« Si tu ne veux pas que la gauche trahisse, ne lui donne pas le pouvoir. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
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« Si tu ne veux pas que la gauche trahisse, ne lui donne pas le pouvoir. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« J’aimais ceux qui résistent quand tous abandonnent, ceux qui refusent quand tous acceptent, ceux qui restent fidèles quand tous trahissent. »
Jean Mabire
Thulé : le soleil retrouvé des Hyperboréens, éditions Robert Laffont, 1978, éditions Pardès, 2002
« Comme dans une pieuse rêverie, Isao apercevait les visages de ces pillards de la nation qui méritaient l’assassinat. Plus il était isolé, plus ses forces l’abandonnaient, et plus la réalité bien en chair de leur opulence venait à l’oppresser. (…) L’épaisse réalité de ces hommes qu’Isao voyait défiler, c’était là l’origine de toute la perfidie du monde. Quand il les aurait tués, quand sa lame immaculée trancherait net dans cette chair gonflée de graisse que ravageait la pression sanguine, alors seulement, pour la première fois, le monde pourrait être remis d’aplomb. »
Yukio Mishima
Chevaux échappés, 1969, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard 1980, coll. Quarto, 2004
« On a connu des évêques-félons, des généraux-félons, des ministres-félons, des intellectuels-félons et des félons tout court. C’est une espèce d’homme dont l’Occident se fait de plus en plus prodigue au fur et à mesure qu’il se rétrécit. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« La trahison serait-elle reine des fins de règnes, elle qui est devenue un placement, sinon un gisement ? Le filon des félons. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« Les élites décadentes, coupées de leur vraie mission de servir Dieu, la famille, la patrie, ont l’argent comme préoccupation première. Les valeurs dont elles se gargarisent sont surtout des valeurs financières. L’esprit de Juda qui, dans l’Évangile, est payé pour avoir trahi le Christ n’est jamais loin. »
Ivan Blot
La trahison des élites, sixième opus du cycle de conférences sur « L’homme héroïque », 2 février 2016
« Eh oui ! Pour toujours. Les rats ne lâcheront pas le fromage “occident” qu’après l’avoir dévoré en entier et comme il était de grasse et belle taille, ce n’est pas pour demain. Ils y sont encore. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« Pendant des années les cauchemars liés à l’évacuation de Talung ont rejoint ceux de la déportation. J’avais le sentiment d’avoir été parjure. Ce mot veut-il dire encore quelque chose à une époque où la notion d’honneur est passée à l’arrière-plan ? Disons qu’il ne s’agissait pas d’un serment chevaleresque. Tout simplement de centaines d’hommes et de femmes dont, parfois, les moindres traits sont inscrits dans ma mémoire et à qui, au nom de mon pays, j’avais demandé un engagement au péril de leur vie. Nous les avons abandonnés en deux heures. Nous avons pris la fuite comme des malfrats. Ils ont été assassinés à cause de nous.
Sachez-le, c’était un crime. »
Hélie Denoix de Saint Marc
Toute une vie, éditions les arènes, 2004
« J’ai vu la grande France s’écrouler en quelques semaines. Je ne l’ai jamais oublié. Prenez les puissants d’aujourd’hui, toujours entre deux avions privés et trois conseils d’administration, avec des rémunérations faramineuses. Leur monde peut imploser en quarante-huit heures. Et combien d’entre eux se réfugieront sous la table, tremblants de peur, à essayer de sauver leur peau ? »
Hélie Denoix de Saint Marc
Toute une vie, éditions les arènes, 2004
« Les concessions sont les marches vers l’échafaud. »
Nicolás Gómez Dávila
Les Horreurs de la démocratie (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Michel Bibard, Éditions du Rocher/Anatolia, 2003
« Avec le lait maternel, il avait sucé la tradition intangible de sa famille. Avant de pénétrer de quoi il s’agissait, il avait appris à comprendre que sa vie n’était sienne que partiellement. Depuis longtemps déjà, il avait clairement saisi qu’il ne tenait pas seulement dans sa main son propre honneur mais aussi celui des morts et des gens à naître. Car un homme sans honneur jette de l’ombre des deux côtés… Ses ancêtres aussi bien que ses descendants avaient une exigence sans appel à son égard : l’exigence de l’honneur.
Et il n’avait pas dans l’esprit de trahir, ni lui-même, ni les morts, ni les non-nés… »
Gunnar Gunnarsson
Frères jurés, 1918, éditions Fayard, 2000