Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

Citatio, un portail ouvert sur notre civilisation

Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.

Ces pillards de la nation qui méritaient l’assassinat…

« Comme dans une pieuse rêve­rie, Isao aper­ce­vait les visages de ces pillards de la nation qui méri­taient l’assassinat. Plus il était iso­lé, plus ses forces l’abandonnaient, et plus la réa­li­té bien en chair de leur opu­lence venait à l’oppresser. (…) L’épaisse réa­li­té de ces hommes qu’Isao voyait défi­ler, c’était là l’origine de toute la per­fi­die du monde. Quand il les aurait tués, quand sa lame imma­cu­lée tran­che­rait net dans cette chair gon­flée de graisse que rava­geait la pres­sion san­guine, alors seule­ment, pour la pre­mière fois, le monde pour­rait être remis d’aplomb. »

Yukio Mishi­ma
Che­vaux échap­pés, 1969, trad. Tan­guy Kenec’hdu, édi­tions Gal­li­mard 1980, coll. Quar­to, 2004

On a connu des évêques-félons…

« On a connu des évêques-félons, des géné­raux-félons, des ministres-félons, des intel­lec­tuels-félons et des félons tout court. C’est une espèce d’homme dont l’Occident se fait de plus en plus pro­digue au fur et à mesure qu’il se rétrécit. »

Jean Ras­pail
Le Camp des saints, édi­tions Robert Laf­font, 1973

Les élites décadentes, coupées de leur vraie mission…

« Les élites déca­dentes, cou­pées de leur vraie mis­sion de ser­vir Dieu, la famille, la patrie, ont l’argent comme pré­oc­cu­pa­tion pre­mière. Les valeurs dont elles se gar­ga­risent sont sur­tout des valeurs finan­cières. L’esprit de Juda qui, dans l’Évangile, est payé pour avoir tra­hi le Christ n’est jamais loin. »

Ivan Blot
La tra­hi­son des élites, sixième opus du cycle de confé­rences sur « L’homme héroïque », 2 février 2016

Nul ne peut plus mener sa vie autrement…

« […] cet âge (l’âge adulte) où l’on pèse cha­cun de ses actes, où l’on brime son cœur, où l’on tue son âme, où l’on se tra­hit à chaque ins­tant, car nul ne peut plus mener sa vie autre­ment, en ces temps qui sont les nôtres. »

Jean Ras­pail
Sire, Édi­tions de Fal­lois, 1991

Sachez-le, c’était un crime…

« Pen­dant des années les cau­che­mars liés à l’é­va­cua­tion de Talung ont rejoint ceux de la dépor­ta­tion. J’a­vais le sen­ti­ment d’a­voir été par­jure. Ce mot veut-il dire encore quelque chose à une époque où la notion d’hon­neur est pas­sée à l’ar­rière-plan ? Disons qu’il ne s’a­gis­sait pas d’un ser­ment che­va­le­resque. Tout sim­ple­ment de cen­taines d’hommes et de femmes dont, par­fois, les moindres traits sont ins­crits dans ma mémoire et à qui, au nom de mon pays, j’a­vais deman­dé un enga­ge­ment au péril de leur vie. Nous les avons aban­don­nés en deux heures. Nous avons pris la fuite comme des mal­frats. Ils ont été assas­si­nés à cause de nous.
Sachez-le, c’é­tait un crime. »

Hélie Denoix de Saint Marc
Toute une vie, édi­tions les arènes, 2004

J’ai vu la grande France s’écrouler…

« J’ai vu la grande France s’é­crou­ler en quelques semaines. Je ne l’ai jamais oublié. Pre­nez les puis­sants d’au­jourd’­hui, tou­jours entre deux avions pri­vés et trois conseils d’ad­mi­nis­tra­tion, avec des rému­né­ra­tions fara­mi­neuses. Leur monde peut implo­ser en qua­rante-huit heures. Et com­bien d’entre eux se réfu­gie­ront sous la table, trem­blants de peur, à essayer de sau­ver leur peau ? »

Hélie Denoix de Saint Marc
Toute une vie, édi­tions les arènes, 2004

Avec le lait maternel, il avait sucé la tradition…

« Avec le lait mater­nel, il avait sucé la tra­di­tion intan­gible de sa famille. Avant de péné­trer de quoi il s’agissait, il avait appris à com­prendre que sa vie n’était sienne que par­tiel­le­ment. Depuis long­temps déjà, il avait clai­re­ment sai­si qu’il ne tenait pas seule­ment dans sa main son propre hon­neur mais aus­si celui des morts et des gens à naître. Car un homme sans hon­neur jette de l’ombre des deux côtés… Ses ancêtres aus­si bien que ses des­cen­dants avaient une exi­gence sans appel à son égard : l’exigence de l’honneur.
Et il n’avait pas dans l’esprit de tra­hir, ni lui-même, ni les morts, ni les non-nés… »

Gun­nar Gunnarsson
Frères jurés, 1918, édi­tions Fayard, 2000

Auteurs

Auteurs récemment ajoutés

Livres

À l'affiche

Comprendre la stratégie hongroise
Dominique Venner. La flamme se maintient
Sur les chemins noirs
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue
Les Indo-Européens
Le soleil et l'acier
L’exil intérieur. Carnets intimes
La société de propagande
Tolkien, l’Europe et la tradition. La civilisation à l’aune de l’imaginaire
Voyage au bout de la nuit
Game over. La révolution antipolitique
Pour un réveil européen. Nature - Excellence - Beauté
Ceux de 14
La hache des steppes
Le japon moderne et l'éthique samouraï
Walter, ce boche mon ami
Les grandes légendes de France
Courage ! manuel de guérilla culturelle
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes
Les Déshérités ou l’urgence de transmettre
L’enracinement
Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche
Citadelle
Œuvres en prose complètes, tome III
L'Empire du politiquement correct
L’opprobre. Essai de démonologie
La grande séparation
Orthodoxie
Économie et société médiévale
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis
Précis de décomposition
L’homme surnuméraire
L'Argent
Les Horreurs de la démocratie
Petit traité sur l’immensité du monde
La Cause du peuple
Histoire et tradition des Européens
Mémoire vive. Entretiens avec François Bousquet
Le déclin du courage
Sire
La France contre les robots
Le regard des princes à minuit
L’œuvre de chair
Service inutile
Traité du rebelle ou le recours aux forêts
Les sentinelles du soir
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?