« Les montagnes, chargées de neiges indestructibles, étaient des voies lactées toutes proches de mon âme ; et, au-delà du cliquetis et de la rumeur de la colonne, je percevais un silence plus pénétrant que celui de mes livres. O théologiens, vous ignorez que vous êtes aussi des poètes et que vous hantez les mêmes sommets éternels où par les belles nuits le haut vers lyrique vient accomplir vos balbutiements essentiels ! »
Pierre Drieu la Rochelle
L’homme à cheval, 1943, éditions Gallimard, coll. Folio, 1973