incohérents…

« Les pro­gres­sistes ne sont pas inco­hé­rents, ils sont mal­fai­sants, et c’est bien cette mal­fai­sance qu’il faut com­battre. Le pro­gres­sisme n’est pas une option géné­reuse mais une idéo­lo­gie des­truc­trice, tota­li­taire et vio­lente qu’il faut dénoncer. »

Jean-Yves Le Gallou
La socié­té de pro­pa­gande. Manuel de résis­tance au gou­lag men­tal, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2022

L’addition, et ce sera tout…

« Celui qui shoote à plu­sieurs reprises dans la tête d’un homme incons­cient, sous pré­texte qu’il l’a regar­dé, ne devrait jamais se voir offrir l’in­dé­cente pos­si­bi­li­té de jus­ti­fier un tel acte, avec l’aide de men­teurs pro­fes­sion­nels, par­don, de psy­cha­na­lystes et d’avo­cats. L’ad­di­tion, et ce sera tout. »

Laurent Ober­tone
La France Orange méca­nique, édi­tions Ring, coll. Docu­ments, 2013

Oui, on sortira de cette torpeur…

« Oui, on sor­ti­ra de cette tor­peur qui, pour un tel peuple, est la honte ; et quand la France sera réveillée, quand elle ouvri­ra les yeux, quand elle dis­tin­gue­ra, quand elle ver­ra ce qu’elle a devant elle et à côté d’elle, elle recu­le­ra, cette France, avec un fré­mis­se­ment ter­rible, devant ce mons­trueux for­fait qui a osé l’épouser dans les ténèbres et dont elle a par­ta­gé le lit.
Alors l’heure suprême sonnera. »

Vic­tor Hugo
Napo­léon le Petit, 1852, 7ème édi­tion, Jules Het­zel et Cie édi­teurs, 1870

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